— Par Yves-Léopold Monthieux —
Ce n’est pas chose aisée de désigner le Martiniquais de l’année. L’année de la pandémie aurait pu mettre en évidence un médecin hospitalier ou un grand dirigeant de la santé. Par ailleurs, eu égard à son succès en Equipe de France de football féminin, Wendy Renard pourrait aussi prétendre à la distinction de Martiniquaise de l’année, encore qu’elle pourrait être nommée la sportive martiniquaise de l’année. Mais on est plutôt enclin à porter le regard vers ceux qui nous dirigent : les élus.
C’est peu dire qu’au cours d’une année marquée par la grève des enseignants la plus longue que la Martinique ait connue, l’absence durable d’eau dans les foyers, la pandémie qui se poursuit ainsi qu’un activisme ethno-politique sans précédent, aux couleurs du drapeau Rouge-Vert-Noir du nationalisme, les hommes politiques n’ont pas brillé par leurs initiatives. Tout au plus se sont-ils flattés d’offrir à la communauté médicale l’aide de médecins cubains, façon de mordre les jarrets du pouvoir régalien de la santé. Leur embarras a été, pour la plupart d’entre eux, particulièrement perceptible lors des menées activistes où les postures les plus inattendues se sont dévoilées.

« Le libre exercice de l’esprit critique et de nos capacités d’analyser les problèmes récurrents de l’enseignement supérieur au pays sont lourdement assautés et précarisés ces derniers mois », nous écrit l’un des enseignants de l’Université d’État d’Haïti avec lesquels nous avons l’habitude d’échanger. Il désigne ainsi, par-delà les difficiles conditions de travail en lien avec le Covid 19, la situation politique du pays qui affecte quotidiennement les citoyens : forte recrudescence des enlèvements contre rançon, hausse des assassinats ciblés notamment dans les quartiers populaires, gangstérisation du pouvoir d’État sous la houlette du parti présidentiel, le PHTK néo-duvaliériste lié aux gangs armés, institutionnalisation de la corruption et de l’impunité, etc. À cela s’ajoute le fait que le Parlement, dysfonctionnel depuis janvier 2020, n’exerce aucun contrôle de l’action gouvernementale et le président Jovenel Moïse, dépourvu de légitimité et constamment contesté par la population, gouverne par décrets anticonstitutionnels ayant force de loi (plus d’une trentaine depuis environ huit mois). L’illégalité et l’inconstitutionnalité de ces décrets ont été publiquement dénoncées par la Fédération des Barreaux d’Haïti dans sa résolution du 3 juin 2020.
Quand je lis quelques échanges entre les Guadeloupéens en ce moment sur les réseaux sociaux je me demande vraiment où on va ? 
9 mois de frustration, 9 mois de gestation d’une interdiction qui nous pourrit l’existence et nous prive d’un élément essentiel à notre vie, voire notre survie ! Impossible de se toucher la main, de s’approcher hors des limites imposées de la « distanciation sociale » : où va notre Humanité ?…
Aux Antilles , nous vivons actuellement un tournant sociétal. La crise sanitaire du Coronavirus ne nous laisse pas le choix : Nous allons devoir nous interroger sur un nouveau modèle de société de production . Nous vivons une démondialisation accélérée qui était déjà engagée en réalité, car notre économie est construite autour du libre échange. L’économie martiniquaise et guadeloupéenne a besoin de fonctionner avec le crédit, et donc le système repose pleinement sur la capacité du système bancaire et financier à financer la croissance par la création monétaire.
En 2021, saurons-nous faire face à la crise de l’Eau au robinet ? C’est la réponse qu’attend la population, suite à l’échec de nos dirigeants à gérer depuis des années, la production et la distribution de ce précieux liquide.
La galette des Rois est un gâteau célébrant l’
— Par Mathilde Golla —
À partir du 1er janvier 2021, appeler certains services publics ne réservera plus de mauvaises surprises sur les factures téléphoniques. Les numéros surtaxés seront à cette date proscrits pour les administrations et les organismes chargés d’une mission de service public.
Lors des vœux du 31 décembre, Emmanuel Macron a cité en exemple de nombreux anonymes qui ont fait front face au Covid-19. Notamment Jean-Luc, éboueur en Guyane. Ce 1er janvier, Guyane la 1ère a retrouvé Jean-Luc, et il a un message pour le chef de l’Etat. Explication.
Paris – Les obsèques du couturier français Pierre Cardin, pionnier du prêt-à-porter, décédé mardi à l’âge de 98 ans, se sont déroulées samedi en fin de matinée au cimetière de Montmartre à Paris, lors d’une cérémonie privée, a annoncé la famille à l’AFP.
Le comédien avait joué dans une cinquantaine de films, dont « Manon des sources », long-métrage dont il était le dernier membre du casting encore en vie
La Martinique recèle une diversité indéniable d’artistes qui s’inscrivent dans l’art contemporain. Si ce foisonnement de pratiques artistiques est souvent méconnu sinon déprécié, il n’en demeure pas moins réel. Art contemporain en Martinique est une réédition augmentée et en couleur d’un ouvrage de Dominique Berthet, de 211 pages, parue en 2020. L’ouvrage a pour but de mettre en lumière les liens qui se tissent entre ses démarches artistiques et leur contexte, ici déterminant.
Ladjé kò… débayonné
Arrête de boire ou de fumer pour cesser d’oublier et réagir, réaliser…
Samedi 26 décembre 2020, l’association AUTM a testé la ligne de bus du Sud en direction de Sainte-Anne pour un aller simple.
Biographie
— De la correspondante de RFi à Buenos Aires, Aude Villiers-Moriamé —
Les rock-stars ont le blues, les salles obscures et les musées broient du noir: mis à terre par le confinement, le monde de la culture ne devrait se relever que timidement en 2021. Passage en revue des différents secteurs en cinq points.
Bonjour à toutes et tous
— Par Marina Alcaraz —
Le pianiste et chef d’orchestre a écrit de nombreuses musiques de films dont les plus célèbres sont celles de « Borsalino » et du « Magnifique ».
Après la déception de décembre pour le monde de la culture – qui n’a pas vu ses théâtres, cinémas et salles de spectacles rouvrir – c’est au tour des professionnels de la restauration, notamment, d’attendre un dénouement. Bars, restaurants et salles de sport pourraient en effet rouvrir
Parce que le couple a pris une place centrale dans la vie affective, le philosophe Pierre Zaoui analyse, dans un entretien au « Monde », la puissance d’un lien qui ne peut subsister que si l’on peut s’en échapper.