Destinataire: Ministre de la Culture, Gouvernement
Depuis 20 ans, nous assistons toutes et tous à la bien nommée “crise du service public”. Magistrat·es débordé·es, soignant·es et professeur·es abandonné·e·s, classes et prisons surchargées. Depuis 20 ans nous subissons, par manque de moyens, le délitement des secteurs hospitalier, judiciaire, et éducatif qui garantissaient autrefois la bonne santé de notre démocratie sociale.
Comme les autres secteurs, le service public de l’art et de la culture connaît lui aussi sa “crise”.
Depuis 20 ans, les budgets alloués à la culture et à la création artistique se sont asséchés. Les différentes injonctions et responsabilités qui pèsent sur les professionnel·les du secteur, n’ont fait, quant à elles, que s’accroître. Comment faire plus avec moins ? Comment continuer à créer des spectacles, faire venir plus de publics, initier davantage de médiation avec moins d’argent, moins de personnels, moins de temps ? Mais surtout comment le secteur de la culture peut-il accompagner les mutations de notre société ?
A ce stade peut-on réellement continuer à parler de crise ? de période de troubles limitée ? Une crise aussi longue n’est plus une crise : elle devient l’expression d’une volonté politique.

L’adaptation est enfin inscrite à l’agenda du gouvernement français. Il faut dire que l’année 2022 a fait accélérer la prise de conscience sur le fait que les impacts du changement climatique se font déjà sentir, y compris en France. Le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, a ainsi appelé à se préparer à un réchauffement de +4°C. Est-ce à dire que l’Exécutif fait une croix sur l’Accord de Paris?
Conférences
De François Ruffin, Gilles Perret
Le jury du Prix « Balisaille » de la traduction en créole s’est réuni le 12 mars afin de délibérer sur les 22 textes reçus de Martinique, d’Haïti, de la Guadeloupe et de la Réunion. L’exercice proposé consistait à traduire en créole les trois premiers paragraphes du Cahier d’un retour au pays natal (1939) d’Aimé Césaire.
Réalisation : Joanna Hogg
Félicitations à la ligue guadeloupéenne de Handball et à l’équipe championne intercontinentale de l’IHF Trophy
— Par Roland Sabra —
— Par le correspondant du journal Le Point, à Ouagadougou, Bernard Kaboré —
D’après un décompte réalisé par Mediapart, plus d’une vingtaine de responsables publics détiennent des actions du géant pétrolier français. Une situation qui pose des questions d’ordre déontologique et politique, à l’heure de l’accélération du dérèglement climatique et des débats sur les superprofits.
Toute la stratégie gouvernementale 
La pianiste et cheffe d’orchestre franco-mauritanienne âgée de 45 ans devient la 6e femme à recevoir cette récompense en près de soixante-dix ans.

Fabrice Hyber a imaginé son exposition « La Vallée » comme les différentes classes d’une école, se partageant le savoir et ses méthodes d’apprentissage.
Oralité et Écritures Vivantes : le Conte est notre principal outil d’action. Soucieuse de transmettre ce Patrimoine Immatériel, l’AMI facilite la rencontre avec nos enfants et leurs responsables, autour de l’Art et la Culture : Parents, plus tôt ces graines d’images, de paroles seront plantées et mieux pousseront de fructueux et solides Femmes et Hommes de Martinique ancrés dans leur Terre !
Tropiques Atrium – Salle Frantz Fanon
— Par Dominique Daeschler —
Niché au fond d’une impasse de la rue d’Assas, le musée Zadkine est installé dans la maison atelier du sculpteur. La femme oiseau, sculpture monumentale du jardinet célèbre le quarantième anniversaire de ce musée voulu par le peintre Véronique Prax son épouse. L’exposition d’une centaine d’œuvres réparties entre les deux ateliers est accompagnée de dessins, de peintures et surtout de photos des grands photographes Morain, Vaux, Kertész, Maywald, précieux témoignages de la vie artistique d’un Montparnasse aux multiples ateliers. 
Le centre Pompidou consacre une grande exposition rétrospective à la sculptrice Germaine Richier.
— Par Manuel Césaire —
Une performance inoubliable ce vendredi 10 mars à Tropiques-Atrium. Ses quatre musiciennes violonistes sont de blanc vêtues, ses deux musiciens, aux claviers et aux percussions sont habillés couleur nuit, comme elle qui arrive juchée sur des chaussures dotées d’immenses semelles compensées. Elle n’a pas pour autant choisi son camp! Détail, à noter tout de même. L’essentiel est ailleurs. Et il est massif!