Il existe, dans le paysage musical caribéen, une figure presque mythique dont le nom circule à voix basse, comme un secret que les initiés se transmettent : Chyko Jehelmann, né à Fort-de-France le 31 mars 1951. Auteur-compositeur d’une rare intensité, pianiste solitaire parmi les plus singuliers de la Martinique, il a façonné une œuvre qui échappe à toutes les classifications — trop libre pour se laisser enfermer dans un genre, trop dense pour se réduire à une école.
Chyko découvre très tôt l’univers des claviers. À quinze ans, il joue sur les orgues liturgiques des églises foyalaises, où les premières vibrations sacrées semblent déjà préparer cette approche quasi mystique qui marquera toute sa carrière. Très vite, le piano acoustique devient son terrain d’élection : un espace d’exploration où il engage son corps entier, jusqu’à entrer en véritables transes lors de ses concerts. Ce rapport organique à l’instrument restera sa marque, même lorsqu’il s’aventure plus tard — et avec une prudente curiosité — dans les labyrinthes des synthétiseurs.
De 1978 à 1981, il mène la section musicale de l’Atelier Danse Contemporaine du SERMAC.

Le temps qui passe
Préface
En Martinique, les fêtes de Noël tiennent une place toute particulière dans le cœur de la population. Dès les premières notes de cantiques qui résonnent sur les ondes, l’île entière entre dans une période de ferveur, de partage et de chaleur humaine. Noël, ce n’est pas seulement un rendez-vous religieux : c’est un moment où, par delà les croyances particulières, les familles se rassemblent, où les quartiers s’illuminent, où les traditions culinaires ressurgissent et où la musique devient un véritable lien entre générations. Les chanté nwel, avec leurs refrains créoles, leurs tambours et leurs voix puissantes, rappellent que cette fête est un pilier culturel, un héritage vivant transmis d’aîeux en petits-enfants.
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— Patrice Kanndèl Edouard (1) —
Procès de la télé française
— Par Sarha Fauré —
Comment rendre visible une maladie longtemps ignorée et encore trop mal diagnostiquée ? C’est la question à laquelle tente de répondre Vivre avec l’endométriose, documentaire réalisé par Léa Ménard et produit par « Beau comme les Antilles », avec la participation de France Télévisions – Pôle Outre-mer. Le film, tourné au cœur des territoires ultramarins, sera projeté en avant-première dans plusieurs communes de Martinique début décembre, en présence de la réalisatrice et de Nataly Dabon, patiente experte et présidente de l’association Endo Form 972.

— Par Jean Gabard —
— Par Florent Grabin, Président de l’Association écologique P.U.M.A. —
Hier soir, 2 décembre, Tropiques-Atrium — l’ex-CMAC qu’elle dirigea pendant plus de trente ans — a ouvert ses portes pour un hommage émouvant à Fanny Auguiac. Dans une salle à moitié remplie mais profondément recueillie, plusieurs grandes figures de la scène artistique martiniquaise se sont succédé pour saluer celle qui a tant marqué la vie culturelle de l’île. Alex Bernard, Alain Jean-Marie, Claude Césaire, Ronald Tulle, Micky Téléphe, Dominique Bougainville, Tony Chasseur ou encore Malavoi, etc. ont chacun rappelé, par leurs mots ou leur musique, l’empreinte inaltérable qu’elle laisse derrière elle.
— Collectif (*) —
— Par Gary Klang —
Collection : La philosophie en commun
Pédagogie
Des musiciens se réunissent pour une jam conviviale et inspirée, imaginée comme une salutation musicale pleine d’affection, de respect et de complicité, à
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Les peines prononcées le 17 novembre 2025 dans l’affaire du
— Par Jean-Bernard Bayard —