La Mairie de Paris salue la mémoire de la « Mulâtresse Solitude », figure guadeloupéenne de la résistance des esclaves noirs.
Un hommage parisien, d’après le site ActuParis et Le Monde
Samedi 26 septembre 2020, Anne Hidalgo, maire de Paris, et l’acteur Jacques Martial, son adjoint chargé des Outre-mer, inaugureront le « Jardin de la Mulâtresse Solitude » (aux pelouses Nord de la place du Général Catroux, dans le 17e arrondissement).
Il s’agit, pour Paris, de rendre un hommage public à cette héroïne de l’histoire, comme l’ont fait précédemment Les Abymes, en Guadeloupe, où l’on recense une rue de la Mulâtresse Solitude, une école du même nom, et une statue de l’héroïne. Anne Hidalgo ne s’en tiendra pas là : selon le site LCI, la ville prévoit d’ériger aussi, dans le futur une statue à l’effigie de Solitude, presque à la place d’une autre fondue sous l’occupation nazie, celle du général Dumas, premier général français ayant des origines afro-antillaises, et père de l’écrivain Alexandre Dumas. Une décision hautement symbolique : « Ce sera la première statue de femme noire à Paris », se félicite l’acteur guadeloupéen Jacques Martial, nouvel adjoint chargé des Outre-mer.


Les temps sont difficiles, chantait Léo Ferré… alors évadons-nous en compagnie des chanteurs et des poètes, rêvons un peu, avec Jean-Louis Aubert et le groupe Téléphone, d’un autre monde où la Terre à nouveau tournerait rond… où des polémiques – tantôt enflammées jusqu’au ridicule – n’auraient plus pour sujet le port ou non du masque, la crédibilité ou non d’un Professeur Raoult, la légitimité de Madame ou Monsieur le Ministre “de”…, toutes questions suscitant autant de commentaires qu’une nouvelle affaire Dreyfus ! Le débat dans la presse est aujourd’hui lancé sur le sort qu’il serait bon de réserver aux tristes mais célèbres cendres d’un couple éphémère, à tort ou à raison mythique, à deux icônes de nos manuels scolaires en vigueur : qui n’a pas autrefois frémi d’émotion, ou transpiré à en retenir les vers pour ce qui était la traditionnelle heure de récitation, sur Le dormeur du Val de l’un, Le ciel est par-dessus le toit de l’autre ? Et si c’était là tout bonnement l’occasion pour chacun d’aller découvrir ou relire, débarrassé de toute injonction pédagogique, les merveilles engendrées par Verlaine et Rimbaud – les poètes, pas les hommes dont peu nous importe la vie intime ?
« Femmes au-delà des Mers »
— par Janine Bailly —
Ils sont désormais quatre, quatre seulement à avoir reçu deux fois le prestigieux Prix Pulitzer de la fiction : Booth Tarkington, William Faulkner, John Updike et, en mai dernier, Colson Whitehead. À cinquante ans, l’écrivain new-yorkais à dreadlocks est propulsé “superstar” des lettres américaines. Au vu de ce constat, il affirme avec humour : « Je n’avais jamais entendu parler de Tarkington. Et je n’ai lu aucun roman de Faulkner ou d’Updike depuis mon adolescence. Ce qui nous rapproche ? Je dirais que nous écrivons ou écrivions tous les quatre en anglais. » À son actif, une quinzaine de livres, qui réfléchissent à l’identité et aux traumatismes collectifs américains. Voici quatre ans déjà que le plus connu d’entre eux, Underground Railroad, publié chez Albin Michel, a définitivement mis au tout premier rang cet auteur, élevé dans une famille bourgeoise du nord de Manhattan, passé par Harvard puis par la rédaction du journal hebdomadaire de New York, The Village Voice.
Menacé de mort parce qu’il demande une enquête internationale sur les viols et mutilations de guerre commis par les milices dans son pays, le docteur Denis Mukwege est retranché dans l’hôpital de Panzi, où il exerce et répare les femmes violées et mutilées par les milices de la région. Son amie, la psychiatre française Muriel Salmona, a lancé une 
Auteur-compositeur-interprète, réalisateur et producteur de cinéma, Erick Jean Marie signe son premier long métrage, « Insurrection », inspiré des événements de 1870 sur l’île de la Martinique. Une île, alors colonie française, et qui fut « au bord de l’indépendance. »
Le Fado, musique typique portugaise, peut se découvrir de nouveau à Paris
La famille de Chadwick Boseman a annoncé sa mort, ce vendredi 28 août 2020. L’acteur américain s’est éteint prématurément, à son domicile de Los Angeles, avec sa femme et ses proches à ses côtés, après avoir lutté pendant quatre ans contre la maladie, précise un communiqué publié sur son compte Twitter. Il n’avait jamais publiquement parlé de son état, et avait continué à tourner sur les plateaux des grands films hollywoodiens tout en subissant « d’innombrables opérations et chimiothérapies… c’était un vrai combattant. Chadwick a persévéré à travers tout cela », disent ses proches.
Une sorte d’éphéméride particulier, pudique et émouvant… François Morel n’aurait pu rendre plus bel hommage à sa mère Suzanne, qui vient de partir sans lui vers d’autres cieux, vers d’autres aventures…
Christopher Nolan : Son dernier film, “Tenet”, est en salles depuis le 26 août et constitue l’évènement majeur de cette fin d’été dans le monde du cinéma. Cependant, les interrogations demeurent : le cinéaste-démiurge a-t-il vraiment révolutionné les blockbusters ou n’est-il qu’un Steven Spielberg au (tout) petit pied ? Ça se discute…
Le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer a finalement annoncé que l’obligation de porter le masque concerne tous les enseignants, y compris en maternelle. Les relations entre les élèves et leur professeur s’en trouveront affaiblies, regrette l’enseignant et essayiste Jean-Paul Brighelli.
Chaque dimanche, depuis le 9 août, Colette Césaire nous propose une émission audionumérique, qu’elle a imaginée et qu’elle réalise sur sa chaîne YouTube. Dans la bande-annonce, elle nous dit avoir voulu « une série de lectures bienfaisantes, un moment d’écoute, d’évasion littéraire et poétique ». Se référant au poème « Élévation » de Baudelaire — Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides / Va te purifier dans l’air supérieur / Et bois, comme une pure et divine liqueur, / Le feu clair qui remplit les espaces limpides — elle choisit de baptiser cette série d’un beau nom qui fait rêver, évocateur de contes d’Orient et de Mille et une Nuits, « Le Tapis Volant ». Car dit-elle, « quoi de meilleur qu’un tapis volant pour explorer les espaces limpides (…) Sur mon tapis volant, nous voyagerons de texte en texte et respirerons un air neuf qui, je l’espère, vous enchantera le cœur et l’esprit pour des lendemains meilleurs ».
Après la traditionnelle pause estivale, l’émission de la chaîne France 5, « La Grande Librairie », fait son retour sur le petit écran, ce mercredi 2 septembre 2020, à 20h50. S’il m’arrive de penser que François Busnel développe une légère tendance à porter au pinacle les invités qu’il reçoit, de sorte qu’ayant parfois été déçue — chat échaudé craint l’eau froide — je ne me précipite plus dans ma librairie de cœur pour y acquérir, tout esprit critique endormi, les ouvrages par lui conseillés, il faut bien lui reconnaître un enthousiasme communicatif, et le mérite de tenir pour une treizième saison déjà la seule chronique littéraire populaire et de qualité, que nous offre le paysage audiovisuel français. Présentateur dynamique et souriant, François Busnel rend accessible au plus grand nombre les auteurs contemporains, dévoilant
Fatima Ouassak est politologue, cofondatrice et porte-parole de
À l’occasion des vingt ans du rapport de
Qui est Gladys ?
Alors que le public tarde à retrouver le chemin des salles obscures, que certaines, faute de public, se sont vues contraintes de refermer leurs portes, quelques festivals de cinéma sont maintenus à l’automne 2020.
Le Biguine Jazz Festival
, l’empêcheur de penser en rond
Ancien lavoir de la fin du 19ème siècle,
Fondée en 2016 par Olivier Tharsis et Chrystelle Merabli, collectionneurs originaires de Guadeloupe, «