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Les perturbateurs endocriniens affectent le comportement des petits garçons

— Par Delphine Perez —
Hyperactivité et troubles relationnels… Les dangers de l’exposition pendant la grossesse aux phénols et phtalates sont confirmés par l’Inserm.

L’exposition pendant la grossesse à certains phénols et phtalates est associée à des troubles du comportement des garçons entre 3 et 5 ans, révèle une étude de l’Inserm, l’Institut national de la santé et de la recherche médicale français. Les composés «les plus préoccupants à cet égard sont le bisphénol A, le triclosan et le di-n-butyl phtalate ou DBP», précise l’Inserm dans un communiqué.

Des composants que l’on retrouve dans les vernis, savons, PVC et colles

Le bisphénol A a été interdit de tous les contenants alimentaires en France en janvier 2015, une date ultérieure à la réalisation de cette étude. Le triclosan est un agent antibactérien retrouvé dans certains dentifrices et savons. Le DBP est utilisé comme plastifiant dans les plastiques de type PVC, certaines colles, vernis à ongles et laques pour les cheveux.

L’étude, menée par l’équipe de Rémy Slama, de l’Institut pour l’avancée des biosciences à Grenoble, a porté sur 529 petits garçons de la cohorte mère-enfant Eden, mise en place par l’Inserm.

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À propos des perturbateurs endocriniens

— Par Florent Grabin, président de l’association écologique PUMA (Pour une Martinique autrement) —

Depuis plus de vingt ans, le Pr Sultan (1) travaille sur les conséquences des perturbateurs endocriniens sur l’Homme et, comme bon nombre de chercheurs, il a toujours accompagné PUMA dans sa démarche de protection écologique de notre environnement. Tous ces chercheurs ont pu mettre en évidence les différentes molécules très dangereuses pour la population et son milieu naturel. Grâce à ces informations, nous avons accompagné des professionnels de l’agriculture qui ont pris conscience de ce péril ; ce qui leur a permis de procéder au retrait des différents produits dangereux, singulièrement dans la production de la banane.

Très récemment notre environnement a radicalement changé : alimentation industrielle, hygiène, mondialisation et standardisation de tous les objets courants, mélange des populations ; et pourtant ces dernières sont sujettes à de nouvelles pathologies insidieuses dites « émergentes » que les enquêtes épidémiologiques attribuent, pour une très grande part, à l’action de ces perturbateurs chimiques.

Les plus sournois d’entre eux agissent sur notre système endocrinien ; ce système d’organes présents dans le corps humain, mais qui agissent de concert pour adapter en permanence notre fonctionnement aux besoins et contraintes de l’environnement.

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À propos des perturbateurs endocriniens.

—-Par Florent Grabi, président de l’ASSOPUMA —

Depuis plus de vingt ans, le Pr SULTAN (1) travaille sur les conséquences des perturbateurs endocriniens sur l’Homme et, comme bon nombre de chercheurs, il a toujours accompagné PUMA dans sa démarche de protection écologique de notre environnement. Tous ces chercheurs ont pu mettre en évidence les différentes molécules très dangereuses pour la population et son milieu naturel. Grâce à ces informations, nous avons accompagné des professionnels de l’agriculture qui ont pris conscience de ce péril ; ce qui leur a permis de procéder au retrait des différents produits dangereux, singulièrement dans la production de le banane.

Très récemment notre environnement a radicalement changé : alimentation industrielle, hygiène, mondialisation et standardisation de tous les objets courants, mélange des populations ; et pourtant ces dernières sont sujettes à de nouvelles pathologies insidieuses dites  »émergentes » que les enquêtes épidémiologiques attribuent, pour une très grande part, à l’action de ces perturbateurs chimiques.

Les plus sournois d’entre eux, agissent sur notre système endocrinien ; ce système d’organes présents dans le corps humain, mais qui agissent de concert pour adapter en permanence notre fonctionnement aux besoins et contraintes de l’environnement.

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Perturbateurs endocriniens : les manipulations des « marchands de doute »

— Par Collectif —

Près de cent scientifiques dénoncent la fabrication du doute par les industriels, déjà à l’œuvre dans la lutte contre le changement climatique.

Depuis des décennies, la science est la cible d’attaques dès lors que ses découvertes touchent de puissants intérêts commerciaux. Des individus dans le déni de la science ou financés par des intérêts industriels déforment délibérément des preuves scientifiques afin de créer une fausse impression de controverse. Cette manufacture du doute a retardé des actions préventives et eu de graves conséquences pour la santé des populations et l’environnement.

Les « marchands de doute » sont à l’œuvre dans plusieurs domaines, comme les industries du tabac et de la pétrochimie ou le secteur agrochimique. A elle seule, l’industrie pétrochimique est la source de milliers de produits toxiques et contribue à l’augmentation massive des niveaux de dioxyde de carbone atmosphérique, à l’origine du changement climatique.

La lutte pour la protection du climat est entrée dans une nouvelle ère avec l’accord de Paris de 2015, malgré la farouche opposition de climatosceptiques sourds au consensus établi par les scientifiques engagés pour travailler dans l’intérêt général.

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Chlordéone : « Nou pa ké moli ba yo»

— Le n° 338 de « Révolution Socialiste », journal du G.R.S. —

Ce slogan, martelé dans le chant qui devient de fait, l’hymne du combat antichlordécone, a retenti samedi 24 février à Basse-Pointe.

Dans ce haut lieu, parmi d’autres, de l’empoisonnement au chlordécone, le Collectif Matinik Doubout-Gaoulé kont Chlordécone poursuivait son action de terrain, visant à collecter des constitutions de partie civile pour l’appel interjeté contre le non

Lieu, mais aussi à informer, à échanger, à mesurer chaque jour mieux, la réalité toujours présente de la catastrophe que certains voudraient faire passer pour une affaire réglée.

De fait, une cinquantaine d’habitants et d’habitants de la région sont venu-e-s, avec leurs pièces d’identité, pour entamer la démarche judiciaire. Les contacts faits à cette occasion ont permis de constater des taux de contamination très inégaux et parfois faramineux.

Trois jours avant, une conférence de presse suivie par Martinique 1ère et France-Antilles, a permis de rendre compte, avec la participation solidaire du maire du Lamentin, de notre soutien à la proposition de loi du député Califer, visant à faire reconnaître officiellement la responsabilité de l’État dans la catastrophe, d’évoquer, avec Sabrina Cajoly, la dimension internationale de nos actions.

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En finir avec le tabou des règles !

Agissons concrètement !

Les ragnanas”, “être indisposée”, “les anglais ont débarqué”, “les chutes du Niagara”… Vous savez ce que ça signifie ? Nous les femmes oui !

Il existe plus de 5 000 expressions dans le monde pour parler des règles sans les nommer !

Encore trop de filles, y compris chez nous, ont leurs règles pour la 1° fois dans la surprise, l’angoisse, la honte, l’inconfort, les injonctions…

C’est dire combien ce sujet, quoi qu’on en pense, reste encore tabou.

C’est la raison de la Journée mondiale de l’hygiène menstruelle, le 28 mai.

L’instauration de cette journée date de 2014.

Pourquoi le 28 mai ?

Parce que c’est une date symbolique :

  • Le 28ème jour du mois, parce que c’est la durée moyenne d’un cycle menstruel.

  • Le mois de mai est le 5ème de l’année, soit le nombre de jours moyen de la durée des règles.

Son but est de rompre le silence sur la gestion de l’hygiène menstruelle., et d’interpeller les décideurs afin d’améliorer la vie des personnes pendant leurs règles.

  • Parce que la santé menstruelle est une question d’hygiène et de dignité, mais aussi qu’une mauvaise santé et hygiène menstruelle entravent les droits fondamentaux des femmes

  • Parce qu’elle concerne directement plus de la moitié de la population de notre pays et du monde.

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Dormez braves gens ! on s’en occupera Demain…

—Par Florent Grabin, président de l’association écologique P.U.M.A.—

Dormez braves gens ! nous ferons DEMAIN le nécessaire et d’un seul coup… pas nous bien sûr, mais… nos enfants, car il faudra bien qu’ils se débrouillent s’ils veulent continuer des vies acceptables ! C’est le message que nous pouvons entendre dans la sournoiserie ambiante dans nos instances.

Prenons le cas de l’Eau au niveau mondial dans toute son acception : qu’elle vienne du ciel, de nos bassins versants, de son traitement sanitaire ou de nos plages, il y a une attaque permanente qui la rend agressive et destructive. Finalement, elle commence à se manifester dangereusement en participant au dérèglement climatique, le constat a été fait il y a 4 ans depuis rien n’a évolué… sauf les glaciers qui maintenant basculent dans de l’eau plus chaude qu’imaginée et avec des circulations dans leurs pieds plus puissantes que prévue …

Les grands référents nous informent que l’élévation du niveau de la mer se fait plus rapidement, les Îles sont les plus menacées. Cependant nos dirigeants, ils nous disent sournoisement Dormez braves gens ! on s’en occupera DEMAIN.

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Confitures aux pesticides : le constat alarmant de 60 Millions de consommateurs

Dans le numéro d’avril, le magazine 60 Millions de consommateurs a épinglé des pots de confitures contenant des pesticides.

Lors d’un comparatif de 40 confitures vendues en grande surface (Intermarché, Auchan, Carrefour…) dont plusieurs grandes marques goût fraise et abricot, le magazine 60 Millions de consommateurs a mis le doigt sur des pots de confitures contenant des pesticides en grande quantité. Pas moins de 600 pesticides différents ont été détectés dont certains sont interdits dans l’Union européenne.

« Nous avons retrouvé 15 molécules différentes d’insecticides et de fongicides dans 22 des 40 références analysées », peut-on lire dans les colonnes du dernier numéro du magazine de consommation, dont les conclusions sont alarmantes.

Pesticides dans les confitures : voici les plus nocives

D’après le banc d’essai de 60 Millions de consommateurs, ce sont les confitures d’abricot qui contiennent le plus de pesticides. « Les fraises, cultivées le plus souvent hors sol, bénéficient d’un environnement plus contrôlé », explique-t-on.

Les pires pots analysés par les journalistes sont : le pot de confiture d’abricots Auchan La Gourmande, Confipote 65 % de fruits, Gerblé sans sucres ajoutés et Intermarché Paquito extra. 

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Produits chimiques dans les fournitures scolaires : l’Anses a enquêté

Perturbateurs endocriniens, produits chimiques néfastes… que sait-on vraiment de la composition des fournitures scolaires ? L’Anses a voulu en savoir davantage.

— Par The Conversation —

Septembre est traditionnellement un mois de retour en classe, qui se traduit dans les commerces par un rayon papeterie et autres fournitures plus dense qu’à l’ordinaire. Or, depuis quelques années, la rentrée s’est accompagnée de plusieurs études conduites par le Danish Environmental Protection Agency, l’Ademe, l’UFC Que choisir ou encore 60 Millions de Consommateurs qui ont mis en évidence la présence ou l’émission de substances chimiques (notamment des phtalates, du formaldéhyde, des substances allergisantes, etc.) dans les fournitures scolaires ou de bureau. Des signaux qui ont poussé l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) à s’autosaisir sur le sujet.

96 alertes ont été signalées depuis 2004 autour de la colle. Certaines contenaient du chloroforme, du toluène et d’autres du benzène. Quang Vinh Tran/Shutterstock

Inhalées, ingérées ou en contact avec la peau, ces substances chimiques peuvent pour certaines entraîner des effets sur la santé : certains phtalates (utilisés comme plastifiants) peuvent être toxiques pour la reproduction ou des perturbateurs endocriniens, etc. 

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La gestion de l’eau passe par le débat institutionnel.

— Par Florent Grabin, président de l’association écologique P.U.M.A. —

Au moment où le débat institutionnel nous est de nouveau resservi, nous, PUMA, avons fait un début de proposition que nous venons détailler par la présente. Nous n’avons pas la prétention de nous autoproclamer Juriste ou Scientifique ; par contre nous avons toujours été accompagnés par ces derniers reconnus mondialement.   

Nous avons souvent mis en évidence l’existence du biofilm chimique à l’intérieur des canalisations de transport de l’Eau de boisson et, comme souvent, en Martinique, nous nous heurtons au refus de la prise en compte de la littérature scientifique. Il faut rappeler que notre Eau « propre à la consommation humaine » provient à plus de 90 % de nos Rivières. À ce jour, certains des six périmètres de protection des captages ne sont toujours pas mis en place, singulièrement dans les bassins versants qui se situent dans la production de bananes se trouvant être la plus grosse consommation de pesticides et autres produits chimiques. Afin de protéger cette production, le choix politique a consisté à ne pas se conformer à la réglementation mise en place pour éviter les dangers de ces polluants.

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Pesticides : 50 % des fruits et légumes sont contaminés, voici les plus à risque

L’association UFC-Que-Choisir publie une étude qui révèle que plus de la moitié des fruits et légumes vendus en France contiennent des pesticides à risque.

— Par Florence Santrot —

Une fois de plus, l’UFC Que Choisir nous rappelle l’importance de bien choisir ce que l’on met dans nos assiettes. L’association de consommateurs vient de publier une étude sur les fruits et légumes vendus en France, étude qui se base sur une analyse critique des 14 000 contrôles sanitaires officiels sur les aliments vendus en France. Il apparaît que la moitié des fruits et légumes commercialisés dans l’Hexagone contient des pesticides à risque, potentiellement dangereux pour la santé.

Plus de 50 % des fruits et légumes sont contaminés par des pesticides “suspectés d’être cancérogènes, toxiques pour la reproduction ou l’ADN ou perturbateurs endocriniens, explique l’UFC Que Choisir dans un communiqué. Concrètement, via son Observatoire des pesticides, l’association a croisé les résultats d’analyses de plus de 5 000 aliments d’origine végétale, réalisées en 2019 par les autorités françaises, avec la liste des substances considérées comme possiblement, probablement, voire sans aucun doute dangereuses par les agences réglementaires françaises ou européennes.”

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La pollution en Martinique en question.  

— Par Florent Grabin, Président de l’association écologique P.U.M.A. —

En matière de pollution chimique la Martinique n’est pas face à une page blanche, durant des années nos agriculteurs ont épandu sur leurs propriétés des produits dangereux, Pierre DAVIDAS (actuellement décédé) Robert RANCIO et Florent GRABIN votre serviteur, ont, avec l’association écologique APPELS pris de grands risques pour faire comprendre qu’il fallait passer à des méthodes alternatives ; nous avons été vilipendés, traînés dans la mangrove de la discrimination, du dénigrement, mais nous avons résisté, nous, PUMA, avons le devoir moral de ne pas laisser travestir l’Histoire sur la question de l’usage des pesticides, tant chez nous qu’au niveau international.

Sans tenter de chercher à comprendre, certains récupérateurs ont fait de la Chlordécone leur fond de commerce, d’autres se sont autoproclamés grands sachants. Profitant de la division ambiante entre importateurs, utilisateurs et consommateurs, l’Etat nous a enfermés dans le couloir de cette seule molécule.

Constatant qu’il y avait de la part de l’État un refus catégorique de parler de l’ensemble des pesticides, nous avons toujours refusé de participer aux différents plans Chlordécone en Préfecture, où les Services de l’État se servent des participants comme faire valoir et caution dans ce mensonge politique et scientifique.

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Un tiers des produits ménagers « potentiellement nocifs » alerte 60 Millions de consommateurs

75% des lingettes désinfectantes pour WC et multisurfaces contiennent trop de produits nocifs, voire très nocifs pour la santé ou pour l’environnement.
Un tiers des produits ménagers contient une quantité importante de substances « potentiellement nocives », selon une étude menée par le magazine de protection du consommateur 60 Millions de consommateurs, et publiée jeudi 9 décembre.
Le magazine édité par l’Institut national de la consommation (INC) a étudié la composition de 119 produits nettoyants de 52 marques achetés en avril et en juillet 2021, en se basant sur les étiquettes, les listes d’ingrédients publiés par les industriels sur leur site et des fiches de données de sécurité, qui indiquent la concentration des substances. Il a ensuite attribué à chacun un « Ménag’Score » pour les évaluer sur une échelle de A à E, de « produits à utiliser sans réserve » à « produits fortement déconseillés, trop de substances problématiques ».

La liste noire des produits ménagers les plus dangereuxpar Capital

Au total, 39 références sont déconseillées car notées D ou E. Elles contiennent une quantité importante de substances irritantes ou allergisantes, comme certains parfums, ainsi que des substances « très nocives pour la santé ou pour l’environnement », dont certaines sont soupçonnées d’être cancérogènes, mutagènes, toxiques pour la reproduction ou d’être des perturbateurs endocriniens.

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Ça passe par le robinet.

— Par Florent Grabin, Président de l’Association écologique P.U.M.A. —

Au moment où le débat international sur le biofilm chimique à l’intérieur des canalisations de transport de l’Eau de boisson, comme d’habitude en Martinique nous nous heurtons au refus de tenir compte de la littérature scientifique.

Malheureusement, ce sont toujours les mêmes, bardés de diplômes, payés grassement pour produire les bonnes informations à destination de nos décideurs qui viennent polluer les résultats. A l’heure de l’accès à expertise indépendante, les différents donneurs d’ordres refusent de trancher pour protéger la santé de la population, accepter la réalité ne se fait malheureusement que quand on aligne les cercueils en nombre impressionnant.

Cela fait des années qu’il est mis en évidence la présence de pesticides dans l’eau du robinet du consommateur, des analyses de l’ARS sont venues le confirmer suite à nos actions. Forts de ces résultats, nous avons rencontré le Président de l’Union du Groupement des Producteurs de bananes de Guadeloupe et Martinique, pour l’inviter à nous accompagner dans le retrait des pesticides dans la production de la banane.

Depuis, nos deux Îles ont au niveau mondial réduit de plus de 75 % l’usage de ces produits de synthèse chimique dans cette production, malheureusement nous avons échoué au niveau de nos différentes collectivités qui ont en charge la gestion de l’Eau.

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L’empoisonnement au chlordécone, une machination aux conséquences dramatiques

Par Julien Sartre —

Sols, embouchures de rivières, plages : aux Antilles françaises, tout a été dévasté par le pesticide cancérogène utilisé pour éradiquer un ravageur qui menaçait les bananeraies. L’administration en a autorisé l’épandage, préférant la survie de l’économie de plantation à celle de la population.

Réunion, Mayotte, Guadeloupe, Martinique (France).Parfois, la machine économique s’enraye : les chiffres et les statistiques qui forment son carburant cessent d’être ceux du « développement », du profit, de l’emploi, de la consommation, des importations, pour devenir les indicateurs froids et macabres d’une crise sanitaire. Aux Antilles françaises, la catastrophe due à l’épandage de pesticides à base de chlordécone est toujours en cours. Elle présente même parfois de troublantes similitudes avec la crise du Covid-19, qui secoue la planète entière depuis le début de l’année 2020.

« Venez vous faire dépister », « se dépister, c’est se protéger », « les tests sont gratuits pour votre tranche d’âge » : depuis février 2021, les autorités sanitaires martiniquaises ont lancé une grande campagne de prévention à propos de l’empoisonnement des terres et des sols.

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L’inquiétant déni de réalité va -t- il finir par miner l’économie de la Martinique et de la Guadeloupe ?

—Par Jean-Marie Nol—

Aujourd’hui, on se désole partout à travers le monde, de ce que l’économie soit une des principales victimes collatérales de la pandémie actuelle.
De fait, rien n’est plus vrai pour la Martinique et la Guadeloupe qui ont connu en 2020 une croissance négative , et pourtant les martiniquais et guadeloupéens persistent à ne pas comprendre qu’il faut mettre le paquet sur la vaccination pour éviter un nouveau confinement qui serait cette fois catastrophique pour l’économie et donc in fine pour l’emploi. En effet, si rien ne bouge au niveau de la vaccination , c’est le mur des faillites d’entreprises et d’un chômage de masse qui nous guettera fin 2021. C’est là avec le risque d’une nouvelle vague imputable aux variants, une question de bon sens et d’intelligence pratique pour préserver la cohésion sociale . Pourquoi faire état de l’intelligence et faire appel au bon sens du citoyen lambda ?
Tout simplement parce qu’il y a des interactions puissantes avec la vaccination et l’économie. Le niveau d’intelligence baisse de façon inquiétante dans le monde, et la Martinique tout comme la Guadeloupe ne font pas exception à la règle.

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Martinique : le silence…

Par Florent Grabin, Président de l’Association écologique P.U.M.A. —

De plus en plus le silence s’installe dans notre Martinique, ceci devrait nous interpeller, d’autant plus que, concernant de nombreuses personnes, sous couvert d’appartenance à des clubs ou obédiences, ce silence est très précieux, ce qui conduit dans certains cas, à faire de nous des victimes. 

Nous retenons que le silence provoque l’indifférence si on le laisse trop s’imposer à nous ; les différentes dérives auxquelles nous assistons actuellement, touchent toutes les familles, sur le plan moral, économique, sanitaire, environnemental, social, etc.

Sur le plan moral, le silence a permis la montée d’actions pilotées par des ‘’Khmers verts’’ qui s’arrogent tous les droits en se transformant en justiciers. Dans le même temps, ils parviennent à manipuler nos jeunes qui n’ont pas suffisamment de recul pour comprendre qu’ils sont les victimes de leur incompétence ; de ce fait les jeunes ont compris que pour ‘’s’en sortir’’ il faut quitter le bateau Martinique, ce qui conduit inévitablement à l’inversion de la courbe des âges, du simple fait qu’ils enfantent tous hors Martinique. 

Sur le plan économique, le silence assourdissant nous a fait reculer considérablement.

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Nous tenons encore debout

— Par Florent Grabin, Président de l’Association P.U.M.A. —

Selon le Professeur en biologie moléculaire, Gilles-Éric SERALINI, si nous parvenons à tenir debout, c’est parce que nous avons une énergie fantastique de communication entre toutes nos cellules, un réseau à la fois électromagnétique et chimique, qui permet aux cellules de rester en cohésion et en harmonie.

Pour le Pr Gilles-Eric SERALINI, que se passe-t-il lorsqu’on interfère dans ces réseaux, comme le font par exemple les pesticides ou les perturbateurs endocriniens ?

‘’On se désorganise petit à petit et ça se traduit par toutes sortes de pathologies de la communication cellulaire, c’est le cas de la plupart des cancers, des maladies nerveuses, des maladies immunitaires, des allergies et des maladies hormonales.’’
D’après le scientifique, on ne peut pas expliquer l’augmentation de ces pathologies par des mutations génétiques, qui ne seraient arrivées moins de 50 ans dans la population mondiale, ni par une recrudescence de nouvelles bactéries, ni de nouveaux virus ; en revanche, lorsqu’on soumet des rats aux pesticides de manière chronique, on constate qu’on peut provoquer toutes ces maladies ; ce lien évident, les autorités continuent pourtant de le nier.

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L’eau… la grande incurie politique.

— Par Florent Grabin, Président de l’association écologique P.UM.A. —

L’Eau, cet important constituant biologique, essentiel pour tous les organismes vivants, a été polluée en Martinique, par des résidus pesticides utilisés dans les bassins versants des captages des usines de production de notre Eau de boisson.

Lors de nos échanges avec Monsieur le Préfet, le 24 janvier 2018, nous l’avions informé de notre inquiétude sur le relargage des molécules autres que la Chlordécone, dans l’Eau au robinet du consommateur, sa réponse nous a rassurés et nous lui avons indiqué que nous l’accompagnerions dans ce programme de la bonne gestion écologique de l’Eau.

Le lundi 4 novembre 2019, nous avons été reçus avec une délégation de la société civile par Monsieur le Directeur de l’ARS accompagné de ses services, cet échange fut très fructueux et enrichissant ; nous avons pu exposer, sans concessions, notre inquiétude sur les ‘’effets cocktail’’ des pesticides se trouvant dans l’Eau au robinet du consommateur.

Nous avons fait savoir que ce qui se passe actuellement sur les réseaux sociaux est déplorable ; attaques permanentes des services de l’ARS ; nous condamnons cette attitude pitoyable, d’autant plus que les fausses informations propagées brouillent les messages officiels à destination de la population.

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Pesticides : passer du discours aux actes!

— Par Florent Grabin Président de P.U.M.A.

Lettre ouverte à Monsieur le Directeur général de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail,

La Préfecture nous a informés de votre venue en Martinique et de votre participation au COPIL du 1er juillet 2019, c’est avec le plus grand intérêt que nous souhaitons avoir votre regard sur la pollution chimique aux pesticides.

C’est avec insistance que nous persistons à ne pas être caution de la logique de l’Etat qui consiste à ne travailler que sur la molécule Chlordécone, sans tenir compte des autres pesticides organochlorés, qui sont présents dans la nourriture importée ou produite localement, sans occulter la molécule Glyphosate qui représente 41,5% de la préparation Roundup Pro 360 et en constitue la substance active, tandis que le composé d’ammonium quaternaire en représente 9,5%.

Dans le même temps, l’annexe VI du règlement n°1272/2008 classe la Glyphosate dans la catégorie H411 « toxique pour les organismes aquatiques – Entraîne des effets néfastes à long terme. » et la fiche de sécurité du Roundup Pro 360 indique que le composé d’ammonium quaternaire a une « toxicité chronique aquatique ».

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La chlordécone et le cancer de la prostate : pour plus de transparence!!

Lettre ouverte à Mesdames et Messieurs les Parlementaires de Guadeloupe et de Martinique.

Depuis quelques temps il y a un emballement médiatique sur la question de l’absence de lien entre la Chlordécone et le cancer de la prostate, propos tenu par Monsieur le Président de la République ; ce dernier, s’il en parle ne devrait pas ignorer les différentes études scientifiques indépendantes qui confirment ce lien.

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Les conseillers de Monsieur le Président de la République devraient l’informer qu’aucune molécule chimique n’agit seule et agit différemment selon le terrain (tous les fumeurs ne font pas un cancer du poumon), ce sujet a déjà fait l’objet de nombreuses études, cette affirmation lui permet de semer le doute, afin d’éviter d’assumer les responsabilités de l’État.

Les assertions péremptoires de certains conseillers éloignent le Président de la République de la vérité, de la réalité et compte tenu d’une probable aggravation des indicateurs (du fait de la bio-accumulation), de la synergie d’action du cocktail de pesticides ingéré.

Rappelons que la Chlordécone est classée 2B, soit cancérogène possible, par la communauté scientifique internationale.

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Non à la polarisation sur le chlordécone.

— Par Florent Grabin pour l’Asso P.U.M.A.— 

Plus de 4 millions de tonnes de pesticides sont utilisées chaque année dans le monde, mais certains pays ont la main particulièrement lourde. De trois millions de tonnes de pesticides utilisées dans le monde en 2001, nous sommes passés à quatre millions en 2016, soit une augmentation de 50 % en 15 ans. Avec 22,9 kg de pesticides utilisés par hectare de terre agricole, le Costa Rica est le champion du monde. Il en déverse pratiquement 10 fois plus sur ses cultures que la France, qui n’en utilise ‘’que’’ 3,7 kg par hectare. Le pays est un gros exportateur de fruits exotiques (banane, ananas, melon…) et de café, des cultures qui exigent une grosse quantité de fongicides et d’insecticides, utilisant ainsi 49 kg de pesticides par an et par hectare de bananes et 30 kg pour l’ananas.

Cette utilisation massive est à l’origine de nombreux problèmes environnementaux et de santé dans le pays : des centaines de cas d’intoxication au ‘’Paraquat’’, chaque année, sont ainsi recensés. Le Costa Rica tente depuis plusieurs années de limiter l’usage de ces substances chimiques avec des interdictions et en prônant de nouvelles pratiques agricoles.

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Chlordécone… un mensonge d’État!

— Par l’association écologique PUMA —

Ce qu’il est bon à savoir : La prostate est une glande de l’appareil reproducteur masculin, elle est située tout juste sous la vessie et, comme un anneau, elle entoure l’urètre, ce canal par lequel l’urine et le sperme sortent à l’extérieur du corps. Le rôle de la prostate est de produire le liquide prostatique, un des composants du sperme avec le liquide séminal et les spermatozoïdes, de stocker temporairement le sperme avant l’éjaculation, puis de se contracter au moment de l’éjaculation, participant ainsi à l’expulsion du sperme.

Les expositions professionnelles aux pesticides suggèrent leur implication en tant que perturbateurs endocriniens dans certains cancers, dont celui de la prostate. Parmi ces pesticides il y a la chlordécone, (classé ‘’cancérogène possible’’ par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) qui est associée à un risque augmenté de cancer de la prostate.

Voilà un pesticide qui est un organochloré comme bien d’autres, que nous avons utilisés tant dans la production agricole locale que nationale et qui fait l’objet d’un délire sans précédent, le tout teinté de mensonges les plus éhontés.

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Chute de l’intelligence : la piste environnementale relancée

Le QI régresse depuis 1995 dans les pays développés. Une étude permet d’attribuer cette baisse à des facteurs environnementaux.

— Par Nathaniel Herzberg —

Le constat est désormais connu, attesté : nos enfants sont plus bêtes que nous et tout porte à croire que leurs enfants le seront plus encore. Une série d’études conduites dans les pays développés a dressé ce triste constat. Suède, Norvège, Finlande, Pays-Bas, Grande-Bretagne, Australie… les observations convergent – même si, dans le cas de la France, la faible taille de l’échantillon fait débat. Seuls les Etats-Unis semblent, pour l’heure, faire exception.

L’origine de cette chute, en revanche, fait l’objet d’une vive controverse. Les uns mettent en avant des causes dites environnementales, terme à prendre au sens large. Selon leur spécialité, ils ­invoquent le dérèglement du système éducatif, le recul du livre, l’omniprésence des écrans, la crise de l’Etat-providence et la souffrance des dispositifs de santé publique, ou encore l’influence des perturbateurs endocriniens sur le développement embryonnaire. Les autres privilégient des explications plus biologiques. Ils avancent l’existence d’un effet dit « dysgénique » (par opposition à eugénique), qui voudrait que les familles les moins intelligentes procréent davantage et fassent donc baisser le niveau.

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Résidus de pesticides : lettre ouverte à nos parlementaires

Par Florent Grabin, PUMA

Au moment où le gouvernement a présenté le 18 janvier 2018 le projet de futur  »PLAN PESTICIDES », (dont la date limite de dépôt des propositions est fixée au 30 mars 2018), nous remarquons qu’aucune communication n’a été faite à ce sujet par les Services de l’État, contrairement à la surmédiatisation sur la molécule Chlordécone, savamment orchestrée en Martinique par nos médias.

Cette manipulation de l’opinion publique, n’est pas recevable et ne peut pas se poursuivre ; d’autant plus qu’au niveau national nous notons dans la Priorité 1 du plan pesticides :  »Il est nécessaire d’interdire rapidement l’usage de tous les pesticides de synthèse dont les substances actives sont les plus préoccupantes pour la santé et l’environnement les cancérogènes, mutagènes et reprotoxiques certains, probables ou possibles ainsi que perturbateurs endocriniens avérés ou suspectés ».

Depuis des années nous vous interpellons sur l’urgence de diminuer très rapidement l’utilisation des substances les plus préoccupantes pour la santé et l’environnement, que nous retrouvons dans l’eau du robinet dans certaines zones de notre département. Dans une étude faite par la Direction de la Santé et du Développement Social en 2008 (document joint), il est écrit :

 »En revanche, il est curieux d’observer la présence d’anthraquinone, diuron et monuron (toujours en dessous des seuils de potabilité) sur le réseau de distribution, puisque ces molécules ne sont pas retrouvées de façon usuelle au niveau de la ressource en eau brute (prise sur la rivière Lézarde ou la rivière Capot).

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