— Par Audrey Loussouarn —
À l’occasion de la Semaine de la presse, des élèves de terminale se sont approprié le format radio afin de partager leur rapport à l’information et à la politique. Alors que certains vont voter pour la première fois dans un mois.
«Romain, dernière fois… » L’enseignante s’impatiente. Le jeune de 18 ans peine à lâcher son portable et à activer le mode avion, qui ne lui est pas familier. Une anecdote pile dans le thème de l’émission de radio qui s’apprête à être enregistrée dans le studio de Radio Clype, nichée à l’étage du lycée professionnel Galilée, dans le 13e arrondissement de Paris. Car, dans ce décor, Eugénie Barbezat, journaliste à l’humanité.fr, a choisi de se pencher sur le rapport à l’information et à la politique – les deux étroitement liés en cette année électorale – de huit élèves en terminale. Justement, parmi eux, qui lit la presse ? Silence. Seul Matteo admet feuilleter « parfois » le Point, que son père lui met à disposition. Quand Ethan, dira-t-il plus tard, se contente de « choper » une édition gratuite de temps à autre, tout en ayant conscience que « lire plusieurs journaux différents » l’aiderait à se « faire une opinion » sur l’actualité.

Berceau de l’humanité, pourvoyeur de force de travail, d’or et de matières premières depuis des millénaires pour les autres continents, l’Afrique a une histoire inscrite dans la dynamique internationale. Panorama d’un continent au carrefour des mondes, à contre-courant des idées reçues.
De la Colombie, à l’honneur sur l’écran de la salle Frantz Fanon ce jour-là, je garderai une image essentiellement douloureuse, deux films s’étant succédé pour dire du monde la face sombre et violente. Et quand bien même à la fin le ciel se fait plus clair, c’est l’image d’une humanité sans clémence qui sous nos yeux a pris corps. Mais ce cinéma-là aussi, en dépit du malaise qu’il peut générer, m’est nécessaire, nourrit ma réflexion et me demande de repenser mon rapport au monde. Aride par ses sujets, il reste œuvre d’art, et non reportage documentaire, par le travail sur le cadrage et la lumière, par un montage fictionnel élaboré, par le talent et la beauté de ses acteurs, parfois si singulière.
S’entrelacent la vie du bagne, la destinée du prisonnier 41143, Dieudonné, et l’histoire du reportage d’Albert Londres pour le Petit Parisien. Les Arènes
L’initiative des Éditions l’Échappée est remarquable. Offrir pour la première fois au public français la Ferme des animaux, de George Orwell, dans sa version comics, telle qu’elle fut transcrite par la propagande antisoviétique, au début des années 1950, une fois l’auteur mort et les droits d’interprétation vendus par sa veuve, manipulée par les agents de l’IRD, le département de recherches et de renseignements – l’équivalent britannique de la CIA.
De Alain Gomis
Le pari était risqué d’organiser une conférence le vendredi gras. Pourtant près d’une centaine de personnes a répondu à l’invitation de l’AMSES (Association Médicale pour la Sauvegarde de l’Environnement et de la Santé). Le professeur Belpomme présentait ses travaux sur l’Electrosensibilité, la sensibilité aux ondes électromagnétiques. Il faut rappeler que professeur Belpomme est un des spécialistes mondiaux de la question et que ses travaux concernent une série de 1300 patients.
Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa.
*** Konpè ! Matjè ! Aktè ! Fòwmatè ! Frè ! Lonnè !!! ***
A l’heure où les mutations économiques et sociales alimentent toutes sortes de préjugés, une initiation aux sciences sociales est plus que jamais nécessaire, expliquent dans une tribune un collectif d’économistes, de chercheurs et de politiques.
De Barry Jenkins
Nous faire, en sus des « films dont on parle », découvrir et aimer des cinémas nouveaux et différents, ou des cinéastes trop peu connus du grand public, loin des blockbusters à l’américaine qui remplissent régulièrement et (trop ?) longuement les salles, telle est une partie de la mission que s’est donnée Steve Zébina, à la tête des RCM. Et quand en début de séance, souvent essoufflé d’avoir couru à ses tâches diverses et variées, il nous livre de façon si communicative ses émotions et coups de cœur, nous ne pouvons qu’adhérer à ses propositions ! J’aimerais en donner pour preuve trois films vus ces lundi et mardi de printemps, trois films qui m’ont émue, interpellée, enrichie et donné un regard neuf sur le monde.
La culture locale est constitutive de l’être, de son bien- être, de sa solidité en un mot le fortifie. Sans ces éléments immatériels qui l’irriguent, il devient vite comme un fruit vidé de sa substance, car la vie n’est pas que matérielle…Beaucoup d’exemples .. . . C’est pourquoi nous parlons de « richesses culturelles …de richesses patrimoniales » ect ….C’est que la culture nourrit et enrichit la vie.
Ce texte a fait l’objet d’une première publication dans la revue Ethnologies volume 28, Numéro 1, 2006, Québec
Après les succès des éditions 2015 et 2016, Acrimed organisera, le 25 mars 2017, la troisième Journée de la critique des médias, de 13h30 à 21h30 au 2 bis rue Mercoeur (Paris 11e, métro Voltaire ou Charonne).
e Anna Rose Holmer
Faute de temps, et parce que d’autres activités culturelles fort intéressantes s’offrent à nous, peu nombreux sont ceux qui pourraient dire « Aux RCM, j’ai tout vu ! ». Consolons-nous en pensant que la qualité est souvent préférable à la quantité !
Au Rond Point à Paris, une pièce de et avec Kery James (rappeur né aux Abymes), créé à la scène nationale bipolaire de Lons le Saunier et Dole. Voilà un beau pari que conduit tambour battant la jeune directrice, petite souris de la culture, vive et futée, en jeans et blouson ( Ah non on ne lui volera pas son fromage !), en donnant carte blanche au metteur en scène sénégalais Jean Pierre Baro fortement impliqué sur des sujets d’engagement politique et citoyen ( discriminations, racisme, identité, dérives du pouvoir…) pour trois spectacles dans la programmation de saison.
Quelle empreinte aura laissé Emmanuelli sur le parti socialiste ? C’est la question posée ce matin après la disparition de l’ancienne figure du parti socialiste. Au moment où le passé de banquier d’un candidat à l’élection présidentielle anime la controverse, on rappelle que le dignitaire socialiste avait eu, lui aussi, de hautes responsabilités à la banque Rothschild avant d’embrasser une longue carrière politique. Sa réputation d’homme de gauche ne s’en sera trouvée nullement altérée. On pourrait également évoquer la condamnation judiciaire de l’ancien trésorier du Parti socialiste, sans pour autant lui reprocher sa probité personnelle. Mais pour un Martiniquais, le nom d’Henri Emmanuelli devrait avoir une consonance particulière.
Avec « Lili » Daniel Mesguich adapte et met en scène avec finesse « Le désespoir tout blanc » de Clarisse Nicoïdski. Catherine Berriane est remarquable en jeune fille attardée.
De Pablo Larraín