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« La bonne histoire de Madeleine Démétrius », de Gaël Octavia

« Pour Amel Aïdoudi »

Collection Continents Noirs, Gallimard

«Mon amie Madeleine m’a demandé d’écrire son histoire. Elle m’a téléphoné et m’a lancé, de but en blanc, qu’elle allait me raconter quelque chose et que j’allais en faire un livre.
D’abord, j’ai pensé : mon amie me demande de raconter son histoire. J’ai souri : mon amie sollicite mes compétences d’écrivaine, mon amie reconnaît mon talent. Puis je me suis rappelé : Madeleine n’est pas mon amie. Pas à proprement parler. Elle l’a été, au lycée. Elle ne l’est plus. Aujourd’hui, ça fait à peu près vingt ans que je n’ai plus revu Madeleine volontairement. Au téléphone, elle a simplement précisé: « C’est quelque chose qui m’est arrivé pour de vrai. Ça fera une bonne histoire. Un livre qui te rapportera de l’argent, je pense. »»
Qu’était-il donc arrivé à Madeleine Démétrius, la Mulâtresse, «fille de médecin, médecin elle-même, bien mariée, légitime», qui méritât que l’on en fasse un livre?
Pour la narratrice, Martiniquaise à l’enfance- pauvre venue s’exiler à Paris, mère célibataire vivant de chick lit, ces retrouvailles sont surtout l’occasion de démêler les fils d’une amitié brisée et d’exhumer de douloureuses questions enfouies, non sans de grandes bouffées d’ironie et de bonheur.

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Une lecture de Gaël Octavia, proposée par Hervé Deluge

Vendredi 30 octobre 2020, à 19 heures, Terre d’Arts vous invite au Domaine de Tivoli, pour une présentation en plein air du travail dirigé par Hervé Deluge, sur le texte de l’écrivaine Gaël Octavia, Cette guerre que nous n’avons pas faite. L’entrée y sera gratuite, avec masque obligatoire.

Au Parc de Tivoli, à Fort de France, le Collectif Terre d’Arts organise divers ateliers de pratique artistique. Son objet : « Fédérer et promouvoir les activités artistiques de ses membres, réunis au sein d’un collectif d’associations culturelles existantes et d’artistes indépendants, chacun pouvant agir de façon autonome ou collectivement, en fonction des accords pris en amont et des objectifs à atteindre (…) Organiser des évènements et des manifestations artistiques et culturelles, mettant en avant l’art, sous toutes ses formes, la danse, les arts plastiques, l’audio-visuel, le cinéma, l’écriture, la musique, le théâtre, etc ; créer des actions de médiation culturelle par la mise en place et la gestion d’ateliers d’initiation et de découverte artistique dans les domaines listés ci-dessus, mais aussi d’ateliers professionnels réservés aux artistes confirmés… »

Gaël Octavia

– Extraits de la biographie : Née le 29 décembre 1977 à Fort-de-France, elle vit et travaille actuellement à Paris.

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Six pièces antillaises présentées au Centre Cuny Martin E. Segal à New-York

Les 2 & 3 décembre 2019

Project Act / New-York

Actions Caribéennes Théâtrales (ACT) propose un dialogue culturel entre les États-Unis et la Caraïbe francophone. ACT vise à sensibiliser et à faire connaître le Théâtre caribéen francophone au moyen de traductions en anglais, de publications et de lectures sur scène.

En explorant la passion et le désir, l’expérience collective des traumatismes et des pertes après une catastrophe naturelle, en dénonçant les violences sociales, raciales et sexuelles, en mettant en scène une vie dramatique et en menant une enquête sur le crime, les dramaturges des Caraïbes nous permettent de voir le multiple et imprévisible de Glissant «Chaos-Monde ». Engagés dans un mélange créatif et innovant de langues (français et créole), ils revendiquent un théâtre politiquement engagé tout en renouvelant l’esthétique dramatique.

Les six pièces sélectionnées seront présentées à New York au Centre Martin E. Segal Theatre, traduites en anglais et publiées dans une anthologie par le Centre Segal à l’automne 2019.

Textes sélectionnés :

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Gaël Octavia : La fin de Mame Baby

Collection Continents Noirs, Gallimard. Parution : 31-08-2017

Le Quartier est une petite ville de banlieue où se croisent les destins de quatre femmes. Mariette, recluse dans son appartement, qui ressasse sa vie gâchée en buvant du vin rouge. Aline, l’infirmière à domicile, qui la soigne et l’écoute. Suzanne, la petite Blanche, amante éplorée d’un caïd assassiné. Mame Baby, idole des femmes du Quartier, dont la mort est auréolée de mystère. À travers la voix d’Aline, de retour dans le Quartier qu’elle a fui sept ans auparavant, les liens secrets qui unissent les quatre héroïnes se dessinent…
La fin de Mame Baby raconte avant tout, avec finesse, grâce et passion, l’art qu’ont les femmes de prendre soin les unes des autres, de se haïr et de s’aimer.

Feuilleter le livre :

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Gaël Octavia : dernières nouvelles de la guerre

« Cette guerre que nous n’avons pas faite »

— par Janine Bailly —

Ce qui frappe dans la pièce de Gaël Octavia, c’est que son propos n’est ni unique ni univoque, mais bien multiple et complexe, de sorte qu’au sortir du spectacle, discussions et échanges ont spontanément éclos sur le parvis de Tropiques-Atrium. Qui avait compris quoi ? Qu’avait voulu dire la jeune dramaturge, sur un sujet aussi vaste, ou malheureusement aussi banalisé, que celui de la guerre ? La guerre était-elle le vrai sujet de la pièce, ou plutôt l’arbre qui cachait la forêt ? Quoi qu’il en soit, une représentation qui suscite les interrogations, qui fait que l’on échange au lieu de se séparer pour vite rentrer dans son chacun chez soi, une telle représentation est forcément de valeur, et propre à nourrir notre réflexion.

Déjà ce pronom « nous » intrigue, inscrit au cœur du titre, en place du « je » qui aurait pu être attendu en corrélation avec la présence sur scène d’un seul acteur, investi de ce long monologue qu’est le texte. Ce « nous » à charge appellative, que ou qui entend-t-il désigner ?

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« Cette guerre que nous n’avons pas faite » de Gaël Octavia

— Par Selim Lander —

Après L’histoire du royaume de Mirpou de Stanislas Sauphanor, une pièce lauréate du concours jeune public d’ETC-Caraïbe présentée récemment à l’Atrium, voici une autre pièce couronnée cette fois par le prix ETC-Caraïbe Beaumarchais. On ne peut que saluer la chance qui est ainsi donnée aux jeunes auteurs antillais qui se sont fait remarquer par la qualité de leurs textes de les voir montés et joués devant leur public, ce qui ne les empêche pas de se produire également sous d’autres cieux.

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RPLL, Carte blanche : Lucette Salibur passe le relai à Gaël Octavia

Rencontres Pour Le Lendemain ( RPLL ) : Gaël Octavia le 16 mai 2017

L’esprit de l’amitié, l’esprit du courage, l’esprit de la persévérance…d’autres encore, tout aussi forts et sincères, ont imprégné la soirée des  Rencontres Pour Le Lendemain  à la Médiathèque Alfred Melon Degras du St Esprit. Exceptionnellement elle n’a pas eu lieu le dernier mardi du mois et les habitués, moins nombreux, peuvent se trouver frustrés de n’avoir pu profiter de la qualité de la prestation que Lucette Salibur et ses invités (Catherine Julien, Marlène Piejos, Lisette Salomon, Jean-Michel Dubray, Alex Donote, Daniel Talbot, Véronique Dorwling-Carter et José Exélis) nous ont offerte.

C’est avec simplicité et authenticité que, en retraçant la biographie de Lucette, nous avons vu se dérouler toute l’histoire du théâtre populaire martiniquais du XXème siècle jusqu’à nos jours. Sa diversité (de ses expériences balbutiantes à ses réussites), son « internationalité » (Afrique, Canada, Europe), sa spécificité caribéenne.

Lucette Salibur nous a projeté toute une série de photographies illustrant les différentes pièces ou films dans lesquels elle a travaillé. Nous avons retrouvé avec émotion notamment les visages du Sermac.

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Le « Document de cadrage sur la question constitutionnelle »…

… nouvelle tentative frauduleuse du PHTK néo-duvaliériste de démantibuler la Constitution haïtienne de 1987

— Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue —

En Haïti, le rituel apparemment erratique et déstructuré des tentatives de « réforme » constitutionnelle est devenu un sport à géométrie variable, une sorte de gaguère de haute fréquence où les paris sont lucratifs si l’on est du bon côté de l’Histoire… Ce festif rituel est financièrement rentable pour les politiciens de tout acabit comme pour les preux chevaliers, « experts » constitutionnalistes autoproclamés qui se bousculent d’une saison constitutionnelle à l’autre. Sous le ciel hâbleur d’Haïti, ce rituel est chronique, il a son clergé, ses réseaux, son catéchisme, ses projets pilotes et, surtout ses mentors empressés : quelques rares bailleurs de fonds de l’International dispensateurs discrets de « conseils avisés » et de généreuses enveloppes financières qui habituellement s’évaporent sans laisser de traces… Tous, ils entonnent en chœur le refrain élimé de la « réforme » constitutionnelle couplé à celui d’« élections »/seleksyon qui doivent être « libres et transparentes » car elles constituent, semble-t-il, la seule voie de la résolution des maux centenaires de la République d’Haïti…

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« Cette guerre que nous n’avons pas faite » : une allégorie d’Aimé Césaire

Vendredi 14 & samedi 15 avril 2023, à 19h30, au T.A.C.

— Par Selim Lander —

Beau succès que cette interprétation par Hervé Deluge de la pièce de Gaël Octavia, même si l’assistance pour la première au Théâtre municipal de Fort-de-France était moins fournie qu’elle ne l’a été dans d’autres circonstances. On la souhaite encore plus nombreuse pour les deux représentations suivantes car le texte est formidablement écrit et construit ainsi que superbement mis en scène et interprété. Gaël Octavia n’en est pas à son coup d’essai en tant qu’auteure de théâtre, sa pièce intitulée Congre et Homard qui fait s’affronter deux hommes est un bijou, pas au sens de quelque chose de joli mais d’un modèle de construction de l’intrigue. Quant à Hervé Deluge, il est un comédien courageux qui s’engage à fond dans ses projets et l’interprétation est à sa mesure. S’étant également chargé de la mise en scène, il a judicieusement pris le parti d’illustrer la pièce avec des projections – sur le socle à l’antique dont le comédien ne bougera pas pendant tout le spectacle – qui renforcent le côté humoristique d’une pièce dont le sujet est par ailleurs fort sérieux, voire douloureux, en particulier pour les spectateurs martiniquais.

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Six nouveautés poches chez Caraïbéditions pour cette fin d’année !

Raphaël Confiant, Miguel Duplan, Marie-Reine de Jaham et Viktor Lazlo pour la collection « Îles en poche ».
Pour rappel, cette collection accueille l’ensemble des romans grand format déjà parus au sein de notre maison d’édition ainsi que des romans parus en grand format chez des éditeurs hexagonaux tels que Gallimard, Grasset, Plon, Albin-Michel, Robert Laffont ou Le Seuil mais jamais publiés en format poche ou abandonnés depuis.
 
Bernard G. Lagier et Gaël Octavia pour la collection « Didascal’îles ».
Le principe de cette collection théâtre est de présenter des textes d’auteurs de la Caraïbe connus et reconnus qui ont déjà été joués sur scène.

– Titre : Les tremblements essentiels
– Auteure : Viktor Lazlo
– Date de sortie en librairie : 21 octobre 2022
– Collection : Îles en poche
– ISBN : 9782373111309
– Prix TTC métropole :  8,60 €
– Public : Tout public
– Format :   110 X 179 mm
– Paginations :  256 pages
– Résumé : Qui était vraiment Alma Sol, cette beauté caraïbe devenue une star de la chanson ? Pourquoi a-t-elle disparu du jour au lendemain ?

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Pour la libération des prisonnier-e-s politiques au Nicaragua

Aujourd’hui, environ deux cents prisonnier-ères politiques croupissent dans des conditions infâmes dans les geôles du Nicaragua. Ironie amère, parmi ces victimes se trouvent d’anciens héros, d’anciennes héroïnes de la révolution sandiniste de 1979 dont se réclame encore officiellement Daniel Ortega, l’actuel président.

Nous soussigné-e-s, appartenant (ou pas) à diverses organisations solidaires de l’espérance de liberté et de progrès née de l’insurrection populaire de juillet 1979, réclamons la libération de ces victimes de la répression. Aucune de ces victimes n’a pris les armes contre le pouvoir en place. Leur crime est de se battre pour les libertés démocratiques, les droits sociaux et la cause environnementale.

Nous demandons dans l’immédiat qu’une commission internationale indépendante puisse se rendre sur place pour enquêter sur la situation des droits humains dans le pays et visiter les prisons et leurs occupant-e-s

Lire aussi :Nicaragua : Lettre ouverte pour la libération de Dora María Téllez

LES PREMIER-E-S SIGNATAIRES :

ABIDAL Suzy
AGRICOLE Naomy Enseignant
AMAR Catherine
AMELER Muriel Membre fondatrice de l’association féministe Culture Égalité
ARNAULD George Féministe Martiniquaise
ALLAMELOU Francine Militante Féministe
ARNOUX Stéphane Trinité Martinique
ARNOUX Jocelyne Trinité Martinique

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« Cette guerre que nous n’avons pas faite », m.e.s. & jeu Hervé Deluge

Jeudi 07 & vendredi 08 avril 2022 à 19h 30 / Centre Culturel Marcé à Saint-Joseph
Réservations : 06 96 93 14 34

Gaël Octavia

– Extraits de la biographie : Née le 29 décembre 1977 à Fort-de-France, elle vit et travaille actuellement à Paris. Scientifique de formation, « touche-à-tout » autodidacte, ses champs d’exploration sont l’écriture, la peinture, la vidéo. Ses pièces de théâtre, lues ou créées en France, aux États-Unis et dans la Caraïbe, sont marquées par la société martiniquaise dans laquelle elle a grandi, tout en questionnant des thématiques universelles telles que les migrants, l’exclusion sociale, l’identité, la condition féminine… Gaël Octavia est membre d’ETC-Caraïbe et des EAT. (Compléments sur une œuvre multiformes : Site internet : www.gaeloctavia.com).

– Œuvres principales
♦ Théâtre
Cette guerre que nous n’avons pas faite, Lansman Editeur, 2014. Prix du meilleur texte francophone du concours ETC Caraïbes/Beaumarchais 2013. Création en 2016 (prod. Makeda du Bhoot) par Luc Clémentin avec Vincent Vermignon ; résidence de création à Lilas en Scène en 2016 ; tournée 2017 à Tropiques-Atrium (scène nationale de Martinique) et l’Artchipel (scène nationale de Guadeloupe).

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Brillante reprise de « Circulez ! » jusqu’au 12 mars au TAC

 Nous avons revu ce jeudi 10 mars 2022 avec un plaisir plus fort encore qu’en 2017 cette pièce de José Jernidier. Aussi serait-il dommage de ne pas attirer l’attention sur elle alors qu’elle se joue encore pendant deux soirées. Précisons que Circulez ! n’est nullement réservée aux amateurs habituels du théâtre. C’est certes une réflexion sur cet « accident de l’histoire » qu’est la société antillaise, au-delà de « l’histoire de l’accident » qui en est l’argument, mais elle se présente sous la forme d’une comédie faite pour ravir tous les publics. Alors « circulez » vite (mais sans provoquer d’accident !) pour vous rendre au Théâtre municipal de Fort-de-France avant qu’il ne soit trop tard. Quant à ceux qui veulent en apprendre davantage avant de se décider, ils trouveront ci-dessous notre compte rendu d’il y a 5 ans.

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Peut-on encore évoquer le malaise antillais (le « problème identitaire ») sans tomber dans le déjà vu alors que ce thème n’a jamais cessé de hanter la conscience des auteurs antillais ? De la déréliction au ressentiment, on a déjà tout lu, tout vu.

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Lettre d’information de la Direction des Affaires Culturelles de Martinique

Édition du 3 mai 2021

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Pour une candidature du Mouvement Social aux élections de la CTM en juin 2021

Les plus sombres présages nous sont annoncés ici et là pour notre pays comme pour le monde : Exode massif de la jeunesse, enfoncement de couches de plus en plus larges du peuple dans la précarité, le chômage et la misère …Un sentiment se répand dangereusement dans la population, celui qu’il n’y aurait pas de futur.

Pendant ce temps le bal des prétendants à la direction de la CTM s’enrichit chaque jour. Parmi les derniers en date, le président en exercice de la chambre de commerce vient nous rappeler que les milieux économiques n’entendent pas rester l’arme aux pieds.
La majorité sortante s’enorgueillit des bâtiments grandioses, du TCSP, qu’elle a construits, des aides qu’elle a distribuées. En réalité elle est loin d’avoir résolu les problèmes qu’elle listait comme justification de sa candidature en 2015.

Sur bien des points le quotidien qu’elle prétendait améliorer vire au cauchemar : les inégalités sociales croissent, l’alimentation en eau est bien incertaine, les transports par terre et par mer restent encore largement à mettre en place, une formation adaptée et une vie artistique ne sont pas au rendez-vous, les services publics, (dont ceux, cruciaux de la santé pour tous et toutes, de l’intégration sociale des plus démuni.es),

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À paraître, de Mérine Céco : « Le Pays d’où l’on ne vient pas »

Annonce sur le site Montraykréyol 

La littérature féminine martiniquaise, qui faisait, jusqu’à tout récemment, pâle figure à côté de son alter ego guadeloupéen, s’affirme d’année en année. Avec Térez Léotin, Ina Césaire, Nicole Cage, Suzanne Dracius, Christiane Sacarabany, Jala, Anique Sylvestre, Gaël Octavia, Nady Nelzy-Odry… et tant d’autres, elle trace son chemin, certes dans un relatif silence médiatique, lentement mais sûrement, cela avec une vigueur et une inventivité surprenantes : le 25 mars 2021, le nouveau roman de Mérine CécoCe pays d’où l’on ne vient pas, qui paraît aux éditions Écriture, sera disponible en librairie.

Biographie brève : extrait de Mondesfrancophones

Corinne Mencé-Caster, de son nom de plume Mérine Céco, née en 1970 à La Martinique, est une universitaire et écrivaine française (romancière, essayiste…).

Elle suit en parallèle des études de philosophie et de littérature. À 22 ans, elle est agrégée d’espagnol puis docteur en sciences du langage (1996). Elle commence sa carrière à l’Université des Antilles et de la Guyane (UAG), en 1994, en tant qu’attachée temporaire d’enseignement et de recherche. Elle devient ensuite maître de conférences (1997-2007), puis professeur des universités, en 2009 doyen de la Faculté de lettres et de sciences humaines sur le pôle Martinique.

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 Des pièces de théâtre qui parlent de “nous”

— par Gladys Dubois —

Qui est Gladys ?

Diplômée en Droit et économie de l’Université Nancy 2 ainsi qu’en Arts du spectacle communication et médias de l’Université Toulouse-Jean Jaurès, Gladys Dubois a travaillé principalement en tant que chargée de communication pour des théâtres et des festivals de musique et de cinéma. Elle aime écrire des articles car elle est amoureuse des mots, surtout lorsqu’ils révèlent, dénoncent ou émeuvent…  Sa passion pour la culture, surtout celle de son pays, la Martinique, lui donne envie d’en découvrir toujours plus, et de la faire connaître au plus grand nombre.  Elle est correspondante en Martinique pour Kariculture.net, magazine culturel trilingue en ligne de la Caraïbe.

Ce 19 août 2020, alors que depuis le mois de mars nous sommes douloureusement privés de théâtre, Gladys Dubois nous permet de maintenir le lien avec nos artistes, en nous parlant de trois pièces : Cette guerre que nous n’avons pas faite, Le Monologue du Gwo Pwèl et Ladjablès, femme sauvage, trois spectacles que nous avons pu voir, en d’autres temps plus heureux, sur les scènes de Fort-de-France.

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« L’Enclos de l’éléphant » et « Moi, fardeau inhérent » : choc et re-choc !

— Par Selim Lander —

L’enclos de l’éléphant d’Etienne Lepage

Nouvelle heureuse surprise grâce à ETC-Caraïbe et au festival des Petites Formes, il ne s’agit plus comme avec Françoise Dô (voir notre billet précédent) de l’éclosion d’un talent que nous avions vu bourgeonnant mais de la découverte d’un auteur québécois confirmé à travers sa pièce L’enclos de l’éléphant mise en lecture sous la direction de Lucette Salibur au milieu des spectateurs installés en cercle sur le plateau de la grande salle de l’Atrium. Se trouver ainsi au plus près des deux comédiens-lecteurs rendait encore plus intense cette plongée dans un univers d’une violence extrême quoique purement morale. Impossible de ne pas penser à Big Shoot de Koffi Kwahulé quand on entend cette pièce. C’est le même délire d’un pervers aux propos décousus et aux intentions obscures. On pense également à Congre et Homard de Gaëlle Octavia. Rapprochement d’autant plus inévitable dans ce cas que le même comédien, Dominik Bernard, qui est chargé du rôle de Paul, l’inquiétant personnage de Lepage, interprétait le mari qui joue au chat et à la souris avec l’amant de sa femme dans Congre et Homard.

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« La fin de Mame Baby » : un essai transformé !

— par Janine Bailly —

De Gaël Octavia, nous connaissons déjà le talent de dramaturge, pour avoir eu la chance d’assister, sur la scène foyalaise à la représentation de Congre et Homard, puis de Cette guerre que nous n’avons pas faite. À la médiathèque du Saint-Esprit, nous avons pu, dans le cadre d’une Carte Blanche proposée en 2017 par Rencontres pour le lendemain, découvrir un peu de sa vie, écouter ce qu’avaient à nous en dire ses parents, sa sœur plus particulièrement, ses amis : est-ce pour cela que j’ai cru déceler quelque chose d’elle dans ses pages ?

Car voici à présent que se dévoile une nouvelle facette de la jeune femme, qui pour la première fois s’essaie avec bonheur au roman. Elle nous livre La fin de Mame Baby, roman paru chez Gallimard, dans la collection “Continents noirs”. Une réussite, un premier pas pour celle qui, n’en doutons pas, saura se frayer un chemin sûr dans la jungle de l’édition. Aussi bien la remarque-t-on, en cette rentrée littéraire pourtant foisonnante d’œuvres nouvelles. Et puis, être d’emblée retenue par Gallimard, ce n’est pas rien !

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« Les Figures de l’ombre »un film de Theodore Melfi

De Theodore Melfi | Par Allison Schroeder
Avec Taraji P. Henson, Octavia Spencer, Janelle Monáe
8 mars 2017 en salle | 2h 07min | Biopic, Drame
Synopsis :
« Les Figures de l’ombre » (Hidden Figures) est un film dramatique biographique américain réalisé par Theodore Melfi, sorti en 2016. Adapté du livre de Margot Lee Shetterly, il raconte l’histoire de trois femmes afro-américaines, Katherine Johnson, Dorothy Vaughan et Mary Jackson, qui ont joué un rôle crucial dans les programmes aéronautiques et spatiaux de la NASA. Katherine Johnson est reconnue pour avoir calculé les trajectoires du programme Mercury et de la mission Apollo 11, Dorothy Vaughan devient la première superviseuse afro-américaine du département de calculs informatiques, et Mary Jackson devient la première ingénieure afro-américaine en aéronautique.
Le film débute dans les années 1920, lorsque les parents de Katherine découvrent son don pour les mathématiques, lui permettant de poursuivre des études malgré la ségrégation. En 1962, Katherine travaille avec Dorothy et Mary au Centre de recherche Langley, où elle est affectée au groupe du Space Task Group pour vérifier des calculs critiques. Malgré les discriminations, elle parvient à démontrer son expertise, notamment en résolvant des problèmes mathématiques complexes pour les missions spatiales.

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« Circulez ! » de José Jernidier

— Par Selim Lander —

Peut-on encore évoquer le malaise antillais (le « problème identitaire ») sans tomber dans le déjà vu alors que ce thème n’a jamais cessé de hanter la conscience des auteurs antillais ? De la déréliction au ressentiment, on a déjà tout lu, tout vu. Il n’est évidemment pas question de nier la réalité du problème antillais, la vérité des sentiments qui s’expriment à ce propos sous différentes formes mais après Césaire (Le Cahier, 1939) et Glissant (Le Discours, 1979), cultiver ce thème s’avère risqué. Cela étant, l’art restera toujours  un moyen de se démarquer. En Martinique, par exemple, Chamoiseau parvient à tirer son épingle du jeu grâce à l’originalité de la langue qu’il déploie dans ses récits et Confiant s’en sort également mais sur le registre de la comédie. C’est cette deuxième veine qu’exploite avec un certain bonheur José Jernidier, un auteur guadeloupéen, dans Circulez !. L’humour, parce qu’il implique une distance par rapport au sujet, permet d’éviter la lourdeur de tant de textes qui brodent plus ou moins complaisamment sur le fameux malaise. 

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Formations artistiques gratuites

metis_gwaL’art, sous toutes ses formes, est pour Métis Gwa, le reflet d’une société et un excellent vecteur de communication des idées fortes permettant les échanges entre les hommes au-delà des frontières.
Depuis 2007, les actions menées tentent de soutenir la culture sur nos territoires d’Outre-mer et au -delà. Elles favorisent un travail sur les liens Art-Culture-Société en vue d’allier création, formation, diffusion et emploi.
Nos actions se veulent à la fois encrées dans la Caraïbe mais également en Europe et à l’International. Métis Gwa organise des Formations artistiques gratuites avec LES CHANTIERS NOMADES ouvertes aux artistes intervenants théâtre (et pour certains modules, aux artistes intervenants danse)…

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« Get on up » : pourquoi les génies sont-ils souvent imbuvables ?

—Par Roland Sabra —

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James Brown est d’une certaine manière une caricature du musicien génial et imbuvable. Misogyne, mégalomane, drogué, « tabasseur » de femmes, limite esclavagiste. Tout pour plaire ! Mais dussions-nous le répéter à chaque page écrite nous rappellerons sans cesse que nul ne se résume à ses actes. Mister Brown fût aussi un des musiciens noirs les plus géniaux du siècle dernier. The Godfather of Soul il fût et il demeure. Le parrain pour le côté voyou de l’indépassable inventeur de la funk . Sa force sera de se dégager du gospel, du Rn’B pour inventer sa propre musique, à la force du poignet. Il a poursuivi sur la scène comme dans la vie, un seul objectif, un seul chemin, celui de la maîtrise, celui du pouvoir absolu. Tout contrôler, en tout temps en tout lieu. Si la musique est un business, mieux vaut ne laisser aux requins blancs que les miettes.

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Théâtre – Aperçu des « Francophonies en Limousin »

— Par Selim Lander —

festival_limousin-2014Cela fait trente ans qu’au début de l’automne, à Limoges et dans sa région, se déroule un festival entièrement consacré à des œuvres, le plus souvent théâtrales, d’auteurs appartenant à la Francophonie (exceptionnellement français de l’hexagone). Cette année, sur dix-sept pièces inscrites au programme, cinq venaient du Québec, quatre de Belgique, trois du Congo-Brazzaville, trois autres d’Afghanistan, de Madagascar et de la Réunion. A quoi s’ajoutaient un En attendant Godot ainsi qu’un oratorio d’après Laurent Gaudé (l’auteur du Soleil des Scorta). Le festival prévoit également diverses rencontres, des prix, des lectures. C’est le cas par exemple pour deux pièces récompensées en 2013 par Etc Caraïbes (1) et l’association Beaumarchais : Cette guerre que nous n’avons pas faite de Gaël Octavia et La Jupe de la rue Gît-le-Cœur de Jean-Durosier Desrivières⋅

À Limoges même, les spectacles se déroulent au Théâtre de l’Union (qui abrite un CDN), dans trois CCM (centres culturels municipaux), en tout dans une dizaine de lieu.

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L’Incertain témoigne de la fécondité littéraire des Antilles

L Incertain n1Par Selim Lander – Au temps des tablettes et des liseuses, une jeune maison d’édition martiniquaise lance une « revue de création littéraire et critique », sous la forme de petits livres au format de poche (1). L’avenir seul dira si la présentation adoptée par les copistes du Moyen Âge (une liasse de feuilles de même dimension) et continuée depuis sans autres changements que dans les techniques de fabrication, est condamnée à disparaître au profit d’autres supports. En attendant, les chiffres montrent que le papier résiste, car, même s’il est loin de disposer de la capacité de stockage des instruments modernes, il offre un confort de lecture jusqu’ici inégalé. La question de la capacité, au demeurant, importe peu à la plupart des lecteurs qui se satisfont de lire un livre à la fois et n’ont nul besoin de transporter en permanence une bibliothèque avec eux ! Si elle maintient son exigence de qualité, L’Incertain mérite donc d’échapper au sort de tant d’autres revues littéraires créées dans l’enthousiasme mais n’ayant connu qu’une existence éphémère. 

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