— Par Jean Samblé —
Le procès de Serge Letchimy, Didier Laguerre, Yvon Pacquit et Max Bunod, jugés devant la 32ᵉ chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris pour détournement de fonds publics et recel, a mis en lumière un montage administratif complexe autour du départ à la retraite de l’ancien député et président de la Collectivité Territoriale de Martinique.
L’affaire trouve son origine en 2016, lorsque Serge Letchimy, battu aux élections régionales mais toujours député, sollicite sa réintégration dans son ancien poste d’ingénieur territorial à la mairie de Fort-de-France — un statut pourtant incompatible avec la fonction de parlementaire selon le code électoral. Réintégré pour trois mois, il perçoit alors 23 465 € de salaires ainsi qu’une prime exceptionnelle de départ à la retraite de 67 552 €. Ces versements interviennent malgré deux alertes formelles du comptable public, qui refuse d’abord de valider le paiement et signale la situation à l’État.
Durant les audiences, les débats ont largement porté sur la légalité de cette réintégration ainsi que sur l’avancement professionnel exceptionnel dont avait bénéficié Serge Letchimy, devenu « ingénieur de classe exceptionnelle » malgré son absence prolongée de fonctions techniques depuis 2001.




Présentation :
L’Eko Festival Péyi pose pour la première fois ses stands sur la Savane de Fort-de-France !
La quête identitaire des nationalistes Guadeloupéens et Martiniquais comme une possible impasse menant à une dynamique de conflits, d’enfermement culturel et à la xénophobie.
En France, les médicaments sont délivrés en boîtes contenant plusieurs doses. D’autres pays les dispensent à l’unité, c’est-à-dire en quantité égale à celle prescrite. Généraliser ce mode de délivrance permettrait-il de réduire la dépense de médicaments en officine de ville (30,1 milliards d’euros en 2024) ? Réponse avec la Cour des comptes.
Le Pacs est un contrat. Les partenaires choisissent les règles qui régissent leurs biens. En l’absence de choix, les règles sont fixées par la loi. Cette situation peut être source de conflits, en particulier à la rupture du Pacs.
— Par Sarha Fauré —
An ti Kozé : Vivre une sexulaité épanouie


— Par Jean Samblé —
— RS n° 421 lundi 17 novembre 2025 —
— Par Jean Samblé —
Quid de la crédibilité de l’indépendance de la Martinique et de la Guadeloupe en question vu la nouvelle donne géopolitique et économique mondiale ?
Avec sa voix de contre-ténor qui transperce l’air comme un cri de liberté, Jimmy Somerville a débarqué dans le paysage musical des années 1980 tel un ovni venu électriser les pistes de danse. Mais derrière l’énergie contagieuse de sa pop électronique se cache une trajectoire forgée dans la lutte. Enfant des quartiers ouvriers de Glasgow, Somerville comprend très tôt que son homosexualité n’a pas sa place dans l’ordre social brutal qui l’entoure. À 17 ans, il quitte sa ville natale avec pour seule arme son désir d’émancipation, direction Londres et ses possibles.

— Par Sarha Fauré —
Une affaire administrative vieille de plus de vingt ans revient aujourd’hui au premier plan de la scène judiciaire et politique. À partir du 17 novembre, quatre personnalités majeures de la vie publique martiniquaise – Serge Letchimy, président du Conseil exécutif de la Collectivité territoriale de Martinique (CTM), le maire de Fort-de-France Didier Laguerre, son premier adjoint Yvon Pacquit, ainsi que l’ancien directeur général des services municipaux Max Bunod – sont appelées à comparaître devant la 32ᵉ chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris. Ils sont poursuivis pour détournement de fonds publics, recel ou complicité, dans une affaire complexe mêlant règles statutaires, principes constitutionnels et décisions administratives contestées.
— Par Nicolas Da Silva —
Crise de trésorerie : gare à la reproduction des erreurs du passé ?
Par Hong Sang-Soo Avec Seong-guk Ha, Yoon So-yi, Hae-hyo Kwon
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— Par M’A —
— Par Jean Samblé —
Alors que le débat public français s’enferme dans le pessimisme et les extrêmes, une autre dynamique se dessine ailleurs : celle de la génération Z, qui se mobilise pour la justice sociale et la démocratie. De Hong Kong à Paris, son énergie rappelle celle de Mai 68 – et invite à repenser le changement par le bas.
— Par Sarha Fauré —
— Editorial de Viktor Lazlo, fondatrice du festival —
Le sujet humain et la liberté contre la structure.
—Par Patrick Mathelié-Guinlet —
Race Humaine
Vous avez déjà pu voir ses oeuvres sur les murs de la ville à travers des projets collectifs. Cette fois-ci, Syal, s’expose pour la première fois en solo, avec un commissariat de Medhi Michalon et Kelly Barast et nous ouvre les portes de sa forêt enchantée, au coeur du vivant. Feuilles séchées, fragments de bois, encres végétales et pigments deviennent matière pour recomposer le vivant. Siyonnaj est un carnet de passages, à la manière d’un herbier contemporain où chaque oeuvre est une halte et chaque feuille tombée, une empreinte laissée, l’exposition est à découvrir jusqu’au 26 novembre, au bar l’Insolite à Fort-de-France. 

Quand les économistes s’inquiètent à juste titre de l’évolution négative prévisible de l’économie de la Guadeloupe et de la Martinique ?


La série
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Kabaré Z s’affirme comme le premier cabaret queer, féministe et caribéen de Martinique. Porté par l’association Zanmi et initié par Nadia Chonville, écrivaine et docteure en sociologie, le projet propose des spectacles réguliers, chaque premier week-end du mois, dans la salle foyolaise L’Arobase, à Schoelcher.
Ode au Che
— Par 