— Par Jean-José Alpha —
Magnifique spectacle, ce dimanche 9, en pleine Lune de Fevrier au Grand Carbet du Sermac de Fort de France, de Marie-Ange Ravin qui a émerveillé plus de 1000 spectateurs de tous âges en ouverture du Carnaval 2020.
La recette du succès des comédies musicales ( Place Bertin) de cette grande artiste chanteuse, productrice d’émission de télévision sur le patrimoine musical, repose indiscutablement sur un super combo (orchestre) qui traduit magistralement les fabuleuses compositions et orchestrations de Fernand Donatien, Barel Coppet, Loulou Boislaville, Faissal Vainduc, Vincent Ozier Lafontaine, Guy Vadeleux, Marcé et Eugène Mona. Les exceptionnels chanteurs interprètes tels Céline Fleriag, Willy Rastocle, Marie Ange Ravin(elle même), la belle Fauvette, Maud Masse, la magnifique Zaza, Tony Polomack, Claudy LARGEN, Toro Kaliko entourés des Ballets Balisier, Pomme Chanel et du Grand Ballet Martinique, ont « levé » plusieurs la salle comble avec des biguines-vidées endiablées, des complaintes de chagrin d’amour, des mazouks piqués de clarinettes, de trombone et de la lumineuse guitare de Claudy Novarre. Master Philippe Burdy à la basse et les congas djembé d’Edgard assurent méthodiquement la base rythmique de ces pétillantes orchestrations.


— Par Aïnos —
Avec Elisabeth Lameynardie & Yva Gaubron.
Alors que les festivaliers autant d’Avignon que de Fort de France déambulent avec ravissements entre les salles équipées et les spectacles donnés dans les rues ou sur la savane foyalaise, une petite troupe de comédiens arrachés à la torpeur insulaire par le 45eme Festival de la capitale de la Martinique, donnent à voir une comédie populaire désopilante dans les centres culturels de la périphérie de Fort de France : le Dorlis de ces dames.
La récréation d’Antigone de Sophocle par Aurélie Dalmat (Théâtre Tam) qui a associé au projet, la plume du Théâtre en langue créole de G.E. Mauvois, raconte avec les dispositifs du Théâtre antique grec fidèlement reconstitués, les conséquences néfastes de l’exercice d’un pouvoir absolu incarné par le Roi Créon.
« L’embellie des Trois Ilets », ce concept de développement économique et socio culturel territorial porté par la Région Martinique, a présenté une belle mise en oeuvre théâtralisée par le Théâtre du Silence des « Hommes d’argile » de la commune des Trois Ilets.
Une salle pleine avec plus de deux cent cinquante amateurs de théâtre, a applaudi les performances des comédiens du « Théâtre de l’Histoire » qui racontaient justement l’histoire du syndicalisme en Martinique, que la Cie Téatlari présentait en clôture des Journées des Comédiens et des métiers du Théâtre, le samedi 11 octobre dernier, à la Maison de la culture de Trinité.
L’intercommunalité existe aujourd’hui en Martinique.
La salle Aimé Césaire pleine à craquer a vibré de plaisirs samedi soir et dimanche après midi aux mélodies créoles interprétées par la nouvelle génération de musiciens formés dans les ateliers du maestro.
La Carte blanche donnée à Jean-Claude Duverger, vendredi soir dernier, par la direction de l’Atrium, a permis de révéler aux nombreux spectateurs de la salle Frantz Fanon, un beau récital « Des mots pour le dire ». Des mots justes, sans emphase, sans détour, ciselés à la pointure des histoires et des contes considérés comme sociaux, et initiatiques, que le comédien, poète conteur et acteur Jean Claude Duverger, transporte avec lui comme des porte-bonheurs depuis les premiers sourires de sa mère, dit-il.
Sainte Jeanne des abattoirs ? … pétillant ! ai-je répondu à un camarade soucieux de ce que je pensais à la sortie du spectacle théâtral qui ouvrait la rentrée 2014 du Théâtre Aimé Césaire de la Ville de Fort de France.
Souvent l’humour cultivé par les minorités est l’art de transformer leurs trop nombreuses difficultés à s’intégrer et leurs humiliations, en objets de plaisanterie et en jouissance.
Le Salon international du Livre 2013 dédié à Aimé Césaire, organisé pour la première fois par le Conseil régional de la Martinique dans les premiers jours du mois de décembre 2013, a été marqué par la volonté des élus de faire de la Culture l’un des principaux leviers du développement et de la fierté des Martiniquais.
Sur la place Eugène Mona devant l’Atrium, ce vendredi 22 novembre à la tombée du soir, lors du lancement de la Biennale internationale des Arts contemporains de la Martinique (BIAC) organisée par Johanna Auguiac- Célénice et la Région Martinique, j’ai vu apparaitre sur les toiles blanches mises à leur disposition, les manuscrits secrets des artistes invités.



Nous assistons depuis quelques temps à une relance des activités artistiques dans certaines communes de la Martinique, comme un regain d’intérêt culturel pour l’ensemble du territoire martiniquais ; ce qui devrait nous réjouir au vu des appels publics que j’ai lancé depuis plus de six mois, vers les collectivités et particulièrement vers les intercommunalités, en leur démontrant l’intérêt pour leur territoire de maitriser la compétence culturelle. D’autant que les services de l’Etat ne sont pas hostiles à la mise en œuvre de ces dispositifs prévus dans les lois de décentralisation qui prévoient notamment la formation artistique et la diffusion des productions sur l’ensemble des territoires.
« Le Cahier du retour au pays natal » d’Aimé Césaire paru en 1939, alors que l’auteur âgé de 26 ans, est en plein questionnement identitaire face au racisme européen et états-unien autant que la misère qui sévit dans son pays de Martinique, a été présenté aux Martiniquais hier soir , le 17 mars 2013, par Jacques Martial, à l’habitation Clément dans le cadre de l’année du Centenaire du poète et homme politique considéré comme l’une des plus consciences du 20ème siècle.
En écoutant André Lucrèce, écrivain et sociologue, le 31 mars dernier à l’Atrium de Fort de France en ouverture des Rencontres théâtrales 2009 en Martinique, sur « le Théâtre de Shakespeare et la cérémonie de la violence », la question de l’utilité de la représentation théâtrale dans notre société, s’est imposée à deux niveaux.