— Communiqué de presse de l’UFM —
L’Union des Femmes de Martinique en association avec le mouvement Rasin kanpep la et les organisations féministes GADES (Groupe d’Appui au Développement du Sud d’Haïti), a lancé un appel aux dons numéraires pour financer l’achat de tissus servant à la confection de robes « habits-abris » qui seront fabriquées directement en Haïti. Ces « habits-abris » permettent de se
changer discrètement en plein air. Ils seront offerts aux femmes et enfants sans abris depuis le séisme du 14 août dernier. La collecte de fonds (espèces et chèques à l’ordre de l’UFM) aura lieu ce dimanche 17 octobre de 8h30 à 12h30, sur la Place de la Savane à Fort-de-France, face à l’Impératrice. Cette initiative caritative imaginée par Catherine Hemart, architecte adhérente de l’UFM, s’inscrit dans le cadre du 17 octobre, journée internationale de lutte contre la pauvreté et des 6es journées nationales de l’architecture.
Des habits-abris individuels pour sécuriser en urgence les victimes du séisme
Ces habits-abris conviennent pour l’habillage en plein air. Ils permettent aux femmes de se changer à l’abri des regards indiscrets.

Port-au-Prince – L’émissaire américain en Haïti Daniel Foote a démissionné, dénonçant dans une lettre cinglante les expulsions « inhumaines » par les Etats-Unis de milliers de migrants haïtiens vers leur pays en proie à la terreur des gangs armés.
CHRONIQUE. L’histoire de la Révolution haïtienne fut un moment politique majeur qui donna à l’universalisme ses lettres de noblesse, mais qui permit également de transformer ce qui était la colonie la plus profitable du monde en une nation récusant l’esclavage à une époque où celui-ci écrasait le continent américain.
Après avoir pris le temps de la concertation avec le mouvement Rasin kanpep la et les organisations féministes GADES (Groupe d’Appui au Développement du Sud d’Haïti), personnes de confiance que nous connaissons depuis longtemps, l’Union des Femmes de Martinique organise une collecte de dons jusqu’au 17 octobre 2021.
– « Qui va là ? »,
Poète, dramaturge et auteur haïtien, Jean D’Amérique, 26 ans, livre à «Libération» son regard sur l’assassinat de Jovenel Moïse et sur l’état de son pays. Il est l’auteur de cinq livres dont son premier roman, «Soleil à coudre» (Actes Sud), paru en mars.
RADI (Rasanbleman pou Diyite Ayiti) crie sa douleur et son indignation devant l’assassinat d’un membre de la Coordination de RADI, la journaliste, militante, féministe, Antoinette Duclaire. Dans la nuit du mardi 29 juin au mercredi 30 juin, des motocyclistes armés ont abattu Antoinette Duclaire ainsi que le journaliste Diego Charles à Christ-Roi.
La presse haïtienne de ce week-end évoque une pénurie de carburant et de matériels médicaux à Port-au-Prince, qui mettent la vie des patients en danger. Ces pénuries sont des conséquences directes de la guerre des gangs qui se poursuit à Martissant et dans d’autres quartiers de l’agglomération de la capitale haïtienne, écrit Le Nouvelliste. Selon le journal, la route nationale numéro 2 est « bloquée depuis 25 jours » ce qui empêche « l’approvisionnement des centres hospitaliers ». Le Nouvelliste souligne que les « forces de l’ordre incapables de rétablir l’ordre abandonnent ces axes routiers aux bandits. Résultat : la circulation des personnes et des produits de toutes sortes se font difficilement et à haut risque ». D’après le journal, les hôpitaux St-Luc et St-Damien qui comptent 300 lits dont 65 patients Covid-19 sous oxygène « sont les premiers à avoir officiellement lancé un appel à l’aide face à une pénurie de diesel, carburant indispensable au bon fonctionnement de ces deux institutions ».
Port-au-Prince – Un référendum constitutionnel prévu le 27 juin en Haïti et largement contesté par l’opposition a été reporté sine die en raison de la crise sanitaire causée par l’épidémie de coronavirus, a annoncé lundi soir l’administration électorale haïtienne.
Des centaines d’Haïtiens, contraints de fuir leur domicile à cause d’affrontements entre gangs dans un quartier de l’ouest de Port-au-Prince, ont reçu une première assistance humanitaire, a indiqué dimanche la protection civile haïtienne.
L’auteur – Claude Moïse est historien et analyste politique, spécialiste de l’histoire des Constitutions haïtiennes. Membre d’honneur de la Société haïtienne d’histoire et de géographie, membre du comité scientifique de la Chaire Louis-Joseph-Janvier sur le constitutionnalisme en Haïti (Université Quisqueya). Claude Moïse a fait des Constitutions haïtiennes le champ privilégié de son travail d’historien. On lui doit une active contribution aux débats sur la question constitutionnelle (1997, 2007, 2015) et aux travaux de commissions sur la réforme constitutionnelle (2007, 2009, 2017). De ses nombreuses publications on relève : « Constitutions et luttes de pouvoir en Haïti » ; T.1 « La faillite des classes dirigeantes, 1804-1915 », Montréal, CIDIHCA, 1988 ; T.2 « De l’occupation étrangère à la dictature macoute, 1915-1987 », Montréal, CIDIHCA, 1990 ; « Une Constitution dans la tourmente », Montréal, Les Éditions Images, 1994. « Le Pouvoir législatif dans le système politique haïtien. Un aperçu historique », CIDIHCA, Montréal, 1999. Claude Moïse se signale également par son engagement dans des organisations de promotion du mouvement citoyen en diaspora comme en Haïti (Collectif Paroles, Initiatives démocratiques, Trase yon lot chimen pou Ayiti) et par plusieurs essais d’analyse politique.
— Par
Mirlande X, enseignante dans un lycée de Port-au-Prince et lectrice assidue de nos chroniques linguistiques depuis plusieurs années, nous demande dans un récent courriel si les droits linguistiques figurent dans le projet de « Constitution » que l’ex-président Jovenel Moïse –dont le mandat a expiré le 7 février 2021 selon la Fédération des barreaux d’Haïti, mais qui s’accroche au pouvoir dans un climat politique marqué par la régression des droits citoyens et l’emprise grandissante des gangs armés sur le territoire national–, s’est mis en tête de faire adopter par référendum en juin prochain. Pertinente, la question de Mirlande X renvoie à la nécessité de garantir, notamment dans un texte constitutionnel, l’efficience des droits linguistiques inscrits dans la Déclaration universelle des droits linguistiques de 1996. Et comme nous l’avons auparavant explicitement formulé à travers la vision de l’aménagement linguistique en Haïti que nous offrons en partage dans nos articles et dans nos livres, les droits linguistiques sont un droit premier.
Tel un « Wake-up-call », l’Église catholique a mis toute la population debout contre l’insécurité et le kidnapping le jeudi 15 avril. Même le secteur privé des affaires qui, pendant longtemps s’était enfermé dans un silence assourdissant, est monté au créneau pour dénoncer ce mal commun. «…le peuple est totalement fatigué avec les actes de kidnapping. Nous n’en pouvons plus vraiment. C’en est trop ! Il y a comme une impuissance notoire de la part de nos autorités… », a fulminé le cardinal Chibly Langlois dans une interview exclusive accordée au Nouvelliste et à l’AFP.
Port-au-Prince – Le président haïtien Jovenel Moïse a annoncé mercredi remplacer son Premier ministre, quelques jours après l’enlèvement de sept religieux qui a illustré la grave crise sécuritaire dans le pays gangrené par la pauvreté et la corruption.
« Lorsque les philosophes n’ont plus rien à dire,
La République dominicaine a annoncé la construction d’une clôture frontalière pour réduire l’immigration illégale en provenance de son voisin Haïti, un projet controversé dont l’efficacité soulève des doutes s’il n’est pas accompagné de plans de développement, soulignent plusieurs experts.