Le village amérindien de Cécilia sur la commune de Matoury (10 km de Cayenne) en Guyane a été mis en quarantaine par un arrêté du préfet suite à la découverte d’un «foyer épidémique» au Covid-19, a confirmé jeudi 9 avril au soir à l’AFP une source au sein des autorités sanitaires
L’arrêté du préfet daté du 9 avril que l’AFP a pu consulter indique que «10 cas positifs» au Covid-19 ont été confirmés dans ce village arawak de «plus de 50 habitants» et que «le risque de propagation du coronavirus (…) est important». Selon l’arrêté, «le risque de propagation du virus dans la population guyanaise est élevé du fait du non respect par un grand nombre d’habitants de ce village des mesures de confinement».
Les habitants de Cécilia sont «mis en quarantaine pour 14 jours» note l’arrêté qui précise que nul habitant ne peut en sortir sauf sur avis médical, que l’entrée de personne extérieure au village y est interdite et qu’un ravitaillement y sera organisé.
Un cas positif de plus dans ce village a été confirmé jeudi à l’AFP par l’ARS qui n’a pas précisé si ce cas s’ajoutait ou pas aux dix cas mentionnés dans l’arrêté du préfet.


Le département d’Outre-mer, habituellement confronté à une situation sociale précaire, doit supporter les conséquences du confinement, au niveau tant économique que social.
Nos observations et réflexions nous conduisent à penser que nous sommes passés aujourd’hui à une autre phase de l’épidémie qui affecte notre peuple. Les contaminations au coronavirus ne sont plus exogènes, c’est-à-dire contactés par des personnes venues de l’extérieur (touristes, croisiéristes, visiteurs occasionnels). Aujourd’hui, avec le développement du virus dans notre pays, elles sont endogènes : ce sont des Martiniquais qui contaminent d’autres martiniquais. Le virus Covid-19 est extrêmement contagieux et la contamination gagne chaque jour du terrain dans notre pays.
Pointe-à-Pitre le 30 mars 2020.
Avec la pandémie du coronavirus, nous sommes confrontés à une crise mondiale. Tout est arrêté, partout en même temps. En quelques semaines, le coronavirus et le confinement de millions de personnes qu’il a entraîné ont presque anéanti l’économie mondiale, au point que les économistes s’attendent à la récession la plus violente de l’histoire moderne, peut-être pire que pendant la Grande Dépression de 1929 . Avec cette crise du coronavirus, il s’agit du troisième et du plus grand choc économique, financier et social du XXIe siècle et il exige que l’on doit changer quelque chose de notre modèle économique et social actuel , c’est maintenant qu’il faut penser aux efforts qu’il faudra faire demain pour redresser autant que faire se peut une économie déjà passablement sinistrée !
Face à l’incertitude et à l’isolement imposé par la propagation du Covid-19 en France, les bonnes idées et initiatives pour continuer par d’autres moyens nos activités favorites, nourrir notre vie intellectuelle et sociale, se multiplient. En voici quelques-unes qui ont retenu notre attention.
Paris – Avec l’enseignement à distance, les parents d’élèves font « ce qu’ils peuvent », entre télétravail et tâches ménagères, pour maintenir une continuité scolaire à la maison, décrivant parfois une mission « quasi ingérable » à assumer.
L’épidémie de
Rester vigilant ? Programmer une téléconsultation ? Appeler le 15 ? L’autodiagnostic
Devant le non-respect des consignes de confinement contre la propagation du Coronavirus, les autorités durcissent le ton en Guyane et en Guadeloupe. Plusieurs communes ont instauré un couvre-feu. Pour l’heure, une telle mesure ne semble pas envisagée en Martinique.
Le manque actuel de masques révèle une véritable faillite et une faute de la part de l’Etat, déplore, dans une tribune au « Monde », Aurélien Rouquet, professeur de logistique à la Neoma Business School.