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24ème édition du Prix Carbet de la Caraïbe

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Programme du 16 au 19 décembre 2013

Le Prix Carbet, porté par l’Institut du Tout-Monde, récompense chaque année une œuvre de la Caraïbe ouverte aux imaginaires et aux identités multiples, particuliers et complémentaires.
La créolisation du monde fonde la vocation du Prix Carbet de la Caraïbe et du Tout-Monde dont l’ambition consiste à :
– Contribuer à une meilleure compréhension des phénomènes et processus de créolisation,
– Favoriser la diffusion de l’extraordinaire diversité des imaginaires des humanités, qui s’expriment, se disent, se relayent et se relient, à travers la multiplicité des langues, la pluralité des expressions artistiques et des modes de vie nouveaux.
La créolisation du monde se poursuit, l’humanité se révèle.
Au-delà de la langue, au-delà de la Caraïbe, le Prix Carbet contribue à la promotion d’une autre vision du monde, un monde ouvert, composite, un monde riche de ses mélanges et singularités, un monde éloigné d’un universel généralisant, un tout-monde. Le Prix Carbet de la Caraïbe et du Tout-Monde, qui rassemble les sensibilités de notre région autour des productions littéraires créolophones et francophones, veut contribuer à défendre et à illustrer l’unité-diversité (ainsi que sa première proclamation en 1990 le soulignait) de nos cultures caraïbes.

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La Martinique en émoi!

— ParGeneviève Sézille-Ménil —

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Ce week-end, à l’ESPE (anciennement IUFM) de Martinique, était organisé un colloque par le CEREAP (Centre d’Études et de Recherches en Esthétique et Arts Plastiques) sur le thème « Art et engagement ». Deux journées complètes, 30 novembre et 1er décembre 2013, de haut niveau !

Haut niveau ne veut pas dire qui concerne une certaine catégorie de personnes ou d’intellectuels ! Non, les intervenants s’adressent à tout public qui désire se cultiver, enrichir et partager ses connaissances, s’ouvrir à l’autre. Des interventions de qualité, bien dosées avec des modérateurs conscients de leur rôle dans la stricte observance du temps alloué et du thème abordé !

L’engagement a été étudié et proposé sous différentes formes : artistiques, cinématographiques, sociologiques, politiques !

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« Art et engagement » les 30 novembre et 1er décembre 2013

Colloque organisé par le CEREAP en lien avec le CRILLASH (Université Antilles-Guyane)
A l’ESPE de Martinique (ex IUFM)

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S A M E D I

Modérateur : Dominique BERTHET

8 h 00 Accueil des participants

8 h 15 Allocutions d’ouverture

Catherine MAURICE, Administratrice provisoire de l’ESPE

Catherine BERTHO-LAVENIR, Rectrice de l’Académie de Martinique

Corinne MENCE-CASTER, Présidente de l’Université Antilles-Guyane

Dominique BERTHET, Responsable du CEREAP

9 h 00 Marc JIMENEZ, L’art de l’engagement

9 h 45 Dominique CHATEAU,L’engagement artistique entre le monde de l’art et le monde de l’oeuvre (sociologie et

ontologie de la création)

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Recherches en Esthétique n° 18 : « Transgression(s) »

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— Par Sentier—

Chaque numéro de Recherches en Esthétique est une petite victoire dans cette guerre qui n’en finira jamais contre le silence et l’étroitesse de vue, contre la haine de la création, contre la bureaucratie neutralisante. D’ailleurs, le combat continue et le prochain numéro est en préparation. Malgré ses dehors sérieux, avec sa mise en page assez classique, Recherches en Esthétique est en résistance, en transgression des règles qui veulent que ce genre de publication expérimentale et en fait marginale, n’ait pas une durée de vie trop longue, puisqu’elle approche bientôt de ses vingt ans. Aujourd’hui, à l’heure de l’accélération généralisée des modes de vie et des échanges, ce qui ne nous empêche pas de trouver que nous n’avons jamais assez de temps, au moment où il est de bon ton de passer frénétiquement d’un projet à l’autre, d’accumuler les réalisations en prenant le risque de la superficialité, il paraît vieux jeu d’être ainsi constant dans une pratique de longue haleine. Car je comprends que ce qui se passe avec Recherches en Esthétique, dans cette création, c’est une contribution rare, à partir de toutes ces pistes accumulées tout au long de ces années, à ce qu’on pourrait appeler une poïétique de la résistance, promesse de refondations et d’ouvertures.

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Art et Pouvoir ou Créer Dangereusement

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 les 7, 8, 9 janvier 2013

— Argumentaire d’ Alexandre Alaric–

  1. A.      LA MOTIVATION ESTHETIQUE, POLITIQUE ET THEORIQUE

Ce colloque « Art et Pouvoir » est dédié au centenaire de la naissance d’Aimé Césaire et ouvre par les circonstances les manifestations de cette année 2013 qui lui sont consacrées.

S’il ne porte pas sur son œuvre, ce colloque lui rend hommage en se donnant pour thème ce qui fut la configuration même de sa poétique, de ses œuvres théoriques et de son action politique : les relations de l’Art et du Pouvoir. Du Cahier d’un retour au Pays natal à Moi Laminaire il s’agira toujours de la même dramaturgie des forces de la vie contre celles de la mort. Une dramaturgie dans la forme d’un retour conscientiel dans l’enveloppement du trou et des ravines de la mort par la magie du cercle, de la spirale, de l’envol des oiseaux vivants  des mots.

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Le trouble à la fête

par Manuel Norvat

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François Piquet, Nou,papier, résine, cordon lumineux, métal, ficelle. Environ 6 kg, 320 x 100 x 50 cm, janvier 2011. Photo : F. Piquet.

   Comment avoir les idées claires lorsqu’on parle du trouble ? C’est à mon sens l’un des défis que nous lance le dernier numéro de Recherches en Esthétique consacré à ce thème. Son chef d’orchestre, Dominique Berthet, lève rapidement l’ambiguïté à ce sujet : « si le plaisir esthétique est certes un moment essentiel du rapport aux œuvres [écrit-il], il ne saurait exclure les autres moments de l’expérience esthétique, comme par exemple l’analyse et le jugement ». De même, pour Sentier : « être troublé ne signifie pas uniquement perdre ses repères ». La revue avait donc tout lieu de raison garder (snobant ainsi quelques mauvais effets de trouble) en rassemblant les contributions en quatre parties : La première met l’accent sur des réflexions à propos l’esthétique du trouble. La deuxième sur les affinités du trouble aux dits « nouveaux médias ». La troisième tente de cerner quelques « figures » du trouble. Enfin, la quatrième porte sur le trouble « ultra marin », formule politiquement trouble dans un monde hors Métropole coloniale où l’on ne saurait demeurer l’outre mer de l’Autre.

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La ruse de l’imprévisible

par Manuel NORVAT —




On ne présente plus l’imprévisible : il s’invite par définition sans prévenir. On peut seulement tenter de l’approcher. En vérité, l’imprévisible nous apparaît sous les aspects les plus incroyables du quotidien et de l’imaginaire, sans compter les méditations savantes, peu être trop savantes, ou encore les expressions non-conventionnelles, et pas forcément iconoclastes, des œuvres d’art que sont les installations. Les exemples fourmillent : l’inopiné des tremblés de la terre ; l’apparition d’un cheval à trois pattes ; une grève générale en colonie de surconsommation ; les fureurs poétiques des conteurs et autres tireurs de merveilles ; les bougres-à-livres habités de « cadavres exquis » dans un univers de baroque naturel (où de réel-merveilleux si vous voulez) que nous criions tout bonnement créole ; appellation dont nul peuple ne devrait détenir le monopole. Et puis, l’imprévisible, d’universaux en lieu commun, c’est bien là son paradoxe, cela devient du réchauffé avec, à présent, le carême au mitan de l’hivernage.

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André Breton, L’éloge de la rencontre. Antilles, Amérique, Océanie.

 — Par Yves Bernabé—
Ce texte est la traduction écrite, donc nécessairement infidèle, de la présentation orale faite à la Bibliothèque Schoelcher de Fort-de-France le 25 mai 2008. Cette présentation du récent ouvrage de Dominique Berthet s’intéresse à la signification de sa structure et aux questions qu’il suggère et qui rendent compte de l’intérêt de sa lecture.

 I. Ce que dit la structure.

 Le titre de l’ouvrage de D. Berthet rappelle dans un premier temps l’ « âme errante » qui fait le cœur de Nadja, et l’on s’attend d’emblée à des développements sur cette thématique. De fait, en reliant très fortement la vie de Breton avec son œuvre, D. Berthet montre que la rencontre et le hasard sont pour le poète un art de vivre et que la vie et l’écriture ont partie liée. Ainsi, dès le premier chapitre, D. Berthet évoque et analyse cette disposition de Breton à la rencontre, cette disponibilité qui permet l’éclosion subite d’instants vrais, et l’éclosion de la Beauté convulsive, en laissant libre cours à l’inconscient. La trouvaille, la rencontre, dit D. Berthet, répondent au désir enfoui.

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 » Le ruban de la fille du pape », de Patrice Louis

— Par Roland Sabra —

            Patrice Louis et les possibles de la non-rencontre.
A propos de son dernier livre  » Le ruban de la fille du pape  »

« Je ne dois rien à personne et personne ne me doit rien »

Il est en avance au rendez-vous. De noir vêtu, à la ville comme à la télévision, avec cette cravate à rayures jaunes dont il doit avoir moult exemplaires. Il est plongé dans la presse, qu’il vient d’acheter. On ne se départ pas d’une vieille maîtresse aussi facilement. Il est avenant, persuadé qu’il y a toujours à apprendre de l’autre et que la rencontre est une richesse. Dans un entretien il se comporte en vrai professionnel. Il connaît les ficelles du métier. L’interview, c’est son quotidien. Difficile de l’emmener là où il ne veut pas aller; il se dérobera prétextant la question ou le thème trop difficile pour lui. Il est venu parler de son dernier livre, de sa première fiction. Et si Breton à la recherche dans Fort-de-France en avril 1941, d’un ruban pour sa fille n’avait pas aperçu dans la vitrine de la mercerie que tenait la sœur de  René Ménil un exemplaire de la revue « Tropiques »?

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La Peinture en Martinique

Présentation par l’auteur de l’ouvrage

— Par Gerry L’Étang —

L’effervescence dont la peinture est l’objet depuis quelques années en Martinique, méritait qu’un ouvrage ambitieux présente les acteurs de cette efflorescence et donne accès à leurs œuvres. C’est ce qu’a voulu Alfred Marie-Jeanne (Président du conseil régional de Martinique) lorsqu’il a lancé le chantier de ce volume, qui fait écho à l’impressionnant essor de cet art dans le pays.
L’organisation soutenue de vernissages, de foires, la présence régulière de peintres dans les médias révèlent en effet une véritable floraison d’artistesi. Comme en rend compte la sortie de périodiques (revue, magazines) consacrés aux arts en général et à la peinture en particulierii, ainsi que la parution de monographies concernant des peintres martiniquaisiii.
Comprendre ce phénomène, l’accompagner, valoriser cet art et ses talents, offrir une étude globale sur la peinture en Martinique sont les objectifs de ce livre.
Dans la première partie, « Histoire et figures historiquesiv », René Louise exprime, au cours d’une « Histoire générale de la peinture en Martinique », sa vision de l’évolution de cet art, de ses prémices à nos jours.

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Hélénon, « lieux de peinture »

— Par Jean Marie-Louise —

 Dans un précédent livre consacré à l’œuvre de Serge Hélénon, Daniel Radford introduit sa contribution en ces termes : « L’œuvre d’art est-elle muette, qu’elle ait besoin d’un texte qui la renforce et qui l’anime ? Souvent le mot l’endort, l’anesthésie, fouille à côté et, par redondance, la tue. Rien n’est plus beau qu’une peinture qui se raconte toute seule car tel est son destin, et le risque du peintre. Le mot accapare son espace et, voulant la dévoiler, lui vole sons sens et invente un discours à partir de sa forme.»

Pourtant ayant constaté cela faut-il se priver de toute analyse ? Doit-on s’interdire de parler d’une œuvre sous prétexte qu’elle est irréductible au discours ? Évidemment non, répond Dominique Berthet, qui se livre dans cet autre et nouvel ouvrage à une investigation toute personnelle du travail d’Hélénon. Évidemment non. D’autant que l’œuvre si elle résiste au discours, paradoxalement l’encourage.

Le langage ne peut s’approprier totalement l’œuvre. Il échoue à vouloir la cerner. Entre le discours et le référent qui le motive et l’occasionne existe une distance.

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Serge Hélénon : une esthétique de l’inesthétique

— par Gerry L’Etang —

 

 Dans le beau livre, Hélénon Lieux de peinture, que nous offre Dominique Berthet, il est donné à voir une tendance essentielle de la démarche artistique de Serge Hélénon : une quête du beau à partir du dérisoire, une esthétique de l’inesthétique.

A partir de matériaux de récupération apparemment hétéroclites et improbables, Serge Hélénon s’attache à produire de l’harmonie, de l’émotion. D’abord en les associant, en les combinant, ensuite en les peignant.

Les éléments a partir desquels sont réalisés les assemblages : bois-caisse, clous, bouts de tissus, couvercles de boîtes de fer-blanc ou d’aluminium, poignées rouillées, etc., ne sont hétéroclites qu’en apparence. Car il y a un trait sémantique commun à tous ces objets : ce sont des éléments périphériques, généralement des contenants.

Ces œuvres trouvent leur modèle, leur référent, dans la construction bidonvillaire, d’où le concept “ d’expression-bidonville ” créé par l’artiste. La construction bidonvillaire est inspirée par la nécessité et par l’urgence, celle de se loger, de se construire un abri afin de résister aux intempéries, et aussi permettre la réunion, la survie de la famille, du foyer.

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Konprann sa leksikografi kreyòl la ye, kote l sòti, kote l prale, ki misyon li dwe akonpli

— Par Robert Berrouët-Oriol, lengwis-tèminològ —

Onè respè pou Pradel Pompilus,

pyonye leksikografi kreyòl ann Ayiti,

otè premye « Lexique créole-français » (Université de Paris, 1958).

Onè respè pou Pierre Vernet,

fondatè Fakilte Lengwistik Aplike nan Inivèsite Leta d Ayiti,

premye lengwis ki plede pou kreyòl ak fransè mache ansanm

Onè respè pou André Vilaire Chery,

otè « Dictionnaire de l’évolution du vocabulaire français en Haïti »

(tòm 1 ak tòm 2, Edisyon Édutex, 2000 ak 2002).

Atik sila a, « Konprann sa leksikografi kreyòl la ye, kote l sòti, kote l prale, ki misyon li dwe akonpli », pral rive jwenn divès kalte kreyolofòn ann Ayiti osnon nan lòt peyi. Mwen ekri li pou m bay bon jan esplikasyon sou sa syans lang, kidonk lengwistik, rele « leksikografi », espesyalman « leksikografi kreyòl ». Pi fò moun k ap sèvi ak yon diksyonè osnon yon leksik pa konnen kouman leksikograf ki se espesyalis nan domèn leksikografi ekri yo, ki pwotokòl syantifik yo sètoblije swiv pou fè liv sa yo. Ann Ayiti, pi fò pwofesè lekòl osnon pwofesè kreyòl pa menm konnen gen yon aktivite syantifik ki koumanse lan peyi a depi lane 1950 yo lè Pradel Pompilus pibliye « Lexique créole-français » li a (Université de Paris, 1958).

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Philippe Sollers, romancier, critique, essayiste, est mort

Philippe Sollers est un écrivain français né le 28 novembre 1936 à Talence (Gironde) et mort le 5 mai 2023, à Paris.

Après des débuts littéraires salués par François Mauriac et Louis Aragon, Philippe Sollers anime de 1960 à 1982 la revue d’avant-garde Tel Quel, dans laquelle sont publiés des intellectuels et écrivains français tels que Roland Barthes ou Marcelin Pleynet. Auteur de textes critiques et de littérature expérimentale dans les années 1970, il publie également des ouvrages romanesques à compter de Femmes, dans les années 1980. Il dirige depuis 1983 la revue et la collection L’Infini aux éditions Gallimard.

Il se marie en 1967, avec la philosophe et psychanalyste Julia Kristeva.

Biographie
Famille, jeunesse et formation

Philippe Sollers enfant à Bordeaux, dans le parc de la propriété familiale en 1937, avec sa mère et sa sœur Annie.
De son vrai nom Philippe Joyaux, il naît à Talence d’Octave Joyaux et de Marcelle Molinié. Sa famille dirige la société Joyaux Frères, la ferblanterie Recalt qui produit du matériel de cuisine, de construction métallique, des machines-outils pour la SNCASO sous l’occupation allemande.

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Cartographies et topologies identitaires…

Journée d’études du CRILLASH-CEREAP jeudi 1er mars sur le campus de Schoelcher  

Sous la direction de Frédéric Lefrançois, docteur en études anglophones, enseignant au Département d’études anglophones de l’UA et chercheur associé, le CRILLASH et le CEREAP organisent jeudi 1er mars sur le campus de Schoelcher une journée d’études intitulée : « Cartographies et topologies identitaires ». Cette manifestation libre et gratuite est ouverte à tous les publics. 

« L’histoire du monde caraïbe est indissociable du rapport à l’espace, qu’il soit perçu ou imaginé », explique F. Lefrançois. « Elle débute par l’ambition de conquérir le monde grâce à une représentation spatiale sollicitant le talent artistique de navigateurs. Depuis l’époque de la conquête, cet espace autre – parfois superposé à l’espace de l’autre – s’assujettit à l’impératif de posséder la terra incognita, dont la virginité supposée attise tous les désirs, comme en atteste l’America de Van der Straet. Ainsi, par ses nombreux domaines d’inscription, la carte tient à la fois du réel et de l’irréel » (…). Appliquant à nouveau cette réflexion à nos territoires et sociétés, Frédéric Lefrançois note que « sans justifier  l’artifice de la  miniaturisation  symbolique,  la question  des  échelles  nous  interpelle particulièrement en territoire caraïbe où le rapport à l’espace est substantiellement paradoxal »…..

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Plus de 1000 avocats se mobilisent contre Marine Le Pen

« La loi n’est l’expression de la volonté générale que dans le respect de la Constitution ».

Notre République repose sur un socle de valeurs fondamentales que sont la Justice, l’égalité, la sécurité, la fraternité, le pluralisme des opinions et le respect des croyances.

Marine Le Pen veut sans ambiguïté renverser ces valeurs au profit de l’autoritarisme, de la xénophobie, du repli sur soi, du corporatisme et de la haine de l’autre.

Le programme du Front National, et partant son arrivée au pouvoir, conduirait à la fin de l’Etat de droit puisqu’il est en contradiction avec nos principes constitutionnels et conventionnels.

Nous, avocats, participons au quotidien, aux côtés des magistrats et des autres professions judiciaires, au fonctionnement de la Justice démocratique. Chaque jour, nous menons nos petits et grands combats pour y contribuer.
Nous avons aujourd’hui un autre combat à mener : rassembler nos forces et lutter pour que Marine Le Pen n’accède pas à la magistrature suprême et que le résultat des urnes traduise un sursaut massif et démocratique.

Notre appel et notre engagement sont clairs. Il n’y aucune place pour un « ni ni » qui rompt non seulement le front républicain, mais qui affaiblit la République toute entière.

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Allaitement : cessons de culpabiliser les femmes

allaitement— Par Titiou Lecoq, Auteure , Elisabeth Bost, Journaliste , Pénélope Bagieu , Auteure de bandes dessinées , Lauren Bastide, Journaliste , Delphine Manivet , Créatrice de mode , Alix Girod de l’Ain , Journaliste , Nadia Daam, Journaliste , Alexandrine Duhin, Editrice , Marlène Schiappa, Présidente de «Maman travaille» et Sophie de Closets, Editrice —

L’allaitement au sein ou au biberon doit rester un choix personnel. Chaque femme mérite un respect égal dans ses choix. Nous demandons de conserver notre droit à décider sans devoir affronter une culpabilisation permanente.

Je n’ai pas allaité mes enfants au sein.

Et je trouve inquiétant que ce choix soit socialement de plus en plus difficile à assumer. C’est le signe à la fois d’une remise en cause profonde des droits des femmes et d’une assignation à un idéal maternel oppressant.

Nous qui avons choisi le biberon serions de mauvaises mères, privilégiant notre confort au détriment de celui de nos enfants, refusant d’assumer nos fonctions biologiques. En réalité, nous considérons simplement que notre corps nous appartient. Les progrès permettent à celles qui le souhaitent de ne pas allaiter au sein.

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Culture(s) noire(s) en France : la scène et les images

— Sous la direction de Sylvie Chalaye —
cultures_noiresDès le XIXe siècle, le monde du spectacle français a été traversé par des expressions culturelles venues d’Afrique noire, des Amériques et des Caraïbes. Les expressions artistiques afro-caribéennes ont nourri la scène des théâtres, des music-hall, mais aussi le monde du cinéma, et de la création plastique. Quelle est la place de cette créativité noire dans la culture française ? Joue-t-elle seulement à influencer les artistes qui s’en réclament au détour de telle ou telle évolution des arts et de la mode, tel Picasso ou Fernand Léger, Gaston Baty ou Rolf de Maré, Paco Rabanne ou Jean-Paul Goude ? Que reste-il à présent de ce « Tumulte noir » qui secouait le tout Paris des années 20 ? Quelle place donne-t-on aujourd’hui à cette créativité que l’on circonscrit tantôt dans l’enclos de la créolité ou celui de la francophonie ou celui plus exotique encore des outre-mer, voire, non sans démagogie, dans le nouvel enclos des cultures urbaines ?

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