456 search results for " Françoise Do"

Décembre en estampes

Salon d’art contemporain du 4 décembre 2023 au 30 janvier 2024 aux Archives

L’association ÔDIS7 et l’association Armataplanet invitent à l’exposition de gravures « Décembre en estampes“ qui aura lieu du 4 décembre 2023 au 30 janvier 2024, vernissage le 1er décembre 2023, pour découvrir la collection de l’association Armataplanet de Guadeloupe, les gravures de quelques artistes internationaux ainsi que des artistes de Martinique.

L’Estampe : Entre Tradition et Modernité

L’estampe, un terme hérité de l’italien « stampa » (presse), désigne l’impression à l’encre sur un support souple à partir d’une matrice gravée ou dessinée. L’URDLA, Union Régionale pour le Développement de la Lithographie en Art, explore trois procédés majeurs : en relief, en creux, et à plat, illustrant une riche histoire de l’estampe qui remonte au XIIIe siècle en Europe.

Émergence et Évolution de l’Estampe

Au XIIIe siècle en Europe (dès le Ve siècle en Orient), l’estampe a révolutionné la reproduction d’images, permettant une diffusion à grande échelle dans une société largement illettrée. De la taille d’épargne à la taille-douce, elle a été utilisée pour des images pieuses, politiques, et plus tard, commerciales.

→   Lire Plus

L’éphéméride du 21 novembre

Publication du premier numéro du magazine Elle fondé par Hélène Lazareff et Marcelle Auclair le 21 novembre 1945

Elle (souvent typographié ELLE en capitales) est un magazine hebdomadaire français féminin et de société fondé en 1945 par Hélène Lazareff et Marcelle Auclair. Le titre est racheté en avril 2018 par le milliardaire tchèque Daniel Křetínský.
Historique
Le premier numéro de Elle est publié le 21 novembre 1945, quelques mois après l’adoption du droit de vote des femmes en France et du retour d’Hélène Lazareff , exilée russe alors réfugiée à New York pendant l’Occupation, où elle travaillait à écrire au supplément féminin du New York Times ainsi que comme rédactrice de la rubrique mode au Harper’s Bazaar, un Magazine de mode luxueux dont elle s’inspire tout en conservant un « positionnement francophile » marqué. La ligne éditoriale du journal est posée dès l’origine dans sa ligne de pied : « du sérieux dans la frivolité, de l’ironie dans le grave. » Hélène Lazareff précise qu’elle souhaite alors « faire un journal de mode, mais pas seulement. Un journal moderne. Pratique. Avec des photos.

→   Lire Plus

 » Les feuilles mortes », film de Aki Kaurismäki

Mardi 21 novembre / 19h / Madiana / Unique séance

Avec Alma Pöysti, Jussi Vatanen, Janne Hyytiäinen
Titre original Kuolleet lehdet
20 septembre 2023 en salle / 1h 21min / Drame, Comédie, Romance
Synopsis :Deux personnes solitaires se rencontrent par hasard une nuit à Helsinki et chacun tente de trouver en l’autre son premier, unique et dernier amour. Mais la vie a tendance à mettre des obstacles sur la route de ceux qui cherchent le bonheur.
La presse en parle :
Bande à part par Anne-Claire Cieutat
C’est un film que l’on reçoit comme un cri du cœur doublé d’un sursaut d’espoir. L’œuvre d’un homme las, qui, alors qu’il menaçait d’abdiquer et d’arrêter de tourner des films, a pourtant écrit une histoire d’amour aux faux airs de miracle.

Cahiers du Cinéma par Marcos Uzal
Il n’y a pas ici d’inconscient à analyser ou d’interprétation à déplier, et, outre des généralités sur le geste de Kaurismäki, on ne peut aller que dans les détails pour comprendre où se niche l’émotion. Et qu’y voyons-nous ? Que tout relève d’une forme de résistance : une phrase qui fait mouche, l’élégance d’un geste, la probité d’une posture s’opposent à la bêtise, à la vulgarité et à l’injustice.

→   Lire Plus

L’éphéméride du 14 novembre

Parution à compte d’auteur du premier tome du roman de Marcel Proust, Du côté de chez Swann le 14 novembre 1913.

Du côté de chez Swann est le premier volume du roman de Marcel Proust, À la recherche du temps perdu. Il est composé de trois parties, dont les titres sont :

Combray ;
Un amour de Swann ;
Noms de pays : le nom.

Publication
Proust commence à rédiger Combray de façon suivie fin mai, début juin 1909. Quatre extraits de Combray parurent dans Le Figaro entre mars 1912 et mars 19131. Le premier tome de La Recherche fut refusé par plusieurs éditeurs, dont Gallimard2, avant d’être publié par Grasset à compte d’auteur le 14 novembre 1913.

Combray
Dans Combray, le narrateur raconte son enfance à Combray, sa relation avec sa mère dont il réclame la présence le soir avant de se coucher. Selon Antoine Compagnon, « Combray, c’est en quelque sorte l’enfance perverse, celle-là même dont parle Freud, contemporain de l’auteur ». Il évoque ses premières lectures, notamment François le Champi de George Sand. On voit se dessiner l’univers culturel et affectif d’un personnage dont on va suivre la vie et l’évolution pendant le reste de la Recherche.

→   Lire Plus

« Up-Sapiens » : la nouvelle exposition du PABE

— Par Selim Lander —

Les expositions du PABE (Plastik Art Band Experimental, association de plasticiennes martiniquaises) se suivent et ne se ressemblent pas puisque organisées autour d’un thème qui se renouvelle à chaque fois. On se souvient d’une exposition mémorable à l’Atrium de Fort-de-France qui avait pour sujet « le sac ». Le thème de l’exposition actuelle auquel les membres de l’association ont dû se plier est le recyclage, up-cycling en anglais, un mot qui par un détour assez mystérieux a conduit les organisatrices au terme up-sapiens. L’idée étant, si l’on comprend bien, que de même que les déchets de toute sortes (ferraille, bouts de verre ou de tissu, vieux outils, etc.) se trouvent magnifiés une fois transformés en œuvres d’art, l’homo sapiens, avec tous ses défauts (le moindre n’étant pas de produire tant de déchets), s’il se tourne vers l’art et adopte un mode de vie plus respectueux de son environnement sera, sinon le sur-homme nietzchéen, un super sapiens.

Au temps des cathédrales et des palais, quand l’art était destiné à l’édification des croyants et au plaisir des grands, les artistes n’avaient pas besoin de s’expliquer.

→   Lire Plus

« Le garçon et le héron », un film de Hayao Miyazaki

À Madiana Dimanche 12  en VF  👿 à 16h30, Mardi 14  VO 19h, Mercredi 15 VO 14h
Avec Gavril Dartevelle, Soma Santoki, Padrig Vion
Titre original Kimi-tachi wa Dō Ikiru ka
1 novembre 2023 en salle / 2h 03min / Animation, Drame, Aventure

Synopsis :
Après la disparition de sa mère dans un incendie, Mahito, un jeune garçon de 11 ans, doit quitter Tokyo pour partir vivre à la campagne dans le village où elle a grandi. Il s’installe avec son père dans un vieux manoir situé sur un immense domaine où il rencontre un héron cendré qui devient petit à petit son guide et l’aide au fil de ses découvertes et questionnements à comprendre le monde qui l’entoure et percer les mystères de la vie.

Le presse en parle :
Culturopoing.com par Michaël Delavaud
Arborescence narrative d’une complexité épatante aboutissant dans son dernier geste à la plus pure simplicité […], Le Garçon et le héron éblouit par la vitalité créatrice de son auteur octogénaire […], et se trouve être la synthèse complète d’un art animé toujours surprenant et profondément bouleversant.

→   Lire Plus

L’éphéméride du 7 novembre

Début du procès à grand spectacle de Landru le 7 novembre 1921

Henri Désiré Landru, né le 12 avril 1869 à Paris (19e arrondissement) et mort le 25 février 1922 à Versailles, est un célèbre tueur en série et criminel français. Il fut surnommé « le Barbe-Bleue de Gambais ».

Biographie
Origines
Henri Désiré Landru est issu d’une famille modeste. Il est né en 1869, au 41 rue de Puebla (aujourd’hui avenue Simon-Bolivar) dans le quartier de Belleville à Paris et est le fils cadet de Julien Alexandre Silvain Landru, 34 ans, chauffeur aux Forges Vulcain (qui se suicida au Bois de Boulogne le 28 août 1912), et de Flore Henriquel, 34 ans, couturière et blanchisseuse à domicile (décédée en 1910). Le couple avait déjà une fille, Florentine Marguerite Landru (née en 1854). La famille est établie à Paris, rue du Cloître-Notre-Dame, où Landru a passé l’essentiel de son enfance heureuse.

→   Lire Plus

Up Sapiens,  sublimer le recyclage

Du 6 novembre 2023 au 30 décembre 2023 au Créole Arts Café

Dans cette exposition le PABE propose une approche artistique et plastique autour du recyclage d’objets mis au rebut. Notre démarche s’affirme sociétale, militante et écologique, contre la consommation à outrance.
21 artistes s’approprient cette démarche pour créer avec leur propre sensibilité́, leur point de vue, leur humour parfois, 28 objets nouveaux véhiculant chacun un message intime, philosophique, existentiel, esthétique… en ce sens ce sont des œuvres d’art ! 

Le surcyclage ou recyclage valorisant (en anglais, upcycling) consiste à̀ récupérer des matériaux ou des produits dont on n’a plus l’usage afin de les transformer en matériaux ou produits de qualité́ ou d’utilité́ supérieure. Il s’agit donc d’un recyclage « par le haut ». Le principe du surcyclage est de donner une nouvelle vie plus haut de gamme à un objet, souvent très loin de sa première vie. Il s’inscrit dans le vaste mouvement de l’économie circulaire et du réemploi. 

In fine, notre rêve est d’amener HOMO SAPIENS vers une espèce moins prédatrice, moins dominatrice, plus respectueuse de son environnement, une sorte « d’utopie refondatrice » vers un sapiens recyclé, surcyclé, Up cyclé… un UP SAPIENS donc ! 

→   Lire Plus

« Les Frères Sisters (The Sisters Brothers) », un film de Jacques Audiard

Lundi 9 octobre à 21h 10 France 3
Par Jacques Audiard, Thomas Bidegain
Avec John C. Reilly, Joaquin Phoenix, Jake Gyllenhaal

Les Frères Sisters est un western franco-américain coécrit et réalisé par Jacques Audiard, sorti en 2018.
Il s’agit d’une adaptation du roman du même nom (en) de Patrick deWitt paru en 2011.
Pour sa réalisation, Jacques Audiard remporte le Lion d’argent du meilleur réalisateur lors de la Mostra de Venise 2018 et le César du meilleur réalisateur lors des César 2019.

Synopsis :
Charlie et Eli Sisters évoluent dans un monde sauvage et hostile, ils ont du sang sur les mains : celui de criminels, celui d’innocents… Ils n’éprouvent aucun état d’âme à tuer. C’est leur métier. Charlie, le cadet, est né pour ça. Eli, lui, ne rêve que d’une vie normale. Ils sont engagés par le Commodore pour rechercher et tuer un homme. De l’Oregon à la Californie, une traque implacable commence, un parcours initiatique qui va éprouver ce lien fou qui les unit. Un chemin vers leur humanité

La presse en parle :
Bande à part par Jo Fishley
Un western crépusculaire en forme de conte fraternel.

→   Lire Plus

« Une Tempête » d’Aimé Césaire, m.e.s. William Mesguich

Première le jeudi 12  octobre à 19h 30 au T.A.C.

Les 12, 13, 14, 17,18, 19, 20, 21 octobre 2023

Une tempête est une pièce de théâtre écrite par Aimé Césaire, publiée et jouée pour la première fois en 1969. C’est une réécriture post-coloniale et anticolonialiste de La Tempête de William Shakespeare. La pièce a été jouée pour la première fois au Festival d’Hammamet en Tunisie sous la direction de Jean-Marie Serreau. Elle a été jouée plus tard à Avignon et à Paris. La pièce est une réflexion sur le concept de race, sur le pouvoir, et sur la décolonisation.

Personnages
Césaire se sert de tous les personnages de la version de Shakespeare, mais il précise qu’Ariel est un esclave « ethniquement mulâtre », que Caliban, l’esclave de Prospero, est un « esclave nègre » et que Prospéro est un maître blanc. Il ajoute le personnage d’Eshu, un « dieu-diable nègre ».

Ariel
Présentation du personnage
Parcours dans l’œuvre
À l’arrivée de Prospero dans l’île, Ariel est retenu prisonnier dans un arbre par la sorcière Sycorax, alors maîtresse des lieux. La condition de sa libération est qu’il se mette au service de son nouveau maître, dont il va devoir exécuter les nombreuses demandes : de ce fait, tout au long de l’intrigue, il utilise ses pouvoirs pour répondre aux requêtes de Prospero.

→   Lire Plus

Focus sur l’histoire oubliée des esclaves blancs Irlandais de la Guadeloupe !

— Par Jean Marie Nol économiste et chroniqueur de l’histoire de la Guadeloupe —

Le but de notre incursion sous un angle totalement novateur dans l’Histoire méconnue de la Guadeloupe est de montrer les liens entre le passé et le présent pour rendre intelligibles les phénomènes culturels du présent. Clichés , faux en écriture des chroniqueurs , falsifications et destructions des archives à des fins politiques et idéologiques surtout sous les révolutions et changement de régimes et des institutions, et stéréotypes racistes , des généralités incontournables qui sont le lot commun lorsque l’on s’imagine l’histoire des pays du monde . Cette loi d’airain n’échappe pas à ces imaginaires collectifs, fruits d’échos et d’illusions qui déforment souvent la réalité bien plus amère de ce pays Guadeloupe qui suscite tant de passions, comme si la Guadeloupe mythique des « luttes contre les discriminations sociales » ou des « mille et un rêves de liberté des esclaves blancs et noirs » devait à tout prix assouvir nos chimères et nos fantasmes les plus envoutants.

Or d’après le grand penseur Antoine Gramsci ,on dit que la chronologie est l’ossature de l’Histoire.

→   Lire Plus

L’éphéméride du 20 septembre

Décès d’Alexis Leger, dit Saint-John Perse, le 20 septembre 1975

 » S’en aller ! S’en aller! Parole de vivant ! »

Alexis Leger, dit Saint-John Perse, né le 31 mai 1887 à Pointe-à-Pitre et mort le 20 septembre 1975 à Hyères, est un poète, écrivain et diplomate français, lauréat du prix Nobel de littérature en 1960.

En marge des mouvements littéraires de son époque, sa poésie, en versets, est réputée pour son hermétisme, mais aussi pour sa force d’évocation. Il reçoit le prix Nobel de littérature « pour l’envolée altière et la richesse imaginative de sa création poétique, qui donne un reflet visionnaire de l’heure présente ».

Biographie
Jeunesse et débuts diplomatiques
Fils d’Édouard Pierre Amédée Leger, avocat-avoué en Guadeloupe à partir de 1873, et de Marie Pauline Françoise Renée Dormoy, fille d’une famille de planteurs guadeloupéens3, Alexis Leger naît au no 54 rue Achille-René-Boisneuf à Pointe-à-Pitre. Il y passe son enfance, ainsi qu’à l’îlet Feuille où il découvre la nature, et surtout dans les deux importantes demeures familiales que sont « La Joséphine » — une caféière sur les hauteurs de Saint-Claude au sud de Basse Terre — et « Le Bois-Debout » — une exploitation de canne à sucre à Capesterre — qui marqueront son imaginaire.

→   Lire Plus

Battue mais invaincue, par la Grâce : de l’anéantissement à l’épanouissement,

Un livre de Leslie Bussières-Faber

Ce livre relate le combat de toute personne harcelée, inconsidérée, méprisée, battue avec ou sans traces visible; marquée profondément mais pas définitivement par la violence de certains mots, attitudes, gestes malheureux et douloureux.

Si vous voulez créer ou entretenir la haine, vous n’avez pas choisi le bon livre.

Si vous voulez vous aimer chaque jour davantage, continuer votre parcours de vie sur de nouvelles bases et garder espoir, ce livre peut vous servir pour que l’impossible devienne possible.

« Je vous ai écrit aujourd’hui, le livre qu’hier j’avais tant souhaité avoir entre les mains pour m’aider à rebondir plus vite, plus loin. »

À propos de l’auteure

Leslie a pris plaisir à écrire ce livre pour aider tout un chacun à sortir de la souffrance, rebondir, guérir et s’épanouir. Cette auteure originaire de la Guadeloupe vit en Martinique, apprécie les voyages de par le monde et dans les Antilles, qui lui permettent des temps de rencontres avec de nouvelles personnes ; de tout âge, de tout horizon, de toute catégorie socioprofessionnelle.

Leslie a développé des techniques qu’elle partage comme un mode d’emploi personnalisable pour que vous vous sentiez bien et de mieux en mieux chaque jour.

→   Lire Plus

« Le livre des solutions »,un film de Michel Gondry

Samedi 23 septembre – 20h / Lundi 25 septembre – 18h30 à Tropiques-Atrium
Par Michel Gondry
Avec Pierre Niney, Blanche Gardin, Frankie Wallach
Par Michel Gondry
13 septembre 2023 en salle / 1h 42min / Comédie dramatique, Drame, Comédie

Synopsis :
Marc s’enfuit avec toute son équipe dans un petit village des Cévennes pour finir son film chez sa tante Denise. Sur place, sa créativité se manifeste par un million d’idées qui le plongent dans un drôle de chaos. Marc se lance alors dans l’écriture du Livre des Solutions, un guide de conseils pratiques qui pourrait bien être la solution à tous ses problèmes…

La presse en parle :
CNews par La rédaction
Avec cette création inédite très personnelle, le réalisateur et scénariste à l’imagination débordante est au sommet de son art.

Cahiers du Cinéma par Thierry Méranger
Davantage encore qu’Eternal Sunshine of the Spotless Mind, que les producteurs lui reprocheront toujours de ne pas vouloir refaire, Le Livre des solutions est bien le film d’amour de Gondry, dont le principe repose sur le modèle indépassable du Scottie de Vertigo qui, mettant en scène sa Madeleine sans être dupe du subterfuge, était déjà le double symbolique d’Hitchcock.

→   Lire Plus

« Les filles d’Olfa », un film de Kaouther Ben Hania

Mardi 19 septembre – 19h
Jeudi 21 septembre – 14h
Dimanche 24 septembre – 11h
Mardi 26 septembre – 19h
À Madiana
Par Kaouther Ben Hania
Avec Hend Sabri, Olfa Hamrouni, Eya Chikahoui
Ce film etait en Compétition au Festival de Cannes 2023.1h 50min / Documentaire
Synopsis :
La vie d’Olfa, Tunisienne et mère de 4 filles, oscille entre ombre et lumière. Un jour, ses deux filles aînées disparaissent. Pour combler leur absence, la réalisatrice Kaouther Ben Hania convoque des actrices professionnelles et met en place un dispositif de cinéma hors du commun afin de lever le voile sur l’histoire d’Olfa et ses filles. Un voyage intime fait d’espoir, de rébellion, de violence, de transmission et de sororité qui va questionner le fondement même de nos sociétés.

La presse en parle :
Le Parisien par La Rédaction
Le résultat, récompensé de L’œil d’Or du meilleur documentaire au Festival de Cannes, s’avère cathartique, passionnant, très émouvant et grand public, et nous fait sans cesse osciller entre sourires et larmes.

Ouest France par Gilles Kerdreux
Passionnant.

Télérama par Guillemette Odicino
Par un procédé original, entre documentaire et fiction, la cinéaste livre un récit intime bouleversant.

→   Lire Plus

L’éphéméride du 6 septembre

Publication du Manifeste des 121 le 6 septembre 1960

Le Manifeste des 121, titré « Déclaration sur le droit à l’insoumission dans la guerre d’Algérie », est signé par des intellectuels, universitaires et artistes et publié le 6 septembre 1960 dans le magazine Vérité-Liberté. Le manifeste est né dans le sillage du groupe de la rue Saint-Benoît. Il a été pensé puis rédigé par Dionys Mascolo et Maurice Blanchot. Ce traité a permis de regrouper des personnalités de divers horizons dans un esprit libertaire et plutôt orienté à gauche. Il est important pour l’histoire de la gauche et de l’extrême gauche en France.

Contenu du manifeste
« On ne réclamait plus seulement le droit du peuple à ne plus être opprimé, mais le droit du peuple à ne plus opprimer lui-même. »

— François Maspero, Le droit à l’insoumission, le dossier des 121, Paris, François Maspero, 1961, « Avertissement de l’éditeur »

Selon ses propres termes, le manifeste cherche à informer l’opinion française et internationale du mouvement de contestation contre la guerre d’Algérie. Les 121 y critiquent l’attitude équivoque de la France vis-à-vis du mouvement d’indépendance algérien, en appuyant le fait que la « population algérienne opprimée » ne cherche qu’à être reconnue « comme communauté indépendante ».

→   Lire Plus

« American Beauty », un film de Sam Mendes

Lundi 4 septembre à 20h 50 sur Arte
Réalisation : Sam Mendes
Scénario : Alan Ball
Avec : Thora Birch (Jane Burnham), Annette Bening (Carolyn Burnham), Kevin Spacey (Lester Burnham), Wes Bentley (Ricky Fitts), Mena Suvari (Angela Hayes), Peter Gallagher (Buddy Kane), Scott Bakula (Jim Olmeyer), hris Cooper (colonel Fitts),
Pays : Etats-Unis
Année : 1999
Synopsis :
La famille Burnham semble être, au premier abord, une famille américaine ordinaire. Toutefois, le manque de communication et la frustration mènent vite à un dérèglement total. Le père, Lester, tombe amoureux d’Angela, la jeune et jolie copine de sa fille Jane. Carolyn, la mère de famille, trompe son mari avec un agent immobilier qu’elle admire. De son côté, Jane se rapproche de Ricky, l’étrange fils du voisin…
L’étoffe d’un classique
Lors de sa sortie en 1999, American Beauty avait marqué les esprits et reçu une pluie de récompenses. Force est de constater que son éclat et son caractère incisif sont restés intacts, et lui donnent aujourd’hui l’étoffe d’un classique. Comédie tragique sur le caractère mortifère des conventions sociales, le film trouve son originalité dans une écriture acérée (signée Alan Ball, futur auteur de la série Six Feet Under), magnifiée par la réalisation de Sam Mendes, qui faisait ici ses premiers pas derrière la caméra.

→   Lire Plus

L’éphéméride du 26 août

Dépôt de gerbe à la femme du Soldat inconnu le 26 août 1970

Le dépôt de gerbe à la femme du Soldat inconnu désigne une des premières actions médiatiques du Mouvement de libération des femmes le 26 août 1970 à Paris en France. Elle consistait à déposer des fleurs en hommage à la femme du Soldat inconnu sur la tombe de ce dernier. Cette action était réalisée par neuf femmes, dont Cathy Bernheim, Christine Delphy, Monique Wittig, Christiane Rochefort et l’Américaine Namascar Shaktini1,2,3. Elles ont été arrêtées par la police dès l’approche de l’Arc de triomphe.

Traitement médiatique

Certains médias parlent d’une trentaine de femmes (neuf en réalité). L’analyse journalistique de Marianne Lohse dans France-Soir précise que « Plusieurs [manifestantes] sont jeunes et jolies »4.

La télévision nationale réalise un court reportage sur la manifestation5.

Deux slogans ont retenu l’attention éditoriale :

« Il y a plus inconnu que le soldat inconnu. Sa femme » ;

« Un homme sur deux est une femme ».

MLF : 1970, année zéro

— Par Françoise Picq, sociologue spécialiste de l’histoire du féminisme, université Paris-Dauphine.

→   Lire Plus

« Face à la culture de haine que diffuse l’extrême droite, il faut défendre avec énergie les valeurs humanistes et démocratiques »

Dans une tribune au « Monde », un collectif de personnalités, parmi lesquelles l’académicien Erik Orsenna, les anciennes ministres Aurélie Filippetti, Elisabeth Moreno et Françoise Nyssen, l’ancien ministre Jack Lang, l’ancien ministre et ancien défenseur des droits Jacques Toubon, apportent leur soutien au ministre de l’éducation Pap N’Diaye, déplorant qu’il soit « si peu et si mal défendu » après ses déclarations au sujet de CNews.

L’affirmation du ministre de l’éducation, Pap N’Diaye, selon laquelle le média CNews « était clairement d’extrême droite » a suscité des réactions violentes, notamment des journalistes et éditorialistes de cette chaîne. Celles-ci mêlent attaques ad hominem, confusion dans l’argumentation et absence d’objectivité de manière consternante, dans une rhétorique familière à l’extrême droite. Ce qui ne peut que rappeler le climat d’extrême droite des campagnes de presse visant à abattre un adversaire dans l’entre-deux-guerres.

L’enjeu dépasse la situation d’un ministre si peu et si mal défendu face à ce genre d’attaque. En premier lieu, il faut rappeler que l’existence d’une presse indépendante (en interdisant la concentration des pouvoirs entre les mains de quelques financiers et en garantissant l’indépendance des rédactions), est un des piliers nécessaires d’une société démocratique.

→   Lire Plus

L’éphéméride du 8 juillet

Naissance de Jean de La Fontaine le 8 juillet 1621

Jean de La Fontaine, né le 8 juillet 1621 à Château-Thierry et mort le 13 avril 1695 à Paris, est un poète français de grande renommée, principalement pour ses Fables et dans une moindre mesure pour ses contes. On lui doit également des poèmes divers, des pièces de théâtre et des livrets d’opéra qui confirment son ambition de moraliste.

Proche de Nicolas Fouquet, Jean de La Fontaine reste à l’écart de la cour royale mais fréquente les salons comme celui de Madame de La Sablière et malgré des oppositions, il est reçu à l’Académie française en 1684. Mêlé aux débats de l’époque, il se range dans le parti des Anciens dans la fameuse Querelle des Anciens et des Modernes.

C’est en effet en s’inspirant des fabulistes de l’Antiquité gréco-latine et en particulier d’Ésope, qu’il écrit les Fables qui font sa renommée. Le premier recueil qui correspond aux livres I à VI des éditions actuelles est publié en 1668, le deuxième (livres VII à XI) en 1678, et le dernier (livre XII actuel) est daté de 1694.

→   Lire Plus

La journaliste et romancière québécoise Denise Bombardier est morte

Féministe engagée, la Québécoise s’était opposée, seule, en 1990 lors de l’émission littéraire « Apostrophes » à Gabriel Matzneff, dont les écrits faisaient l’apologie des relations sexuelles avec les enfants et les adolescents.

Denise Bombardier, née Marie Yvette Louise Denise Bombardier le 18 janvier 1941 à Montréal et morte le 4 juillet 2023 dans la même ville, est une polémiste, chroniqueuse, romancière, essayiste, productrice et animatrice de télévision québécoise. Elle a travaillé pour la chaîne de télévision francophone Radio-Canada pendant plus de 30 ans.

Biographie
Formation
Denise Bombardier était la fille de Jean-Louis Bombardier, radio-technicien, et de Simone Desormiers. Ils résidaient dans la paroisse St-Denis située sur le Plateau-Mont-Royal à Montréal.

Denise Bombardier obtient un baccalauréat en arts en 1964, une maîtrise en science politique de l’Université de Montréal en 1971 et un doctorat en sociologie de la Sorbonne en 1974.

Son intérêt pour la politique se manifeste aussi par un engagement militant. En 1963, elle agit en tant que présidente de la section de l’Université de Montréal du Rassemblement pour l’indépendance nationale.

Carrière télévisuelle
Radio-Canada
Elle commence sa carrière comme recherchiste pour l’émission télévisée Aujourd’hui de Radio-Canada.

→   Lire Plus

L’éphéméride du 23 juin

Naissance, aux Trois-Îlets, de Marie Josèphe Rose Tascher de La Pagerie le 23 juin 1763

Marie Josèphe Rose Tascher de La Pagerie, dite Joséphine de Beauharnais, née le 23 juin 1763 aux Trois-Îlets en Martinique et morte le 29 mai 1814 au château de Malmaison à Rueil-Malmaison, est la première épouse de l’empereur Napoléon Ier de 1796 à 1809. À ce titre, elle est impératrice des Français de 1804 à 1809 et reine d’Italie de 1805 à 1809.

Joséphine est née dans une grande propriété de la Martinique d’une famille de Békés. Elle arrive en métropole après son mariage avec Alexandre de Beauharnais, figure de la Révolution française exécuté durant la Terreur ; durant cette période, Joséphine est emprisonnée plusieurs mois. Fréquentant les salons parisiens, elle rencontre le général Bonaparte avec qui elle se remarie. Ce second mariage lui permet de devenir impératrice, mais elle se heurte à l’hostilité de sa belle-famille et à son incapacité à donner un héritier. Napoléon divorce d’elle, et elle se retire dans son domaine de Malmaison. Malgré son mariage stérile avec Napoléon, Joséphine a une importante postérité grâce aux enfants de son premier lit.

→   Lire Plus

L’éphéméride du 9 juin

Act Up-Paris est créée le 9 juin 1989

Act Up-Paris (AUP) est une association militante de lutte contre le sida, issue de la communauté homosexuelle, créée le 9 juin 1989 par Didier Lestrade, Pascal Loubet et Luc Coulavin, suivant le modèle américain, né deux ans plus tôt. Ce modèle a essaimé essentiellement dans le monde occidental (New York, Philadelphie, Bâle, etc., en France : Paris et Toulouse), chaque association bénéficiant d’une totale autonomie, et se caractérise par un certain nombre de techniques activistes relatives tant à la visibilité de la lutte engagée qu’au mode de fonctionnement interne du collectif (prise de décision au consensus par exemple).

Origines et objectifs
Les objectifs d’Act Up consistent :

à alerter les médias sur l’épidémie de sida, à faire pression sur les personnalités politiques pour améliorer l’image et la prise en charge des malades quels que soient leur genre, leur sexualité ou leur inclusion dans la démocratie représentative (toxicomanes, prisonniers, étrangers en situation irrégulière, personnes prostituées) ;
suivant le modèle américain des Principes de Denver, à partager, transmettre, reprendre et réinvestir dans le réel le savoir des malades.

→   Lire Plus

L’éphéméride du 4 juin

La loi somptuaire du 4 juin 1720 codifie l’habillement aux Antilles

Les lois somptuaires (en latin : sumptuariae leges) sont des lois qui réglementent ou imposent des habitudes de consommation (alimentation, mobilier et notamment la manière de se vêtir spécifique en fonction de la catégorie sociale à laquelle un individu appartient).

Elles servent principalement à rendre visible l’ordre social et, généralement, à interdire la consommation ostentatoire, l’usage de produits de luxe ou d’importation, dans une optique mercantiliste de protection des industries nationales et de protection de la balance commerciale. Cette interdiction frappe en priorité les membres du commun et vise à les empêcher d’imiter l’aristocratie.

En Martinique dans la loi somptuaire du 4 juin 1720, les « mulâtres, Indiens ou nègres affranchis ou libres de naissances » n’ont pas exactement les mêmes obligations que leurs homologues esclaves. Le texte différencie les obligations de chacun dans la hiérarchie sociale en place : Blancs, Libres de couleur, esclaves.

Pour bien marquer la différence de classe et l’infériorité des libres, la loi somptuaire réglemente la tenue vestimentaire de ces derniers, leur interdisant les trop belles parures.

→   Lire Plus

La lexicographie créole à l’écoute des enseignements de la dictionnairique

— Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue —

Dictionnairique : « (…) étude des conditions d’élaboration des dictionnaires pris comme objets sociétaux et commerciaux régis par des contraintes éditoriales spécifiques. La dictionnairique est un domaine constitutif de la métalexicographie. » (Franck Neveu : « Dictionnaire des sciences du langage », Paris, Armand Colin, 2011)

Lexicographie : « Le terme lexicographie a couramment deux acceptions.
La confection des dictionnaires : choix des unités lexicales à traiter, méthode de leur description, techniques de présentation, en vue de la publication.
L’étude des dictionnaires, comme discipline scientifique : définition des types d’ouvrages, analyse des méthodes, description du texte. En ce sens, elle est différenciée de la lexicologie, qui étudie le lexique comme partie du système de la langue, indépendamment de sa représentation dans les dictionnaires, ou qui s’attache à l’analyse de mots particuliers en langue et dans les textes. » (Alise Lehmann et Françoise Martin-Berthet : « Lexicographie, métalexicographie, dictionnairique / Sémantique, morphologie et lexicographie », (revue Lexicologie, Éditions Armand Colin, 2018)

→   Lire Plus