Le combat contre la vie chère est une impasse tant que le modèle économique antillais demeure inchangé.
— Par Jean-Marie Nol —
La vie chère aux Antilles n’est ni un accident conjoncturel ni une dérive temporaire des marchés, mais l’expression la plus visible d’un modèle économique profondément déséquilibré, hérité de l’histoire coloniale et perpétué sous des formes modernes. En Martinique comme en Guadeloupe, le combat contre la cherté de la vie revient de manière cyclique dans le débat public, porté par des mobilisations populaires, des négociations institutionnelles et des promesses politiques de textes de lois récurrentes. Pourtant, malgré l’intensité des colères et la légitimité des revendications, rien ne change fondamentalement. Les prix restent durablement plus élevés qu’en France hexagonale, le pouvoir d’achat s’érode et le sentiment d’injustice sociale s’enracine. Cette répétition de l’échec n’est pas le fruit du hasard : elle révèle une impasse structurelle.
Le coût de la vie aux Antilles est sensiblement supérieur à celui de l’Hexagone, avec des écarts sur l’alimentation qui atteignent en moyenne plus de 40 % selon les données de l’Insee. Cette situation est souvent expliquée par des facteurs techniques — éloignement géographique, surcoûts de transport, petitesse des marchés, faibles volumes importés — qui, bien que réels, ne constituent que la surface du problème.


Le 24 décembre 2025, la Martinique a perdu une de ses plus grandes figures musicales : Paul Julvécourt, à l’âge de 98 ans. Originaire du quartier de Redoute à Fort-de-France, cet homme d’exception a traversé plus de sept décennies de musique, laissant une empreinte indélébile sur la scène musicale antillaise.
— 
Plus de quarante ans après son arrestation,
Ary Chalus vs Guy Losbar, où l’art de la rupture consommée sans le dire ouvertement, mais à demi mot
— Par Philippe Charvein —
— Par Camille Loty Malebranche —
— Association féministe Culture Egalité —
— Par Florent Grabin, Président de l’association écologique P.U.M.A. —
— RS n° 426 lundi 22 décembre 2025 —
Par Hayao Miyazaki | Avec Billy Crudup, Billy Bob Thornton, Minnie Driver
Essais
Ma pauvre île



Les fêtes de fin d’année approchent, et avec elles, l’espoir de déguster des plats traditionnels à base d’ignames locales. Pourtant, cette année encore, les tables martiniquaises risquent de se voir privées de cette précieuse racine, autrefois symbole de notre culture culinaire. Si les ignames péyi, cultivées sur notre sol, ont toujours occupé une place de choix dans les assiettes locales, la production s’effondre sous le poids de deux maladies dévastatrices : la rouille et l’anthracnose.
Par Hayao Miyazaki, Cindy Davis Hewitt | Avec Chieko Baishô, Takuya Kimura, Akihiro Miwa | Titre original Hauru no ugoku shiro | 12 janvier 2005 en salle | 1h 59min | Animation, Aventure, Fantastique
Le groupe Bernard Hayot (GBH), acteur majeur de la distribution et de l’automobile en outre-mer, fait désormais l’objet d’une information judiciaire ouverte par le parquet national financier. La procédure, engagée au mois d’août et confiée à des juges d’instruction parisiens, porte sur des soupçons d’escroquerie en bande organisée, d’abus de position dominante et d’entente, en particulier dans le secteur automobile ultramarin.
Liquidation judiciaire de Lasotè : la fin d’une structure emblématique du Nord-Caraïbe, l’héritage d’une culture toujours vivante
— Par Robert Berrouët-Oriol (*) —
Les migrant.es fuient la misère, la dictature, les menaces de mort…mais ils affrontent ici une autre violence : celle des files d’attente, des dossiers refusés, des droits suspendus…d’une administration qui les jette dans des situations inhumaines…

— Par Sabrina Solar —
Analyse inédite du rôle historique de la bourgeoisie locale dans la perte de contrôle de l’économie de la Guadeloupe .
— Par Jean Samblé —
Le documentaire Le Jour se lèvera (Douvan jou ka lévé) de la réalisatrice haïtienne Gessica Généus a remporté le Prix du public lors de la première édition du Festival international du film documentaire Outre-mer, organisée à Paris du 10 au 14 décembre. Cette distinction, attribuée à l’issue d’un vote du public tout au long du festival, est venue clore cinq jours intenses de projections, d’échanges et de débats autour des réalités ultramarines.
C’est avec une profonde émotion que nous rendons hommage à Liliane Chauleau, historienne et chercheuse dont l’œuvre a durablement enrichi la connaissance de l’histoire sociale, religieuse et culturelle de la Martinique et des Antilles.
— Par Robert Saé, Responsable aux affaires extérieures —
— Par
— Par Anne Muxel , 


— Par Jean Samblé —
Fil laviya
Hanouka 2025 se déroulera du dimanche 14 décembre au lundi 22 décembre, une période de huit jours marquant l’une des fêtes les plus sacrées et lumineuses du judaïsme. Connue sous le nom de « Fête des Lumières », cette célébration rappelle un épisode crucial de l’histoire juive et est un moment de rassemblement familial et spirituel.
— Par Patrick Mathelié-Guinlet —
Au cinquième tour de scrutin ne restaient plus en lice que L’Épithalame de Jacques Chardonne et Batouala. Avec cinq voix contre cinq les deux romans étaient à égalité. Le second l’a emporté grâce à la voix prépondérante du président Gustave Geoffroy. Les autres candidats de cette année-là n’ont guère marqué l’histoire littéraire, à l’exception de Pierre Mac-Orlan qui concourrait avec La Cavalière d’Elsa. Comme le nom l’indique, Batouala est un roman africain. Par contre le nom de l’auteur ne révèle pas qu’il s’agit d’un noir, « le premier Goncourt noir ».
Gilbert Pago, historien et militant.
La militante iranienne et lauréate du prix Nobel de la paix 2023, Narges Mohammadi, a été arrêtée en Iran le 12 décembre 2025, au cours d’une cérémonie en mémoire de l’avocat Khosrow Alikordi, récemment décédé. L’information a été confirmée par son comité de soutien sur le réseau X (anciennement Twitter), et par son avocate française, Me Chirine Ardakani. Selon des sources fiables, Narges Mohammadi a été violemment interpellée par les forces de sécurité iraniennes, qui l’ont frappée et saisie par les cheveux, lors d’un rassemblement en hommage à Alikordi, dans la ville de Mashad, dans l’est du pays.
Histoire improbable d’une rencontre avec Samuel Beckett
— Par Robert Berrouët-Oriol 