Le temps qui passePoésies
Le temps qui passe
Le temps qui passe
Le temps qui passe
Zion et Fanon : deux films à ne pas manquer au Festival Demain
En Guyane, la lutte contre l’orpaillage illégal a atteint « un plafond de verre »
Composez le 36 37, la 39e édition du Téléthon a démarré en Martinique
La Havane et plusieurs provinces de Cuba sans électricité après une nouvelle panne
Le palmarès des maires qui usent et abusent des frais de représentation
Deux ministres appellent à une mobilisation générale pour contrer « la chute de la lecture »
Daniel Maximin : « La négritude n’existe pas, c’est un trio de copains avant tout »
Ruines du Théâtre du Petit Paris, Saint-Pierre,Vendredi 5 décembre – 19h00 | Samedi 6 décembre – 19h00 |
Dimanche 7 décembre – 18h00
Un opéra mythique au cœur d’un lieu chargé d’histoire
À Saint-Pierre, l’ancienne « capitale culturelle des Antilles », les ruines du Théâtre du Petit Paris se dressent comme un témoin du temps. Avant l’éruption dévastatrice de la Montagne Pelée, ce haut lieu artistique accueillait spectacles, opéras et soirées mondaines.
Plus d’un siècle plus tard, le Festival FILAO réveille ces pierres et y fait résonner l’un des chefs-d’œuvre les plus joués au monde : Carmen de Georges Bizet.
Une expérience immersive qui conjugue patrimoine, mémoire, création et excellence vocale ultramarine.
La production
Cette mise en scène de Julien Leleu, créée initialement en Martinique, a été présentée en tournée à La Réunion, en Guadeloupe, en Guyane et à Paris.
Elle revient aujourd’hui dans son lieu d’origine, portée par l’énergie des Voix des Outre-mer, pour trois soirées exceptionnelles.
La représentation fera l’objet d’une captation audiovisuelle dans le cadre d’un projet documentaire.
Le public, immergé au cœur de l’action, pourra être filmé.

Samedi 06 décembre 7h – 18h
Village de Noël
Parking du siège du Credit Agricole Martinique-Guyane, Place darmes, le Lamentin.
En partenariat avec RCI : magie et Noël et tradition vous émerveilleront.
Programme pour les enfants ‼ | Gratuit
Places limitées pour le conte de Noël, inscription au 0696 18 83 69
Samedi 6 décembre, de 8h à 12h
Grande collecte de déchets
Place des Fêtes de Ducos
Opération « Dikos bel pou Nwel » . Venez déposer : gros électroménagers, appareils électriques, écrans, meubles, matelas, piles, petites batteries, ampoules, néons, vêtements, chaussures, jeux, jouets, emballages
(verre, plastique, carton), déchets verts, ferraille, médicaments non utilisés. Renseignements : 0696.22.87.25
Samedi 6 décembre 9h-20h | Dimanche 7 décembre – 9h-20h
Grand marché de Nwel
Hôtel Karibéa de Sainte-Luce
Plus de 100 exposants qui couvre les domaines de
l’artisanat, de la gourmandise et de la dégustation. Les animations ? Les ateliers créatifs, les jeux gonflables, l’espace gaming et les bien sûr les Chanté Nwel avec : Zanmi Nwel (samedi à 17 heures) et SOS Kantik (dimanche 17h). ✧
– Gratuit
Samedi 6 décembre 9h-16h
Journée Santé Sport Soleil
Plage de Grande Anse (devant Caminagua) – Les Anses d’Arlet
L’ARS Martinique et Triple S offrent une journée bien-être mêlant santé, sport, soleil et douceur, pensée pour se ressourcer et découvrir de nouvelles expériences.
Le temps qui passe— Par Robert Berrouët-Oriol —
Préface d’Albert Valdman
Éditions Zémès, Port-au-Prince
Éditions du Cidihca, Montréal
Février 2026
À la mémoire de Pradel Pompilus, pionnier de la lexicographie créole contemporaine et auteur, en 1958, du premier Lexique créole-français (Université de Paris).
À la mémoire de Pierre Vernet, fondateur de la Faculté de linguistique appliquéede l’Université d’État d’Haïti et précurseur du partenariat créole-français en Haïti.
À la mémoire d’André Vilaire Chery, rédacteur d’ouvrages lexicographiques de haute qualité scientifique et auteur du Dictionnaire de l’évolution du vocabulaire français en Haïti (tomes 1 et 2, Éditions Édutex, 2000 et 2002).
Table des matières
Mot des éditeurs, par Charles Tardieu & Frantz Voltaire
Liminaire, par Renauld Govain
Préface, par Albert Valdman
Articles
Leksikografi kreyòl 1958-2024 : istwa li, metòd li, leksik ak diksyonè li chapante, wòl yo lan amenajman lenguistik ann Ayiti. Madinin’Art, 18 juillet 2025.
La lexicographie créole contemporaine : retour-synthèse sur ses caractéristiques historiques, son socle méthodologique, ses dictionnaires et ses lexiques. Madinin’Art, 9 août 2025.
Le traitement lexicographique du créole dans le « Diksyonè kreyòl Vilsen ».
Acte de naissance du futur Lycée Victor-Schœlcher le 6 décembre 1880 / Décès de Frantz Fanon le 06 décembre 1961 / Mort de Malik Oussekine le 06 décembre 1986
Un arrêté crée à Saint-Pierre un établissement d’enseignement secondaire. Il porte dans un premier temps le nom de Collège national. Premier lycée de Martinique il portera à partir de 1902 le nom de l’abolitionniste français.
Illustration : Ruines du Lycée Schoelcher à Saint-Pierre?
En septembre 1902, après la destruction du lycée Victor-Schœlcher de Saint-Pierre par l’éruption de la montagne Pelée du 8 mai 1902, l’enseignement secondaire est transféré dans les locaux de l’externat colonial, à la caserne Bouillé à Fort-de-France. En 1919, une commission choisit d’établir le nouveau lycée Victor-Schœlcher sur une partie de l’ancien domaine de Bellevue à Fort-de-France, à l’emplacement de l’ancienne maison du Gouverneur. Initialement prévue pour le tricentenaire de la colonie en 1935, l’ouverture du nouveau lycée a lieu à l’issue des travaux en 1937.
Le bâtiment a été construit par les architectes Jean et Joseph Soupre et l’ingénieur Honoré Donat.
En 1938 l’établissement offre un internat aux élèves et devient mixte en 1973.
En Martinique, les fêtes de Noël tiennent une place toute particulière dans le cœur de la population. Dès les premières notes de cantiques qui résonnent sur les ondes, l’île entière entre dans une période de ferveur, de partage et de chaleur humaine. Noël, ce n’est pas seulement un rendez-vous religieux : c’est un moment où, par delà les croyances particulières, les familles se rassemblent, où les quartiers s’illuminent, où les traditions culinaires ressurgissent et où la musique devient un véritable lien entre générations. Les chanté nwel, avec leurs refrains créoles, leurs tambours et leurs voix puissantes, rappellent que cette fête est un pilier culturel, un héritage vivant transmis d’aîeux en petits-enfants.
Au cœur de ces traditions se trouve la ribote, ou laribot en créole, une coutume profondément ancrée dans la mémoire rurale martiniquaise. Autrefois, après la messe de Noël, voisins et familles formaient une joyeuse troupe qui marchait de maison en maison en chantant des cantiques. Chaque foyer accueillait la ribote ouverte, offrant à boire — shrubb, punch, sirop batterie — et à manger — boudin, jambon de Noël, ragoût de cochon, pois d’angole.
Du 10 au 14 décembre 2025 | Forum des Images, Paris

Le Pôle Outre-mer de France Télévisions et le Forum des images s’associent pour organiser le Festival international du film documentaire Outre-mer « Demain ». Cet événement inédit mettra en lumière la diversité des territoires ultramarins à travers des projections de documentaires et de fictions, accompagnées de débats sur les enjeux contemporains de ces régions. Le festival se tiendra du 10 au 14 décembre 2025 à Paris, au Forum des Images.
Lieu de l’événement
Forum des Images
Westfield Forum des Halles, 2, rue du cinéma, Paris 1er
Métro : Les Halles (ligne 4), Châtelet (lignes 1, 7, 14)
RER : Châtelet-Les Halles (lignes A, B, D)
Bus : 67, 74, 85 – arrêt Coquillière-Les Halles
Entrée gratuite – Réservation fortement conseillée
Ce festival rassemble pour la première fois à Paris une sélection des meilleurs films des grands festivals d’Outre-mer :
Chapitre XI
L’ENGAGEMENT
« Qui n’est pas capable d’être pauvre n’est pas capable d’être libre… »
(Victor Hugo)
À cause de la canicule, j’ai eu l’impression que la route qui conduisait à Mer Frappée était devenue plus longue. C’est vrai qu’il fallait marcher beaucoup, traverser toute une partie de la ville pour s’engager finalement sur les sentiers poussiéreux ou boueux qui reliaient l’endroit à Carénage comme un cordon ombilical. Lorsque le soleil montait haut dans le ciel, lorsqu’aucun souffle ne sortait de la poitrine de la nature pour se transformer en une brise douce et caressante qui rafraîchit et libère le paysage de son état torpide, les piétons suaient de toute leur eau. La douche de sueur que j’étais en train de prendre en marchant hâtivement collait la chemise légère de couleur gris pâle sur mon corps stressé comme un bout de métal emprisonné par une force magnétique. De temps à autre, je sortais le mouchoir de tissu que j’enfonçais dans la poche arrière gauche de mon pantalon et je me tamponnais le visage. J’ai continué à longer le littoral, sans m’offrir quelques minutes de repos sous les rares arbres qui bordaient le trajet.
L’Économie Transnationale de la Fraude Académique et la Dévaluation du Capital Symbolique en Haïti
— Patrice Kanndèl Edouard (1) —
RÉSUMÉ
Cet article dévoile la mécanique prédatrice de l’économie transnationale des degree mills, ces officines commerciales qui profitent des failles réglementaires — notamment les exemptions religieuses américaines — pour inonder Haïti de diplômes sans aucune valeur scientifique.
Il met en lumière une véritable épidémie de faux doctorats en Haïti et des fraudeurs infiltrés dans le système éducatif haïtien, un trafic de prestige où des titres low-cost achetés en ligne sont importés pour usurper une autorité intellectuelle dans un système déjà vulnérable. Cette contamination massive dévalorise les diplômes authentiques et sape la confiance du public envers ses élites.
Face à cette imposture généralisée, l’article appelle à une réponse urgente : la création d’un registre national public des diplômes, afin de démasquer les usurpateurs et restaurer l’intégrité du système éducatif haïtien.
I. INTRODUCTION
— Par Patrick Mathelié-Guinlet —
Procès de la télé française
Rien que des crimes à la télé :
un tas de séries policières,
pas de quoi en être très fier !
Meurtres par ci, meurtres par là,
catalogue d’assassinats
en tous pays, en tous endroits…
Elle ferait mieux d’éduquer
notre jeunesse et nos enfants
ou bien nous faire voyager
pour ainsi passer du bon temps,
oublier nos ennuis, rêver…
À ne montrer que la violence,
on finit par y inciter !
Tous les soirs la preuve aux JT…
De la société, la télé
est miroir de sa décadence
en fait pour empêcher qu’on pense
à faire la Révolution
et lutter pour la liberté,
en finir avec l’oppression,
l’iniquité qui règnent en France !
Chewing gum
Politicien c’est chewing-gum !
À force d’être trop mâché
s’en est allé son jus sucré,
disparue l’élasticité…
Ne reste qu’un goût insipide
qui vire même au dégueulasse
lorsque l’élu se fait cupide…
De ce cirque alors on se lasse :
sous la table on colle la gomme
pour l’oublier tout comme l’homme !
Quand vient le jour de revoter
et qu’il veut remettre la gomme,
déçu, dans le doute on s’abstient
de réélire un bon à rien
car en France comme aux Antilles
on laisse la gomme aux Ricains,
préférant prendre la pastille !
Pierre Aliker (né le 9 février 1907 au Lamentin en Martinique et mort le 5 décembre 2013 à Fort-de-France à l’âge de 106 ans1) est un médecin et un homme politique français de Martinique partisan de l’autonomie de son île. Il est aussi cofondateur du Parti progressiste martiniquais.
Biographie
Étudiant en médecine, Pierre Aliker est le premier Martiniquais interne des Hôpitaux de Paris. En 1938, titulaire d’un doctorat en médecine, spécialiste en chirurgie, il retourne en Martinique et exerce le métier de chirurgien.
Il est le frère cadet d’André Aliker (1894-1934), journaliste du journal Justice, assassiné en 1934 dont il portait le deuil en s’habillant symboliquement de blanc.
En 1945, il s’engage en politique auprès d’Aimé Césaire, et figure sur la liste communiste conduite par ce dernier aux élections municipales à Fort-de-France. Aimé Césaire remporte brillamment les municipales et devient maire de Fort-de-France en 1945. Pierre Aliker devient logiquement l’un de ses adjoints.
Le 28 mars 1958, Pierre Aliker fonde avec Aimé Césaire un nouveau parti politique, le PPM (Parti progressiste martiniquais) dont le mot d’ordre est une région Martinique autonome dans un ensemble français décentralisé.
Par euphémisme, on a appelé dans la presse le procès qui s’est tenu à Fort-de-France du 5 au 7 novembre 2025 contre les casseurs (cinq femmes et six hommes de 24 à 54 ans) de plusieurs monuments publics martiniquais le « procès du déboulonnage ». C’était d’emblée minimiser les faits. Déboulonner c’est un acte respectueux, sinon de la personne en effigie du moins du travail de l’artiste qui l’a façonnée. Déboulonner c’est avoir conscience que les perspectives historiques changent et qu’un jugement concernant le passé ne saurait être définitif. Casser au nom de l’indignation d’un moment c’est un réflexe de voyou qui démontre l’absence de toute réflexion véritable. Or c’est bien de casse qu’il s’est agi, les œuvres en question n’existent plus. Le jugement, rendu le 17 novembre, a fait preuve d’une grande clémence puisque seuls deux accusés ont été reconnus coupables mais dispensés de peine, les autres innocentés alors qu’ils avaient reconnu les faits.
Rappel des faits
Empruntons à la revue Esprit ce rappel des faits.
« Le 22 mai 2020, journée de commémoration de l’insurrection d’esclaves de 1848, l’année de l’abolition de l’esclavage, démarrait une vague de destructions de statues sur l’île de la Martinique.
Les États généraux de la lecture pour la jeunesse : un tournant décisif pour l’accès au livre, en France et dans les Outre-mer
— Par Sarha Fauré —
Les États généraux de la lecture pour la jeunesse (EGLJ), organisés par les ministères de la Culture et de l’Éducation nationale, ont présenté leurs conclusions le lundi 1erʳ décembre, lors du dernier jour de la 41ème édition du Salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil, un événement qui a rassemblé plus de 196 000 visiteurs. Ce rendez-vous marque une étape déterminante : celle de la synthèse d’une vaste consultation nationale visant à redonner aux jeunes le goût de la lecture et à bâtir une politique publique ambitieuse, durable et inclusive.
Face au déclin préoccupant de la lecture chez les jeunes, la France a engagé en 2024 un vaste chantier : les États généraux de la lecture pour la jeunesse (EGLJ). Pilotés par les ministères de la Culture et de l’Éducation nationale, ces États généraux ont réuni, durant plusieurs mois, l’ensemble des acteurs concernés – enfants et adolescents, familles, enseignants, bibliothécaires, auteurs, éditeurs, associations, collectivités – afin de comprendre les causes profondes du désengagement des jeunes vis-à-vis de la lecture et de proposer des réponses à la hauteur de l’enjeu.
Comment rendre visible une maladie longtemps ignorée et encore trop mal diagnostiquée ? C’est la question à laquelle tente de répondre Vivre avec l’endométriose, documentaire réalisé par Léa Ménard et produit par « Beau comme les Antilles », avec la participation de France Télévisions – Pôle Outre-mer. Le film, tourné au cœur des territoires ultramarins, sera projeté en avant-première dans plusieurs communes de Martinique début décembre, en présence de la réalisatrice et de Nataly Dabon, patiente experte et présidente de l’association Endo Form 972.
La genèse du documentaire tient en une démarche simple : se défaire des discours extérieurs pour laisser la parole aux femmes concernées. Avant même d’allumer sa caméra, Léa Ménard a pris le temps d’appeler chacune des participantes. « Je voulais les rencontrer avant de les filmer, les entendre, créer un lien de confiance », explique-t-elle. Ce choix oriente profondément l’esthétique et la narration du film : pas de voix off, pas de commentaire, aucun effet de dramatisation. Juste des vies, leurs gestes, leurs silences et leurs mots.
Durant vingt jours et sur quatre territoires — Martinique, Guadeloupe, Guyane et La Réunion — la réalisatrice capte le quotidien de quatre femmes dont les parcours se répondent et se complètent.
Zion et Fanon : deux films à ne pas manquer au Festival Demain
En Guyane, la lutte contre l’orpaillage illégal a atteint « un plafond de verre »
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Deux ministres appellent à une mobilisation générale pour contrer « la chute de la lecture »
Daniel Maximin : « La négritude n’existe pas, c’est un trio de copains avant tout »
Quelques dates ci-dessous!

— Par M’A —
Les Antilles et la Guyane françaises sont le berceau d’une tradition festive unique qui illumine les mois entre la Toussaint et Noël : le Chanté Nwel, littéralement « chanter Noël ». Cette célébration, enracinée dans l’histoire et imprégnée de diverses influences culturelles, réunit les communautés autour de cantiques de Noël traditionnels, de repas conviviaux, et de moments de partage qui transcendent les frontières géographiques.
Origines historiques : Un mélange culturel
L’histoire du Chanté Nwel remonte à l’époque de l’esclavage aux Antilles. Sous le joug du Code Noir, imposant la conversion des esclaves au catholicisme, naquit une fusion unique entre la culture africaine d’origine et les textes catholiques européens. Les cantiques de Noël, hérités des chansons populaires médiévales françaises, se sont ainsi imprégnés d’improvisations en créole, de sonorités de gwo ka et de la biguine en Guadeloupe, de la biguine, de la mazurka, en passant par le zouk et les refrains en créole qui ajoutent une touche authentique, témoignant de l’évolution de cette tradition au fil du temps. créant un mélange harmonieux et vivant.
Événements et festivités : Une tradition dynamique
Les festivités du Chanté Nwel prennent différentes formes, de rassemblements familiaux à des événements publics plus vastes.
— Par Jean Gabard —
Les violences faites aux femmes, par leur fréquence et par leur gravité constituent l’un des problèmes sociaux majeurs du XXIᵉ siècle. Il est indispensable et urgent de trouver les moyens de mettre fin à ce fléau.
Depuis le mouvement MeToo, les femmes victimes de harcèlement et de violences s’expriment davantage, et les auteurs sont plus exposés à des poursuites. Par ailleurs, un nombre croissant d’hommes, même s’ils restent encore insuffisants, se montrent aujourd’hui prêts à intervenir lorsqu’ils sont témoins d’agressions ou de comportements déplacés.
Ces évolutions sont positives mais ne suffisent pas, à elles seules, à éliminer les comportements violents.
Un travail d’éducation est nécessaire pour favoriser le respect d’autrui et la prise de conscience de la gravité des violences.
Mais de quelle éducation parle-t-on ?
Il est bien sûr indispensable de rappeler l’égalité en dignité et en droits entre femmes et hommes, telle qu’inscrite dans notre Constitution. Pourtant, face au constat que ces rappels restent peu efficaces, la revendication d’une « égalité réelle » risque parfois de conduire à des malentendus.
Souvent confondue avec l’égalité en dignité et en droits, l’égalité revendiquée induit que toute différence observable entre les sexes, autre que physique, résulte exclusivement de discriminations et d’une construction sociale sexiste.
Fondation à Saint-Jacques ( Sainte-Marie) d’une école primaire sous la direction des Frères Ploërmel
=>4 décembre 1865 : Aux « États-Unis »,alors que tous les États « rebelles » sont reconduits dans l’Union, le Congrès, à peine entré en session, refuse cette « politique du fait accompli », désigne une commission d’enquête et ferme sa porte aux élus du Sud. Le rapport de la commission conclut que le Sud est toujours aux mains des dirigeants de la Confédération et que les Codes Noirs y restaurent la vieille servitude.
*****
=>4 décembre 1865 En Martinique fondation sous la direction des Frères Ploërmel, d’une école primaire à Saint-Jacques, aujourd’hui Sainte-Marie. Elle change d’affectation en 1873
Les Frères de l’instruction chrétienne de Ploërmel (en latin : Institutum Fratrum instructionis christianae de Ploërmel) forment une congrégation laïque masculine de droit pontifical qui se consacrent à l’éducation de la jeunesse.
Historique
La congrégation a été fondée en 1819 par l’abbé Jean-Marie de La Mennais (1780-1860) et l’abbé Gabriel Deshayes, curé d’Auray (Morbihan) (1767-1841), qui voulaient former des maîtres chrétiens et ouvrir des écoles. Elle naît à Ploërmel, commune du Morbihan, et est approuvée en 1822.
— Par Florent Grabin, Président de l’Association écologique P.U.M.A. —
Dans le Sud de la France hexagonale, la salinisation des terres, amplifiée par le réchauffement climatique et les activités humaines, inquiète au plus haut point. Les concentrations de sel dans les eaux et les sols atteignent des records. Avec ses 220 kilomètres de façade littorale, l’Occitanie est en première ligne dans la guerre souterraine entre eau douce et eau salée ; la salinité venant contaminer les terres par intrusion d’eau de mer dans les nappes phréatiques.
Et chez nous en Martinique où en est-on ?
Cette salinisation connue aussi sous le nom de biseau salé nous concerne au plus haut niveau et nous interpelle à plus d’un titre. Prenons le cas de Rivière-Salée, au quartier Trénelle, où passe la RN 5, les travaux de cette chaussée ont été réalisés sans tenir compte de cette réalité documentée. Lors de son rehaussement pour permettre le passage des véhicules, la correction de ce problème d’eau salée n’a pas été prise en considération.
En effet, nous pouvons observer les conséquences du biseau salé sur la production agricole de ce secteur.
Hier soir, 2 décembre, Tropiques-Atrium — l’ex-CMAC qu’elle dirigea pendant plus de trente ans — a ouvert ses portes pour un hommage émouvant à Fanny Auguiac. Dans une salle à moitié remplie mais profondément recueillie, plusieurs grandes figures de la scène artistique martiniquaise se sont succédé pour saluer celle qui a tant marqué la vie culturelle de l’île. Alex Bernard, Alain Jean-Marie, Claude Césaire, Ronald Tulle, Micky Téléphe, Dominique Bougainville, Tony Chasseur ou encore Malavoi, etc. ont chacun rappelé, par leurs mots ou leur musique, l’empreinte inaltérable qu’elle laisse derrière elle.
Fanny Auguiac n’était pas née ici, mais elle avait fait de la Martinique sa terre d’engagement et de création. Née à Paris en 1937, marquée dans son enfance par la guerre et la déportation de ses parents, elle avait très tôt trouvé dans l’art un refuge et une force. Formée à la musique, passionnée de piano, passée par le cinéma où elle avait rencontré des figures comme Beckett, Sartre ou Duras, elle avait peu à peu forgé un regard singulier sur la culture : un regard ouvert, exigeant, profondément humain.
— Collectif (*) —
Alors que l’Assemblée nationale s’apprête à rendre le Nutri-Score obligatoire sur tous les aliments, un sous-amendement propose d’exempter les produits AOP et IGP. Une dérogation qui flatterait le terroir… tout en affaiblissant la santé publique.
Le 7 novembre 2026, dans le cadre de la discussion sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) à l’Assemblée nationale, les députés ont adopté deux amendements rendant obligatoire l’affichage du Nutri-Score sur les emballages de tous les aliments. Les entreprises qui souhaiteraient déroger à cette mesure se verraient dans l’obligation de s’acquitter d’une taxe de 5 % de leur chiffre d’affaires. Si les parlementaires résistent aux pressions des lobbies qui s’y opposent et maintiennent cette disposition jusqu’à l’issue du processus législatif, il s’agira d’une très bonne nouvelle pour les consommateurs, et d’une victoire en matière de santé publique.
Toutefois, une nuance de taille tempère l’enthousiasme que pourrait susciter un tel texte de loi : quelques députés ont en effet réussi, par un sous-amendement, à faire exclure de l’obligation d’afficher le Nutri-Score les produits ayant une appellation d’origine protégée (AOP) ou une indication d’origine protégée (IGP).
— Par Gary Klang —
Jusqu’à tout récemment, il était entendu qu’un intellectuel luttait contre les injustices. Voltaire défendit Calas en risquant gros, car à l’époque l’intellectuel prenait beaucoup plus de risques qu’aujourd’hui. Diderot fut emprisonné à Vincennes pour ses écrits; Rousseau dut fuir Paris; Hugo s’exila de France et l’appartement de Sartre fut plastiqué à Saint-Germain-des-Prés dans les années 60.
Et puis tout changea brusquement avec la chute du communisme. Un historien américain décréta tout de go la fin de l’Histoire, en convoquant le vieil Hegel qui n’en demandait pas tant. Mais l’Histoire reprit de plus bel son cours sanglant avec le 11 Septembre, la guerre d’Irak, les talibans… Certains intellectuels haïtiens, qui au beau temps du communisme saupoudraient tous leurs textes du mot peuple, dans le but de jouir des avantages que leur donnait l’Union soviétique, virèrent à droite sans crier gare.
J’ai écrit une nouvelle à ce sujet, La Chute du Mur, dans mon livre Kafka m’a dit, où je campe un type d’intello haïtien, naguère stalinien et qui du jour au lendemain renie son appartenance au Parti communiste pour devenir un petit-bourgeois dans la pire acception du terme.
Collection : La philosophie en communGabriela Rodriguez Rial — Traduit par Valentine Le Borgne de Boisriou
Pourquoi Tocqueville ? Parce qu’en Argentine, au XIXᵉ siècle, un groupe d’intellectuels sud-américains cherche à repenser son monde politique à la lumière de De la démocratie en Amérique. Deux siècles plus tard, l’analyse tocquevillienne demeure essentielle pour comprendre les sociétés démocratiques modernes.
EAN : 9782336549262
Parution : 27/11/2025
Format : 135 × 215 mm
Pages : 216
Prix : 22,00 €
Thomas Morvan
Cette méthode de lecture part de l’idée socratique que l’aporie est une ressource. Platon pose des questions à son lecteur et l’invite à explorer les impasses conceptuelles qui forment le cœur du dialogue.
EAN : 9782336571614
Parution : 20/11/2025
Format : 155 × 240 mm
Pages : 474
Prix : 48,00 €
Avicenne — Annotations : Reza Rokoee
Traité classique en persan des VIᵉ–VIIᵉ siècles de l’hégire, s’inscrivant dans la tradition aristotélicienne transmise par Avicenne.
PédagogieLe cas de Texaco de Patrick Chamoiseau
Corinne Nitharum — Préface de Serge Colot
Comment amener des lecteurs, éloignés des références culturelles et linguistiques des auteurs, à saisir la portée des œuvres pour accéder au plaisir du texte ?
Le travail de recherche à l’origine de cet ouvrage visait à aider des lecteurs non créolophones à comprendre Texaco de Patrick Chamoiseau. Il débouche finalement sur une proposition de modélisation du […]
EAN : 9782336575698
Parution : 04/12/2025
Format : 135 × 215 mm
Collection : Sociolinguistique
Pagination : 232 pages
Prix : 24,00 €
Amélie Cellier — Préface de Muriel Molinié
L’objectif de ce livre est d’ajouter une nouvelle branche, spécialisée en FLE, à l’arborescence des outils de la pédagogie des multilittératies, initialement développée par le New London Group.
L’auteure propose une alternative destinée aux acteurs de l’enseignement/apprentissage du FLE confrontés à l’hétérogénéité des classes, en valorisant la […]
Première mondiale d‘Un tramway nommé désir de Tennessee Williams au théâtre Ethel Barrymore à Broadway le 3 décembre 1947
Un tramway nommé Désir (A Streetcar Named Desire) est une pièce de théâtre de Tennessee Williams, jouée pour la première fois en 1947 au théâtre Ethel Barrymore et pour laquelle il a remporté le prix Pulitzer en 1948. Elle remporte en 1948 le prix Pulitzer, le Drama Critics circle award et le Donaldson qui pour la première fois dans l’histoire sont attribués tous les trois à la même production. De son côté, l’association américaine des critiques de théâtre distingua Un tramway nommé Désir comme la pièce la plus importante du XXe siècle devant Mort d’un commis voyageur d’Arthur Miller et Long voyage du jour à la nuit d’Eugene O’Neill.
Synopsis:
Blanche DuBois fait irruption chez sa sœur Stella et son beau-frère Stanley Kowalski à La Nouvelle-Orléans. L’exiguïté du logement, les différences sociales entre Blanche et Stanley, le fait que Stella n’ait pas annoncé à Stanley la visite de Blanche, l’animosité de Blanche, jalouse de l’amour de sa sœur envers Stanley, laissent penser que l’arrivée de Blanche va troubler la relation de Stanley et Stella.
La scène jazz salue Fanny. Tropiques-Atrium. Mardi 2 décembre 19h
Des musiciens se réunissent pour une jam conviviale et inspirée, imaginée comme une salutation musicale pleine d’affection, de respect et de complicité, à Fanny Auguiac (1937 – 2025). Directrice historique du CMAC (Centre Martiniquais d’Action Culturelle), elle a été une figure emblématique du paysage artistique et du secteur culturel martiniquais.
La scène jazz salue Fanny
Des musiciens se réunissent pour une jam conviviale et inspirée, imaginée comme une salutation musicale pleine d’affection, de respect et de complicité, à Fanny Auguiac (1937 – 2025). Directrice historique du CMAC (Centre Martiniquais d’Action Culturelle), elle a été une figure emblématique du paysage artistique et du secteur culturel martiniquais. Un moment de spontanéité et de générosité que nous vous invitons à venir partager.
Charly Labinsky , Alain Jean-Marie, Alex Bernard, Jeff Baillard , Ronald Tulle, Malavoi
(etc) se réunissent pour une jam imaginée comme une salutation musicale à feu Fanny Auguiac, qui fut directrice du CMAC Centre Martiniquais d’Action Culturelle. Les musiciens salueront la figure emblématique du paysage artistique et du secteur culturel martiniquais, qui s’est éteinte à l’âge de 87 ans en novembre dernier.
Ruines du Théâtre du Petit Paris, Saint-Pierre,Vendredi 5 décembre – 19h00 | Samedi 6 décembre – 19h00 |
Dimanche 7 décembre – 18h00
Un opéra mythique au cœur d’un lieu chargé d’histoire
À Saint-Pierre, l’ancienne « capitale culturelle des Antilles », les ruines du Théâtre du Petit Paris se dressent comme un témoin du temps. Avant l’éruption dévastatrice de la Montagne Pelée, ce haut lieu artistique accueillait spectacles, opéras et soirées mondaines.
Plus d’un siècle plus tard, le Festival FILAO réveille ces pierres et y fait résonner l’un des chefs-d’œuvre les plus joués au monde : Carmen de Georges Bizet.
Une expérience immersive qui conjugue patrimoine, mémoire, création et excellence vocale ultramarine.
La production
Cette mise en scène de Julien Leleu, créée initialement en Martinique, a été présentée en tournée à La Réunion, en Guadeloupe, en Guyane et à Paris.
Elle revient aujourd’hui dans son lieu d’origine, portée par l’énergie des Voix des Outre-mer, pour trois soirées exceptionnelles.
La représentation fera l’objet d’une captation audiovisuelle dans le cadre d’un projet documentaire.
Le public, immergé au cœur de l’action, pourra être filmé.
Comment il a prédit l’IA, l’hyperréalité et nos dérives numériques
— Par Bran Nicol (*) & Emmanuelle Fantin (*) —
Dans les années 1990, Baudrillard a porté son attention sur les effets de l’IA, d’une manière qui nous aide à la fois à mieux comprendre son essor tentaculaire dans le monde contemporain et à mieux concevoir la disparition progressive de la réalité, disparition à laquelle nous faisons face chaque jour avec un peu plus d’acuité.
Les lecteurs avertis de Baudrillard n’ont probablement pas été surpris par l’émergence de l’actrice virtuelle Tilly Norwood, générée par IA. Il s’agit d’une étape tout à fait logique dans le développement des simulations et autres deepfake, qui semble conforme à sa vision du monde hyperréel.
Baudrillard envisageait l’IA comme une prothèse, un équivalent mental des membres artificiels, des valves cardiaques, des lentilles de contact ou encore des opérations de chirurgie esthétique. Son rôle serait de nous aider à mieux réfléchir, voire à réfléchir à notre place, ainsi que le conceptualisent ses ouvrages la Transparence du mal (1990) ou le Crime parfait (1995).
Les peines prononcées le 17 novembre 2025 dans l’affaire du déboulonnage de plusieurs statues en Martinique — celles de Victor Schœlcher, de Joséphine de Beauharnais et de Pierre Belain d’Esnambuc, démontées en 2020 — ne satisfont pas le ministère public, qui a décidé de faire appel.
Les 5, 6 et 7 novembre 2025, onze personnes avaient comparu devant le tribunal correctionnel de Fort-de-France pour répondre de faits de dégradation de biens publics. À l’issue des audiences, le tribunal avait relaxé neuf d’entre elles. Deux prévenus avaient été reconnus coupables, mais dispensés de peine. Aucun des onze mis en cause n’avait donc été condamné.
Dans sa décision, le tribunal avait notamment estimé que « l’action poursuivie n’était pas mue par une volonté de porter atteinte aux biens d’autrui » et qu’elle s’inscrivait dans « une action politique et militante ».
Le ministère public a toutefois choisi d’interjeter appel, bien qu’aucune peine n’ait été requise lors du réquisitoire. La procureure avait alors qualifié l’affaire de dossier de droit commun, évoquant des faits de destruction aggravée, d’outrage à l’autorité judiciaire, d’obstruction et de refus de se soumettre aux prélèvements, laissant au tribunal le soin d’évaluer d’éventuelles sanctions.
— Par Jean-Bernard Bayard —
Ki Lès Ki Antò?
« Yo » se mo ke Ayisyen itilize tout tan pou yo blame kèlke swa moun lan kap vòlè, sasinen, fè magouy, manti ou latriye. Depi mwen timoun, ma pe chèche konnen kilès « Yo » ye. Jodi-a mwen deside fè yon ti gade sou bagay sa-a. Ayisyen pa pale kon tout moun, « Blan » ak « Nèg » pa gen anyen pou wè ak koulè po moun lan. « Blan » se etranje, « Nèg » se moun lakay. Gade salopwi « Blan » sa-a ak figi « nwè »li ki konprann li ka roule-m! Fè atansyon ak « Nèg » sa-a, se tèt chaje li ye. Men kelke swa « Blan » ou « Nèg » ayisyen va di-w, se « Yo » ki la kòz peyi-a nan eta sa-a! Depi yon bagay bon, Ya di-w se « Mwen » ouswa se « Nou », men si yon bagay pa bon, Ya di-w se « Yo ». « Blan » Franse, « Blan » Meriken, « Blan » Alman kèlke swa, se « Yo » kape toufe-n.
— Par Jean-Marie Nol —
Le débat sur la continuité territoriale révèle aujourd’hui une fracture profonde entre les promesses affichées par l’État français et la réalité vécue dans les régions ultrapériphériques, au premier rang desquelles la Guadeloupe. Alors que le gouvernement vient d’annoncer une rallonge exceptionnelle de 50 millions d’euros pour la Corse, portant à 237 millions l’enveloppe consacrée en 2026 au soutien des liaisons aériennes et maritimes de l’île méditerranéenne, les territoires d’outre-mer assistent, eux, à un désengagement financier préoccupant. Cette décision, justifiée par la hausse du carburant, l’intensification du trafic et la volonté affirmée de soutenir le quotidien des Corses « y compris les plus modestes », met en lumière un contraste saisissant : une île déjà fortement soutenue voit son aide renforcée, pendant que les régions ultramarines, confrontées à des contraintes d’insularité et d’éloignement incomparablement plus fortes, voient leurs demandes systématiquement renvoyées à des difficultés juridiques, budgétaires ou européennes.
L’annonce d’une rallonge de 50 millions d’euros dédiée à la continuité territoriale de la Corse, portant l’enveloppe à 237 millions d’euros en 2026, a mis en lumière un déséquilibre de plus en plus manifeste entre le soutien que l’État accorde à l’île méditerranéenne et celui qu’il consent aux régions ultramarines.
— Par Daniel M. Berté —
Lé zo
Lé zokasé é lé zokrazé
Ka fini kon dé zékal-zé
Lé zoprimé é lé zoprésè
Ka maché an lari présé
Lé zoditè é lé zoditris
Ka kouté lé nouvel ki tris
Lé zotolan é lé zobwa
Ka viv ek pitjé anba bwa
Lé zomilé é lé zobef
Ka konsomé épi chini-tref
Lé zotaj é lé zotajè
Ka fini kon dé nofrajè
Lé zoranj é lé zopoul
Ka distribié an didan lafoul
Lé zoraj é lé zokaz
Ka rivé an mitan lakaz
Lé zorib é lé zozo
Ka fouté kò-yo atè blo
Lé zozio é lé zotè
Ka vwayajé lwen an wotè
Jeudi 11, Vendredi 12, Samedi 13 novembre 2025 à 19h30 au T.A.C
La pièce
La légende de Zadou est plus communément connue sous l’appellation de : L’affaire, René-Louis-Gaétan Beauregard
René-louis-Gaétan Beauregard a pris le maquis le 3 juillet 1942 el a tenu tête il l’ensemble des forces de l’ordre de 0 Martinique durant sept longues années. Cette chasse il l’homme inédite a passionné la population el a marqué durablement la mémoire collective de la Martinique. Beauregard a fait l’objet d’une récupération politique voire idéologique mois aussi d’une détestation féroce d’une partie de l’opinion.
Il a été également l’objet d’une véritable vénération de la port de très nombreux Martiniquais. Au-delà des faits historiques, c’est d’un véritable mythe qu’il s’agit aujourd’hui. Qui était véritablement cet homme? Quels sont les évènements qui ont conduit à sa fuite dans les mornes du Sud de la Martinique? Quelle est la port de vérité et qu’est ce qui relève de la légende ou cours de ces sept années de méprises, de trahison, de violences, de larmes, de sang et de désespoir?
Interprétation :
Ahmed Diakité dans le rôle de Zadou, un homme dévoré par la douleur et la passion.
— Les Contrechroniques d’Yves-Léopold Monthieux —
Totalitaire, le vote à l’unanimité au congrès alors qu’une forte majorité des votants est en réalité opposée à la décision prise. L’instinct grégaire règne. Alors qu’aucun d’eux n’en parlera pendant la campagne municipale qui commence.
Totalitaire, le silence unanime des élus face (ou presque) aux exactions commises au nom des antivax du Covid puis au prétexte de la vie chère. Cette apathie n’a d’égale que l’activisme déployé pour se faire réélire, durant les 6 mois précédant les élections municipales.
Totalitaire, le refus unanime des élus de prendre position au lendemain de l’acquittement des briseurs de statues. Aucun n’a cru devoir émettre un commentaire à l’égard des jugements qui pourraient ouvrir la voie à des initiatives plus audacieuses.
Totalitaire, l’absence de réactions des élus et des intellectuels à la tardive décision du parquet de faire appel au jugement qui paraissait conforme au vœu de l’État. Pourquoi cet appel inattendu ? Est-ce pour espérer que la singulière décision fasse jurisprudence à un niveau de juridiction supérieur ? Ou à l’inverse, les esprits s’étant apaisés et les défenseurs tus, n’est-ce pas dans l’espoir de l’État que la Cour d’appel ou éventuellement la Cour de cassation viennent “corriger” une décision populiste susceptible d’ouvrir la voie à de futurs débordements, y compris en métropole ?
Création en France de la Société protectrice des animaux (SPA) le 2 décembre 1845.
La Société protectrice des animaux (SPA) est, historiquement en France, la première des sociétés de protection des animaux, qui œuvre dans le domaine de la protection animale.
En septembre 1843, Pierre Dumont de Monteux, médecin, est horrifié du spectacle qui s’offre à lui : un charretier malmène un cheval épuisé attelé à une carriole dans une rue de Paris, voyant l’homme le fouetter, le battre pour qu’il se relève et marche. « Où est la justice, où est la pitié, où sont enfin tous les sentiments moraux qui doivent caractériser l’homme social ? » s’indigne-t-il1.
Deux ans plus tard, en 1845, avec Étienne Pariset, il fait partie des pionniers qui fondent la Société protectrice des animaux, avec les encouragements du gouvernement. Elle est reconnue d’utilité publique quinze ans plus tard en 1860, par Napoléon III alors empereur des français.
La société agit pour assurer la protection et la défense des animaux. Elle gère des refuges, des fourrières, ainsi que des dispensaires de soins aux animaux, à Paris et dans de nombreuses villes de France.
Madame, Monsieur,
La situation des Martiniquais et des Martiniquaises nous interpelle ;
Dans le cadre des élections municipales des 15 et 22 mars prochains, nous vous interrogeons en tant que candidat, candidate, sur votre projet politique.
Vous serez amené.e à siéger, tant dans votre conseil municipal que dans les différentes instances politiques du pays (EPCI, CTM, Conseils d’administration, Chambres consulaires etc.).
En tant que candidat, candidate, vous êtes certainement désireux.se de construire de véritables projets de développement pour votre commune, et en conséquence, prêt.es à trouver les moyens d’améliorer le cadre de vie de vos administré.es.
L’UNION DES FEMMES DE MARTINIQUE (UFM) œuvre depuis plus de huit décennies afin d’affirmer la nécessaire égalité entre les sexes au plan économique, social, culturel et politique. C’est pourquoi, nous souhaitons connaître et faire connaître vos intentions sur des questions qui affectent le quotidien de vos concitoyen.nes.
Nous avons bien conscience des difficultés, notamment budgétaires, auxquelles vous serez confronté.es mais, à l’heure des choix, les problématiques suivantes devront, de notre point de vue, être considérées comme prioritaires : ❖ VIE QUOTIDIENNE : Les femmes, souvent cheffes de familles monoparentales (54% des familles) sont les plus vulnérables.
L’événement artistique « Arts in Transit : From Pointe-à-Pitre to… Dakar » s’apprête à prendre son envol vers de nouveaux horizons. Du 3 au 7 décembre 2025, la ville de Dakar, vibrante capitale sénégalaise, accueillera cette exposition itinérante qui célèbre l’art, la culture et l’héritage guadeloupéen à l’échelle mondiale.
Le projet, initié par Jérôme de Massias de Bonne, neurologue et créateur engagé, incarne une vision ambitieuse de réinventer et de diffuser le récit guadeloupéen à travers l’art contemporain. En tant qu’extension de sa marque DMDB, une plateforme culturelle alliant mode, identité et engagement social, « Arts in Transit » s’impose comme un espace de rencontre entre créateurs, territoires et mémoires partagées.
Un Voyage Artistique Inédit
Ce voyage artistique débute en Guadeloupe, une île riche de diversité culturelle et historique, pour ensuite s’étendre à Genève, Londres et désormais Dakar. La sélection de Dakar, capitale africaine à la croisée des cultures, marque un tournant dans ce périple créatif, ancrant le projet dans un dialogue puissant entre la Caraïbe et l’Afrique.
Cette étape s’inscrit dans le cadre de « Partcours », l’un des plus grands événements d’art contemporain d’Afrique de l’Ouest.
— Par Camille Loty Malebranche —
Il est pour l’humain, trois grands modes de rapport à soi que nous désignons comme bachique, épique et spirituel. Modes par lesquels les hommes se manifestent comme conscience en action dans le monde, tout en se signifiant à eux-mêmes.
1) Le mode bachique est l’empire de l’individuel organique, modalité existentielle de l’homme assumant son individualité pour l’assouvissement immédiat. L’homme bachique est ivre de la vie qu’il veut vivre à l’excès, jusqu’à la consommation de l’énergie vitale dans toutes ses pulsions. C’est un niveau de conscience qui, s’il n’est conditionné par des principes forts, donne libre cours à l’instinct organique réduisant l’existence et le monde en champ de chasse au nom de lui.
Le bachique est mû par le plaisir obsédant. La quête obsessive de la satisfaction y pousse plusieurs à toutes sortes d’abominables comportements où ils utilisent tous, à travers des rapports érotiques abjectement malsains, car il s’agit d’assouvir non pas les besoins de leur ego, mais de leur désir charnel, leur plaisir organique. C’est le lieu de l’éros débridé et de l’assouvissement impératif voire compulsif du charnel littéral.
Le Charivari premier quotidien satirique du monde est crée à Paris le 1er décembre 1832
Le Charivari est un journal français et le premier quotidien illustré satirique du monde, qui parut de 1832 à 1937. Fondé le 1er décembre 1832 par Charles Philipon comme un journal d’opposition républicaine à la Monarchie de Juillet, le journal satirique à vocation distractive s’affirma au cours de son histoire tantôt radical, conservateur, républicain ou encore anti-clérical. Ses auteurs les plus notables furent notamment Taxile Delord ou encore Agenor Altaroche et ses caricaturistes les plus marquants furent entre autres Philipon, Nadar, Gustave Doré, Henri Rochefort, Cham et Honoré Daumier. En baisse d’audience, le journal disparaît en 1937, peu de temps après avoir été l’un des périodiques ayant participé à une campagne de calomnie contre Roger Salengro.
Historique
Fondé en 1832, sous le règne de Louis-Philippe, par le journaliste républicain Charles Philipon, il devient rapidement un moyen de communication de l’opposition, dans le même mouvement railleur que l’hebdomadaire La Caricature créé en 1830. Il ridiculise avec entrain la monarchie de Juillet et la bourgeoisie et fut souvent condamné par les tribunaux.
Mardi 2 décembre à 18h45 auT.O.M.
Titre anglais : Leave The Bones
Documentaire
Réalisé par Kaveh Nabatian • Écrit par Kaveh Nabatian, Wood-Jerry Gabriel
Haïti, Canada (Québec) • 2022 • 68 minutes • 16 mm & HD • Couleur et Noir & Blanc
Synopsis :
En 1791, à Haïti, Dutty Boukman a présidé à un rituel vaudou à Bois-Caïman qui a conduit à la création de la première république noire. Depuis, les rituels de transformation et d’expression artistique sont au cœur d’une culture florissante alors que le pays fait face à l’oppression, à la pauvreté et aux catastrophes naturelles. Kite Zo A (Leave the Bones) est un film sensoriel sur les rituels en Haïti, de l’ancien au moderne, réalisé en collaboration avec des poètes, des danseurs, des musiciens, des pêcheurs, des amateurs de roller et des prêtres vaudou, sur des poèmes de l’auteur haïtien Wood-Jerry Gabriel.
Réalisation : Kaveh Nabatian
Écriture : Kaveh Nabatian, Wood-Jerry Gabriel
Image : Kaveh Nabatian
Son : Sacha Ratcliffe, Joseph Ray
Montage : Kaveh Nabatian
Musique originale : Lakou Mizik, Joseph Ray
PRIX
Prix pour la paix (Prix du public) – Festival du nouveau cinéma de Montréal, Canada, 2022
Apprenez à faire face aux risques majeurs : guide complet pour se préparer, protéger ses proches, constituer un kit et adopter les bons réflexes.
Pourquoi se préparer à une situation d’urgence ?
Se préparer à une situation d’urgence, c’est avant tout identifier les risques qui me menacent et donc prévoir des scénarios alternatifs.
Après un inventaire de ces risques, il est nécessaire de les étudier et d’évaluer leur gravité potentielle avant de décider des actions préventives à mettre en place. C’est finalement prendre les précautions nécessaires pour pouvoir gérer au mieux une situation de crise.
Cette rubrique a pour objectif d’informer le citoyen sur les attitudes à adopter avant, pendant, et après une situation d’urgence.
Avant une situation d’urgence
Le guide « Tous responsables »
Un évènement pédagogique majeur pour les élèves de CM1-CM2
Les Petits champions de la lecture est un grand jeu national gratuit destiné à tous les élèves de CM1 et CM2, en France métropolitaine, dans les Outre-mer, mais aussi à l’étranger grâce au réseau des établissements scolaires francophones, notamment ceux de l’AEFE (Agence pour l’enseignement français à l’étranger).
L’objectif central du dispositif est de promouvoir la lecture et l’oralité auprès des enfants de 8 à 11 ans, dans une démarche ludique, bienveillante et fédératrice. Les élèves découvrent que lire à voix haute est une expérience très différente de la lecture silencieuse : il s’agit d’interpréter, d’exprimer des émotions, de partager un texte aimé.
Entièrement gratuit, le jeu est organisé sous le haut patronage du ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, ainsi que du ministère de la Culture. Il est présidé par Antoine Gallimard et porté par le Syndicat National de l’Édition.
La marraine de cette 13e édition est Clémentine Beauvais, autrice jeunesse, traductrice et enseignante-chercheuse à l’université de York.
Chroniques d’un homme traqué et d’une île en tumulte

À propos de la pièce de théâtre « La Légende de Zadou », plus communément connue sous l’appellation de : « L’affaire, René-Louis-Gaétan Beauregard », texte & m.e.s. José Alpha
— Par Jean Samblé —
Dans l’histoire contemporaine de la Martinique, certaines existences semblent taillées dans le roc, comme si la terre elle-même avait voulu leur donner une épaisseur difficile à effacer. René Louis Gaétan Beauregard est de celles-là. On peut nier ses actes, contester ses choix, déplorer ses violences, mais il demeure une figure qui hante encore les mémoires — non pas comme un héros, mais comme une question ouverte, un miroir tendu à une île fracturée entre dominations anciennes et aspirations nouvelles.
Le matin du 1ᵉʳ octobre 1949, lorsque la gendarmerie découvre son corps recroquevillé au pied d’un talus de l’Anse Poirier, c’est bien plus qu’un fugitif qui s’éteint. C’est une époque entière qui se referme, une atmosphère lourde, faite de tensions sociales, de peurs rurales et de silences complices. À vrai dire, l’homme lui-même semblait avoir pressenti cette fin ; il avait passé sept ans à la défier, sept ans à la retarder, et pourtant, tout dans son parcours indiquait qu’il ne s’offrirait jamais vivant.
La Barbade devient indépendante le 30 novembre 1966
La Barbade est un micro-État insulaire situé en mer des Caraïbes à proximité de la limite de celle-ci avec l’océan Atlantique. Pendant plus de trois siècles, la Barbade a été sous domination britannique et le souverain du Royaume-Uni est encore le chef de l’État. Cependant, elle est indépendante depuis le 30 novembre 1966, en qualité de royaume du Commonwealth jusqu’au 30 novembre 2021, date à laquelle elle doit devenir une république. Située à environ 13° nord de l’équateur et 59° ouest du méridien de Greenwich, la Barbade fait partie des Petites Antilles. Les îles les plus proches sont les îles de Saint-Vincent-et-les-Grenadines et Sainte-Lucie, à l’ouest. Au sud, se trouve Trinité-et-Tobago — avec qui la Barbade partage désormais une frontière maritime fixe et officielle — et la côte sud-américaine. La superficie totale de la Barbade est d’environ 430 kilomètres carrés ; sa densité est la plus élevée d’Amérique (8e rang mondial). Son altitude est assez basse, les pics les plus élevés étant à l’intérieur du pays. Le point le plus élevé de la Barbade est le mont Hillaby dans la commune de Saint Andrew.

— Par M’A —
Fort-de-France, vendredi 28 novembre.
Dans une salle presque comble — environ 300 personnes réunies dans l’intimité chaleureuse de Tropiques-Atrium — le quintet parisien Monsieur MĀLĀ a offert un moment de grâce, de puissance et de pure créativité. Un concert comme on en voit peu : d’une précision remarquable, d’une richesse musicale foisonnante, et surtout, de cette magie impalpable qui fait qu’un groupe dépasse la simple addition des talents individuels.
Car si chacun des cinq musiciens est une référence dans son domaine, c’est bien le collectif, soudé, organique, incandescent, qui a transcendé la soirée. Le public, conquis, est ressorti enchanté, un sourire accroché au visage et l’énergie encore vibrante dans le corps.
Un quintet sans frontières, aux identités multiples
Sur scène, Robin Antunes (voix, mandoline), Balthazar Naturel (saxophones), Swaéli Mbappé (guitare, basse), Nicholas Vella (piano, Fender Rhodes, claviers) et Yoann Danier (batterie) ont révélé ce qui fait la signature de Monsieur MÂLÂ : un son immédiatement reconnaissable, à la fois urbain, organique, voyageur et profondément humain.
Leur musique navigue librement entre jazz, funk, Afrique, Caraïbes, électro, rock, pop, sans jamais se perdre.
Dès le 29 novembre et jusqu’à mi-janvier 2026, partout en Martinique
Chaque fin d’année, l’association Clowns Doktè lance une belle campagne solidaire : « Solidarité pou ti Manman », un moment fort de mobilisation et de générosité sur tout le territoire martiniquais. L’objectif ? Sensibiliser au métier de clown hospitalier, rassembler des partenaires et des donateurs, et collecter les fonds nécessaires pour assurer les interventions clownesques dans les hôpitaux pédiatriques de l’île.
Depuis sa création en 2018, Clowns Doktè accompagne une équipe d’artistes formés au clown hospitalier pour intervenir en milieu de soins — notamment à la MFME (Maison de la Femme, de la Mère et de l’Enfant) et au Centre Hospitalier Nord Caraïbe.
Le clown d’accompagnement est bien plus qu’un divertissement : c’est un allié thérapeutique ; par le rire et la poésie, il aide à alléger le stress, l’angoisse, la douleur, pour les enfants, leurs familles et les soignants.
Les dons récoltés pendant cette campagne permettent de financer ces visites, de soutenir l’équipe artistique et de pérenniser cette mission de bien-être à l’hôpital.
Le stage de seconde, effectué pendant 2 semaines consécutives, doit permettre aux élèves :
Cette séquence d’observation en milieu professionnel, destinée aux élèves de seconde générale et technologique, est obligatoire :
Organisé en fin d’année scolaire, le stage aura lieu en 2026 du 15 au 26 juin inclus.
Il peut éventuellement être divisé en 2 périodes consécutives, pour permettre à un élève d’effectuer une première semaine dans un lieu d’accueil et une seconde semaine dans un second lieu d’accueil.
À noter
Des offres de stage seront publiées sur la plateforme 1eleve1stage.education.gouv.fr.
Les élèves qui n’ont pas trouvé de lieu d’accueil pour effectuer leur stage seront accueillis dans leur établissement scolaire. Des ressources en ligne seront mises à leur disposition afin qu’ils puissent explorer des environnements professionnels et affiner leur projet d’orientation.
Un tatouage se traduit par une substance ou une préparation colorante destinée, par effraction cutanée, à créer une marque sur les parties superficielles du corps humain. Cette pratique est réglementée pour éviter les risques sur la santé. Il est conseillé d’en discuter avant avec le professionnel et votre médecin traitant. Si vous êtes mineur, l’accord du parent ou tuteur est nécessaire. Le tatoueur doit être formé, déclarer son activité à l’ARS et informer son client des risques. Vous pouvez signaler tout effet indésirable grave ou non.
À quel âge peut-on se faire tatouer ?
Il est possible de se faire tatouer à tout âge.
Cependant, si vous êtes mineur, il faut l’accord écrit de votre parent ou de votre tuteur.
À savoir
Le tatoueur doit être en mesure, pendant 3 ans, de présenter la preuve de ce consentement aux autorités de contrôle.
Quelles règles doit respecter le tatoueur ?
Le professionnel qui réalise le tatouage doit respecter les règles suivantes :
Cyberharcèlement, violences physiques et sexuelles, prostitution, chantage, racket, trafic de drogues… Pour faire face à ces situations auxquelles les jeunes peuvent être exposés aujourd’hui, le site de la police et de la gendarmerie nationale « Ma Sécurité » vient d’ouvrir un espace spécifique d’échanges pour les moins de 18 ans : Espace Mineurs.
Vous pouvez y accéder en passant par la page d’accueil du site Ma Sécurité.
Cet espace numérique a été conçu pour offrir un cadre « sécurisé et bienveillant » aux enfants et aux adolescents confrontés à des situations de danger, de violence, de maltraitance ou d’exposition à des risques en ligne.
Pour faciliter l’accès des jeunes à une aide, de façon discrète et immédiate, l’Espace Mineurs propose notamment un tchat sécurisé, ouvert 24h/24 et 7j/7 où le jeune peut être « écouté, conseillé et soutenu ».
Vous pouvez accéder directement au tchat en cliquant sur « J’ouvre le tchat ». Ou bien choisir l’un des contextes proposés (avec pour chacun différentes situations) :
À noter
Conçu avec des élèves du CM2 à la terminale, l’Espace Mineurs propose des contenus pensés avec et pour les jeunes.
Le plan de partage de la Palestine est approuvé par l’ONU par le vote de la résolution 181 le 29 novembre 1947
Le 29 novembre 1947, le plan de partage de la Palestine élaboré par le Comité spécial des Nations unies sur la Palestine (UNSCOP) créé par l’ONU, est approuvé par cette dernière à New York, par le vote de la résolution 181.
Illustration : Pavillon du mandat britannique flottant sur ses navires de 1927 à 1948.
La journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien est une journée internationale établie par les Nations unies. Elle est généralement tenue le 29 novembre de chaque année pour marquer l’anniversaire de la résolution 181 qui est le Plan de partage de la Palestine. Cette journée est tenue en accord des mandats donnés par l’assemblée générale avec les résolutions 32/40B du 2 décembre 1977, 34/65 D du 12 décembre 1979, 56/34 du 3 décembre 2001 et autres résolutions.
Ce plan de partage de la Palestine prévoit la partition de la Palestine mandataire en trois entités, avec la création d’un État juif et d’un État arabe, tandis que la ville de Jérusalem et sa proche banlieue sont placées sous contrôle international en tant que corpus separatum.
Samedi 29 novembre à 16h00 Tropiques Atrium
Avec Chet Baker, William Claxton, Flea | 23 juillet 2008 en salle | 2h 00min | Documentaire, Musical| Date de reprise 19 juin 2024
Synopsis
Tout public
Let’s Get Lost évoque la vie du célèbre trompettiste Chet Baker lors de son parcours de l’Oklahoma à la Californie et de New York à l’Europe, pendant les années 50. À travers les passionnants témoignages de sa famille, de ses amis et de musiciens du mouvement jazz de la Côte Ouest, le film suit le grand jazzman jusqu’en 1987, un an avant sa mort.Un portrait intime et poignant, entre archives rares et témoignages, retraçant le parcours fulgurant et tragique de l’un des musiciens les plus fascinants du jazz.
Un portrait de Chet Baker, grand trompettiste et chanteur de jazz blanc, dont la vie défraya la chronique dans les années 1950 et 1960.
Le réalisateur Bruce Weber a eu le privilège d’accompagner le mythique musicien Chet Baker tout au long de l’année qui précéda sa mort mystérieuse, en 1988, dans un hôtel d’Amsterdam. Il en a tiré un documentaire riche en images d’archives inédites, que viennent compléter des entretiens avec des proches.
Chaque dernier samedi du mois, les musées territoriaux gérés par la CTM ouvrent gratuitement leur porte au public. Il sont au nombre de 6 :

Chaque dernier samedi du mois, les six musées territoriaux placés sous la gestion de la Collectivité Territoriale de Martinique ouvrent gratuitement leurs portes au public. Ces établissements sont les suivants:
Maison des Volcans – Morne-Rouge
Inaugurée en 1991 par les vulcanologues Maurice et Katia Krafft, la Maison des Volcans propose un parcours permettant d’observer, grâce à des photographies, des documents et des images d’archives, les différentes éruptions de la Montagne Pelée. Le musée offre notamment une vision de la ville de Saint-Pierre avant et après la catastrophe de 1902, tout en expliquant les raisons de ce drame.
Une station d’observation sismique permet également de suivre en direct l’activité actuelle — aujourd’hui réduite — du volcan. Des films et vidéos présentent la Pelée telle qu’elle est aujourd’hui, sans avoir à en gravir les pentes.
Après cette immersion scientifique, les visiteurs peuvent profiter d’une promenade dans les Jardins de la Pelée ou participer à des randonnées pédestres organisées depuis le musée.
Une célébration vivante de la transmission
Le samedi 29 novembre 2025, de 10 h à 23 h, le Domaine de Fonds Saint-Jacques vibrera au rythme du Bèlè Djoubà, grand rendez-vous annuel dédié à l’héritage culturel martiniquais. La Coordination Lawonn Bèlè invite le public — curieux, passionnés, familles et pratiquants — à rejoindre cette vaste ronde de partage où s’exprime l’âme profonde de la Martinique.
Pour cette édition, un véritable village bèlè prendra forme au cœur du Domaine. On y retrouvera des stands d’associations, d’artisans et de producteurs locaux, ainsi que de nombreux ateliers d’initiation : danse, chant, tambour, ti-bwa… autant de portes d’entrée pour découvrir ou approfondir cette pratique qui mêle rythme, corps et mémoire.
Espaces de restauration, produits locaux et ambiance conviviale accompagneront cette journée qui se veut aussi chaleureuse qu’accessible.
L’entrée est gratuite.
Tenue conseillée : jupe ample, jupon et haut simple pour les femmes ; pantalon ou jean pour les hommes.
Cette année marque un moment fort : l’ensemble des vingt-quatre associations membres de la Coordination se rassembleront pour mettre à l’honneur près de 200 figures du monde bèlè.
Samedi 29 novembre à 19h au Centre Culturel de Petit Bambou – Le Lamentin
À propos du spectacle
« À partir de l’histoire de chacun de nos territoires, nous partageons nos questionnements, nos colères, en «miroir» en questionnant les habitants de nos « pays» sur leur rapport à la terre ; Enraciné, hors-sol, embourbé, Karo d’tèr, ancêtre, nourricier, eau, ciel, éléments, mornes, pays, ancrage, possession, dépossession, etc… autant de mots à partager entre nous et avec les habitants… » La Terre nous remet en question et se rappelle à nous avec force. Parler des femmes, des hommes et leur donner la parole.
Telle une boite de pandore proposant un accès à une somme « d’affects étranges », l’écriture est attentive aux tremblements de ceux qui disent et de ceux qui taisent. Elle procède d’une alternance entre un texte « choral », pêle-mêle de paroles d’habitants et de conscience collective, avec des insertions de monologues exprimant des points de vue à l’endroit d’une forme d’intimité et de parties dialoguées mettant en exergue les enjeux du récit. La scène de théâtre peut ainsi être l’un des lieux pour questionner.
Que coûtent vraiment les Antilles à la France et l’Europe ?
— Par Jean-Marie Nol —
Le débat sur ce que « coûtent » réellement les Antilles à la France et à l’Europe revient régulièrement sur la scène publique, alimenté tantôt par les tensions autonomistes, tantôt par la dégradation des finances publiques, tantôt encore par l’incertitude entourant les futurs financements européens. Pourtant, ce débat souffre plus que jamais d’amalgames, de raccourcis idéologiques et d’une vision purement comptable incapable de saisir la complexité du lien entre la Guadeloupe, la Martinique, l’État et l’Union européenne. Ce prisme réducteur, devenu réflexe, produit davantage de confusion que de compréhension. Il masque le fonctionnement d’un système de solidarité qui s’essouffle, il méconnaît la valeur géostratégique des territoires ultramarins, et il sous-estime la dépendance cruciale aux fonds européens dans un moment où ceux-ci sont eux-mêmes remis en question. Dans un contexte où la France traverse une crise budgétaire majeure, où l’Europe revoit drastiquement ses priorités et où le monde bascule vers un nouveau centre de gravité asiatique, la question du coût du lien financier entre l’Hexagone et les Antilles prend une signification inédite.
Naissance à Bruxelles de Claude Levi-Strauss le 28 novembre 1908
Claude Lévi-Strauss [klod levi stʁos], né le 28 novembre 1908 à Bruxelles et mort le 30 octobre 2009 à Paris, est un anthropologue et ethnologue français qui a exercé une influence majeure à l’échelle internationale sur les sciences humaines et sociales dans la seconde moitié du xxe siècle. Il est devenu notamment l’une des figures fondatrices du structuralisme à partir des années 1950 en développant une méthodologie propre, l’anthropologie structurale, par laquelle il a renouvelé en profondeur l’ethnologie et l’anthropologie en leur appliquant les principes holistes issus de la linguistique, de la phonologie, des mathématiques et des sciences naturelles.
Professeur agrégé de philosophie et enseignant au début des années 1930, il se tourne à partir de 1935 vers l’ethnologie, dont il va faire son métier. Après ses premiers travaux de terrain sur les peuples indigènes du Brésil entre 1935 et 1939, il est contraint de s’exiler en 1941 à New York ; où il rencontre de grandes figures des sciences humaines et sociales, dont le phonologue russe Roman Jakobson, auprès de qui il s’initie aux principes de l’analyse structurale et de la linguistique moderne.
— Par Hélène Lemoine —
Jeudi 27 novembre, Nathacha Appanah a réalisé un parcours exceptionnel dans le paysage littéraire français : quelques semaines après avoir été couronnée par le Prix Fémina, l’écrivaine mauricienne reçoit le prix Goncourt des lycéens pour La Nuit au cœur, publié chez Gallimard. Seule femme finaliste de cette 38ᵉ édition et unique autrice de la dernière sélection, elle s’impose face notamment à Laurent Mauvignier, tout juste lauréat du prix Goncourt avec La Maison vide.
Dans ce treizième roman, Nathacha Appanah tresse trois récits marqués par les violences masculines. Elle y ravive la mémoire de Chahinez Daoud, mère de trois enfants, assassinée et brûlée vive par son mari en 2021 près de Bordeaux ; évoque la mort de sa cousine Emma, écrasée par son époux à l’île Maurice en 2000 ; et dévoile enfin sa propre histoire, celle de la jeune femme qu’elle fut, vivant sous l’emprise d’un compagnon violent jusqu’à ses 25 ans. À travers ces destinées brisées, l’autrice mène une enquête intime et littéraire contre l’effacement, pour redonner voix aux disparues et mettre en lumière les mécanismes de domination qui les ont condamnées.
Le calendrier des concerts
« Unis dans la diversité ! »
Créé en 2018 en Martinique, l’ensemble vocal aKapela réunit une dizaine de chanteurs amateurs passionnés. Nos membres viennent d’horizons personnels, professionnels, culturels et musicaux très variés.
Ce qui nous rassemble : le plaisir de mêler nos voix dans des polyphonies a cappella, et de célébrer la richesse de nos individualités dans un son commun.
Notre devise s’est imposée d’elle-même : Unis dans la diversité !
Notre répertoire
aKapela explore des univers vocaux multiples, avec une attention particulière portée aux timbres, aux harmonies et aux couleurs culturelles :
Nous avons également créé un répertoire de chants de Noël, revisitant ces trois familles de polyphonies dans des arrangements originaux.
Direction artistique
Après avoir été dirigé par le chef de chœur David JEAN-BART, l’ensemble vocal aKapela est placé, depuis octobre 2025, sous la direction de la musicienne professionnelle Valérie LADRAT SANDO.
Nous nous produisons :
⭐ Programme de Noël 2025
— Par Jean-Marie Nol —
Somme toute, devons nous continuer à vivre, comme si de rien n’était , en dépit des menaces de crise budgétaire, financière et économique en France ?
Selon le gouvernement par la voix de la ministre des comptes publics et du budget, l’échec budgétaire actuel pourrait conduire la France à une impasse budgétaire de nature à provoquer une grave crise . Ceux qui présentent le plan du premier ministre comme une violente cure de rigueur n’ont pourtant rien vu, avertit l’Institut Montaigne dans une note riche et assez alarmiste, publiée mercredi 26 novembre par le journal Les échos. » Selon le cercle de réflexion libéral, financé par plus de 150 grandes entreprises, les efforts sur lesquels se déchirent aujourd’hui les élus ne donnent qu’un avant-goût minime de ceux qui attendent le pays. Car l’heure des vrais sacrifices approche, selon l’Institut Montaigne, qui en propose un chiffrage inédit. Une façon pour le patronat de préparer le terrain à l’adoption de mesures impopulaires, dans le budget en discussion mais surtout les suivants. Les dépenses risquent de croître plus vite que les recettes, donc d’aggraver le déficit, notamment en raison d’une forte hausse de coûts jugés incompressibles : le paiement des intérêts de la dette, la contribution de la France à l’Union européenne, et le budget militaire » .
Réveillons-nous
— Par Gary Klang —
Il serait si facile aux hommes et aux femmes de tous les pays du monde de se donner la main
Comme disait le poète Paul Fort
Dont l’épouse Germaine habitait elle aussi au 34 de la rue Gay-Lussac
J’ai vécu avec elle l’inoubliable Mai 68
Ainsi qu’avec mon vieux complice
Bobby Labrousse
Alias Brebis Galeuse
Jean-Claude O’Garro
Gérard Aubourg
Dit Boubou le Fou
Le brave Francis Paul
Qui arrivait tout guilleret de Moscou
Ainsi qu’une stalinienne fanatique et fringante
Baptisée Tête de Poisson
Qui habitait également au 34
Sans oublier l’inoubliable Jules Badeau dont j’oublie le vrai nom
Et dans le nez duquel Brebis Galeuse introduisit une plume de dinde arrachée d’un coussin
Harassé qu’il était d’entendre déconner Jules
Plus la jeune et fraîche Monique amoureuse de Bobby
Et que celui-ci de guerre lasse finira par épouser
Il serait si simple répétons le de se tendre la main
D’ouvrir nos cœurs
De rejeter une fois pour toutes l’indifférence et l’égoïsme
Et de dire merde aux cons
A la violence
Et à la guerre
Car la vie est bien trop courte
Croyez moi
Pour la passer à s’emmerder les uns les autres
Gary Klang
Gary Klang
Invention des allumettes à friction par John Walker le 27 novembre 1826
Une allumette est une petite tige de bois (généralement du peuplier, parfois de saule), de carton ou de chiffon, destinée à créer une flamme par friction avec son extrémité enduite d’un produit chimique inflammable, après quoi elle n’est plus utilisable.
Le mot « allumette » date des environs de l’an 1200 pour désigner une petite bûche destinée à faire prendre le feu.
Les allumettes sont vendues généralement en nombre, conditionnées en boîtes ou en pochettes de carton.
Historique
Les origines
Les allumettes datent de l’Antiquité.
Il a été retrouvé, à Saintes, datés du iie siècle, de petits bâtonnets de bois carbonisés à une extrémité2. On ne sait pas si ces « allumettes » ont simplement servi à transporter une flamme, à éclairer, ou si elles ont participé à la production de feu.
En revanche, en Chine est attesté dès le vie siècle, l’existence de bâtonnets de pin imprégnés de soufre, qui auraient eu cet usage3.
Contrairement aux allumettes actuelles, ces allumettes au soufre ne peuvent s’enflammer que secondairement, au contact d’une braise préalablement obtenue par les moyens classiques (briquet d’acier, par exemple, déjà connu des Romains).
Le 3 décembre 2025, la cour d’appel de Tizi-Ouzou (Algérie) examinera le dossier de Christophe Gleizes, journaliste français spécialisé dans le football, condamné en première instance à sept ans de prison ferme. Les faits qui lui sont notamment reprochés : avoir été en contact avec un dirigeant de la Jeunesse sportive de Kabylie dans le cadre de son travail pour les magazines So Foot et Society. Un acte journalistique qualifié d’ « apologie du terrorisme » par les autorités algériennes. Christophe Gleizes est journaliste. Cela suffit. Lorsqu’un journaliste est emprisonné pour avoir exercé son métier, qu’il travaille pour la presse quotidienne, un magazine, un média en ligne, nous devons tous nous mobiliser.
« Interviewer une source ne peut constituer un délit »
Le principe est simple : interviewer une source ne peut constituer un délit. Le journalisme consiste à recueillir des informations, y compris auprès de personnes ou d’organisations controversées. Qualifier cette démarche d’ « apologie du terrorisme » revient à nier la nature même du métier et à menacer la liberté d’informer, garantie par les conventions internationales. Un reporter qui interroge un responsable sportif n’est pas complice de ses positions : il fait son travail.