‘— Par Camille Loty Malebranche —
Le sujet humain et la liberté contre la structure.
De la plus belle définition, la liberté est cet attribut de l’homme capable de déjouer les pronostics, de surprendre les planificateurs en contournant ou en éclatant les structures et leurs principes.
Le structuralisme, le behaviourisme et toute théorie du systématisme social et de son moulage de l’individu uniquement en sujet social n’ont eu cesse de tabler sur la détermination de l’homme par la structure sociale. À ce compte, l’homme ne serait que le produit du façonnement éducationnel et culturel. Mais l’individu, cette « structure structurée » de Bourdieu se manifeste parfois comme une entité aléatoire au cœur des systèmes qui l’englobent et dont il est censé relever. Ni le soi disant habitus qu’il est voué à exprimer, ni « l’orthopédie sociale » que Foucault nous décrit dans son « Surveiller et punir » ne semblent assez forts pour faire de tous les individus de la société, cette chose moulée au creuset social et qui, sans anicroche se pâmerait au pressoir puissant de l’idéologie sociale dominante.
L’individu humain – malgré tout le pas qu’il ait à franchir et que souvent, malheureusement, il ne franchit jamais pour être une personne humaine plénière – connaît des soubresauts qui sont la marque de son autre vocation brimée et déformée, la liberté.


Ubu Président signe le retour tonitruant du Père et de la Mère Ubu sur scène, dans une adaptation contemporaine, musicale et jubilatoire du classique d’Alfred Jarry. Réécrit par Mohamed Kacimi et mis en scène par Isabelle Starkier, le spectacle plonge le public dans un univers où le ridicule et le tragique se mêlent dans une farce politique terriblement actuelle.
—Par Patrick Mathelié-Guinlet —
Race Humaine
L’Europe entre Poutine et Trump

Vous avez déjà pu voir ses oeuvres sur les murs de la ville à travers des projets collectifs. Cette fois-ci, Syal, s’expose pour la première fois en solo, avec un commissariat de Medhi Michalon et Kelly Barast et nous ouvre les portes de sa forêt enchantée, au coeur du vivant. Feuilles séchées, fragments de bois, encres végétales et pigments deviennent matière pour recomposer le vivant. Siyonnaj est un carnet de passages, à la manière d’un herbier contemporain où chaque oeuvre est une halte et chaque feuille tombée, une empreinte laissée, l’exposition est à découvrir jusqu’au 26 novembre, au bar l’Insolite à Fort-de-France.
Quand les économistes s’inquiètent à juste titre de l’évolution négative prévisible de l’économie de la Guadeloupe et de la Martinique ?


La série
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Kabaré Z s’affirme comme le premier cabaret queer, féministe et caribéen de Martinique. Porté par l’association Zanmi et initié par Nadia Chonville, écrivaine et docteure en sociologie, le projet propose des spectacles réguliers, chaque premier week-end du mois, dans la salle foyolaise L’Arobase, à Schoelcher.
Ode au Che
— Par
Non ce n’est pas à Gibraltar
Installé à la campagne de Ducos en Martinique, Alex SATURNIN, après avoir longtemps vécu au Canada en qualité de peintre, développe un art enraciné dans la nature, la mémoire et la lumière. Loin des effets de mode comme des « réseaux » du marché de l’art, il revendique une pratique intérieure, lente et sensuelle : une peinture qui se nourrit d’odeurs, de végétations, de couleurs exagérées et transposées. Rencontre avec un artiste pour qui peindre n’est pas représenter — mais tout simplement être.
— Communiqué de presse —
Man ka kriyé

Le monde culturel martiniquais pleure la disparition de Fanny Auguiac, à l’âge de 87 ans, figure emblématique de la culture de l’île. C’est son époux, Max Auguiac, qui a annoncé cette triste nouvelle dans un message poignant et personnel :
Comment expliquer que nos élus se complaisent à nager en eau trouble ? Dans la question de l’eau l’échec est total ! Et la première victime est le consommateur. Cela fait près d’un demi-siècle que nous travaillons sur ce sujet. C’est pourquoi nous nous autorisons à en parler en toute quiétude.
— Par Jean Samblé —
— RS n° 420 lundi 10 novembre 2025 —
La question est limpide pour notre communauté antillo-guyanaise :
— Par Robert Berrouët-Oriol (*) —
Véronique Bédague (Nexity)



— Editorial de Viktor Lazlo, fondatrice du festival —
L’économie de la Guadeloupe est trop fragile pour être sacrifié sur l’autel de l’idéologie politique.
Fort-de-France s’apprête à vibrer au rythme d’un événement où culture, pensée et spiritualité se rencontrent : le Festival des Arts Rastafari revient pour sa 6ᵉ édition, les 8 & 9 novembre, au cœur du Domaine de Tivoli. Porté par la Fondasyon Nyahbinghi, ce rendez-vous désormais incontournable du calendrier culturel martiniquais s’annonce comme une expérience intellectuelle et sensible, où la parole se libère et la mémoire se réveille.
Longtemps considérées comme des périphéries de la République, les collectivités françaises d’Amérique – la Martinique, la Guadeloupe, la Guyane, Saint-Martin, Saint-Barthélemy et Saint-Pierre-et-Miquelon – se trouvent aujourd’hui à la croisée des chemins. Entre appartenance européenne, ancrage caribéen et ambitions internationales, elles incarnent un enjeu stratégique majeur pour la France et l’Union européenne dans un bassin atlantique en pleine recomposition.
Du plus lucide des constats, le pragmatisme économique est en soi, la dictature dévorante du rentable, la rage tyrannique de la rentabilité primant l’homme, dans l’imposition des exigences de performance sans limite du marché.
L’ouragan Melissa a violemment frappé l’est de Cuba le 29 octobre 2025. Les dégâts sont considérables sur une île, où la population fait déjà face à d’énormes difficultés dues au blocus.
« Comme, Like, Menm jan »
— Par Jean Claude Halley —

(en arabe : يد إلهية, Yadon ilaheyya) est un film palestinien réalisé par Elia Suleiman, sorti en 2002. Le film est une critique ironique de l’absurdité de la situation géopolitique en Palestine.
Le Pourquoi de l’absence volontaire de récit national en France, et quelles sont les ramifications idéologiques de cette occultation en outre-mer ?
Jusqu’à dimanche, le Salon de l’habitat se tient sur le parking du stade Pierre-Aliker à Dillon (Fort-de-France). L’édition 2025 met à l’honneur la construction modulaire, avec une maison témoin grandeur nature qui attire de nombreux visiteurs.

— Par Huguette et Méliné Bellemare Membres de l’association féministe « Culture Égalité »—
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Du 7 au 14 novembre 2025, l’île de Sainte-Lucie accueillera une résidence artistique sans précédent : An Ba Lanmè, une initiative collaborative réunissant cinq organisations culturelles de la Martinique, de la Dominique et de Sainte-Lucie autour d’un thème fédérateur — la mer, espace commun et symbole des circulations culturelles dans la Caraïbe.