— Par Youness Rhounna —
Il n’y a pas qu’en Alsace-Moselle que le culte catholique est financé sur fonds publics. La Collectivité territoriale de Guyane doit aussi rémunérer son évêque et ses curés comme des fonctionnaires. Et cet héritage colonial vient d’être jugé conforme par le Conseil constitutionnel.
Laïcité à plusieurs vitesses, nouvelle illustration. Saisi par une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) à l’initiative de la Collectivité territoriale de Guyane (CTG), le Conseil constitutionnel a décidé vendredi 2 juin de confirmer l’obligation de financement du culte catholique par ce territoire d’outre-mer.
Car il n’y a pas que l’Alsace-Moselle qui fasse exception à l’application de la loi de 1905 de séparation des Eglises et de l’Etat. Si l’Est de la France est toujours régi par le Concordat napoléonien, c’est une ordonnance royale de Charles X datant de 1828 qui oblige la CTG à salarier les prêtres ainsi que l’évêque du département. Pourquoi ? Tout simplement parce que ce texte considère la Guyane comme une « terre de mission à évangéliser », dans le plus pur esprit du colonialisme français du XIXème siècle.

Ce samedi de week-end de la Fête des Mères, il est seize heures trente, dix-sept heures. Je me retrouve au quartier Grand-Case chez mes amis Patrice et Sylvia, dans leur jardin. Nous sommes tout à coup attirés par deux silhouettes qui avancent plutôt gaillardement sur la voie intérieure du quartier, peu passante. Plus surprenant, je suis interpellé par les gestes appuyés de la main en notre direction, de l’un d’entre eux, souriant, en qui je crois reconnaître Émile Désormeaux.
Un festival décrit comme « afroféministe militant » organisé à Paris en juillet prévoit de réserver des espaces pour les femmes noires. Contactée par LCI, la mairie, propriétaire des lieux, indique qu’elle n’a pas « d’autorisation à délivrer sur les événements organisés dans un local qu’elle loue. » Elle condamne néanmoins toute manifestation qui aurait un caractère discriminant.

Né aux Etats-Unis dans les années 2000, le « natural hair movement » fait de plus en plus d’adeptes en France. En affichant leurs cheveux naturels, les femmes noires militent pour la reconnaissance de leur identité.
La cuvée 2017 de la traditionnelle Journée des Familles organisée chaque année par notre association « Tous Créoles ! » a été, de l’avis de tous, un bon cru ! Plafonnées à 130 personnes pour des raisons de sécurité et de logistique, les inscriptions se sont faites en réalité à guichets fermés.
Le 1er Congrès mondial de Traductologie qui se tiendra à l’université Paris Ouest-Nanterre-La Défense est organisé par la SoFT (Société française de traductologie, Université de Paris Ouest-Nanterre-La Défense), La SEPTET (Société d’Études des Pratiques et Théories en Traduction, Société de spécialité de la SAES), le Laboratoire MoDyCo (Modèles-Dynamiques-Corpus, UMR 7114, Université de Paris Ouest-Nanterre-La Défense), le CREA (Centre de Recherches anglophones, EA 370, Université de Paris Ouest-Nanterre-La Défense).
Les sections de la Ligue des Droits de l’Homme en GUADELOUPE expriment leur horreur à la suite de l’agression ignoble d’un enfant de 10 ans d’origine guadeloupéenne, élève à l’école primaire Marcel PAGNOL de Veauche (Loire), ville dans laquelle vivent ses parents depuis longtemps.
La culture locale est constitutive de l’être, de son bien- être, de sa solidité en un mot le fortifie. Sans ces éléments immatériels qui l’irriguent, il devient vite comme un fruit vidé de sa substance, car la vie n’est pas que matérielle…Beaucoup d’exemples .. . . C’est pourquoi nous parlons de « richesses culturelles …de richesses patrimoniales » ect ….C’est que la culture nourrit et enrichit la vie.
Ce texte a fait l’objet d’une première publication dans la revue Ethnologies volume 28, Numéro 1, 2006, Québec
Après les succès des éditions 2015 et 2016, Acrimed organisera, le 25 mars 2017, la troisième Journée de la critique des médias, de 13h30 à 21h30 au 2 bis rue Mercoeur (Paris 11e, métro Voltaire ou Charonne).
En France, les unions mixtes représentent un mariage sur quatre
Ceux qui se souviennent des débats sur l
L’une des idées fausses à propos des immigrés est qu’ils seraient en général peu instruits. Si c’est le cas pour certains d’entre eux, la plupart ont fait des études et sont souvent plus éduqués que la majorité des personnes vivant dans leur pays d’origine, comme le montrent Mathieu Ichou, de l’Institut national d’études démographiques, à propos des immigrés vivant en France, et Anne Goujon, de l’Institut de démographie de Vienne, à propos des réfugiés arrivés en Autriche en 2015.
L’actualité nous en donne régulièrement des échos, les médias s’emparent de leurs odyssées, transcontinentales ou européennes, de préférence si elles se font tragiques, et puis on s’habitue, on vit près d’eux sans les voir sans les regarder sans leur faire même l’aumône d’un sourire, d’un signe de reconnaissance, d’une parole, qui viendraient à l’appui d’une possible aide matérielle.
Les gauches se font tailler des croupières presque partout dans le monde par des partis qui prétendent mettre au cœur de leurs préoccupations les oubliés, les damnés de la mondialisation, les sans-grade, les déclassés, parce que la gauche a renoncé à mener une politique de gauche, explique la sociologue Dominique Méda.
— par Makeda Kandake, ancienne présidente du MIR-Guadeloupe (2015-2016)—
Delphine Horvilleur, qui est rabbin, ne manque pas de critiquer le patriarcat au sein de la tradition juive. Elle s’interroge ici sur le discours de certaines femmes.
Le texte suivant reprend largement les informations données par le comité français de soutien à Mumia.
Le président de la République a accordé à Jacqueline Sauvage, condamnée à 10 ans de prison pour le meurtre de son mari violent, une grace totale.