— Par Joël Des Rosiers —
Pour moitié sont morts mes amis.
Je t’en ferai de nouveaux, dit la terre.
Non, rends-les moi, comme ils étaient, plutôt,
Avec leurs fautes et tout le reste, je pleurais.
Sea Canes(1), Dereck Walcott
J’écris cet hommage pour saluer la mémoire de deux penseurs qui viennent de disparaître. Et aussi pour vaincre l’immense peine qui m’étreint chaque fois qu’il y a à l’œuvre le rappel de l’enfance. Je ne raconterai pas ce que je sais de Bernard Labrousse ou de Maximilien Laroche. Mais ce que leur disparition laisse en moi d’humanités contuses. Si le premier est de ma génération, cela signifie-t-il que je sois moi-même en sursis et que désormais la mort puisse frapper sans préavis comme un huissier, un de ces jours insaisissables où s’éteint la lumière du jour ? Mon métier m’a appris au cours d’une longue fréquentation à côtoyer la mort, la fin irréfutable tant qu’elle n’est pas encore là, la grande amie, l’ennemie intime. Laroche m’avait dit un jour que les médecins regardent les hommes avec les deux yeux : l’un regarde la vie, l’autre la mort.

Le Bureau du procureur de Philadelphie, Seith Williams, s’obstine toujours – et pour cause – à ne pas fournir tous les documents prouvant l’implication permanente du juge Castille dans les procédures judiciaires ayant abouti à la condamnation à mort de Mumia Abu-Jamal.
La dernière fois que j’ai échangé avec mon ami Roger de Jaham, c’était en février dernier, à La Réunion, où je suis retourné vivre en 2009, après 10 années passées en Martinique. Il n’était plus chef d’entreprises, je n’étais plus journaliste pour l’hebdomadaire Antilla. Il se rendait régulièrement dans l’Océan Indien, et nous trouvions toujours un moment pour savourer un repas au cours duquel nous confrontions nos points de vue et analyses, à travers différents sujets.
Nous avons appris avec stupéfaction et douleur que Roger de Jaham, s’est brutalement éteint le mardi 13 juin en début de soirée en Martinique.
Faire de nos différences une œuvre collective. C’était l’obsession de Roger de Jaham, une obsession qui l’a animé toute sa vie, qui a inspiré ses plus beaux combats, qui l’a conduit à créer l’Association Tous Créoles !
Table ronde avec Caterina Froio, chercheuse en science politique et politique comparée à l’université d’Oxford, Christophe Ventura, rédacteur en chef du site Mémoire des luttes (
Yo di kiw té an neg mawon
Il n’y a pas qu’en Alsace-Moselle que le culte catholique est financé sur fonds publics. La Collectivité territoriale de Guyane doit aussi rémunérer son évêque et ses curés comme des fonctionnaires. Et cet héritage colonial vient d’être jugé conforme par le Conseil constitutionnel.
Ce samedi de week-end de la Fête des Mères, il est seize heures trente, dix-sept heures. Je me retrouve au quartier Grand-Case chez mes amis Patrice et Sylvia, dans leur jardin. Nous sommes tout à coup attirés par deux silhouettes qui avancent plutôt gaillardement sur la voie intérieure du quartier, peu passante. Plus surprenant, je suis interpellé par les gestes appuyés de la main en notre direction, de l’un d’entre eux, souriant, en qui je crois reconnaître Émile Désormeaux.
Un festival décrit comme « afroféministe militant » organisé à Paris en juillet prévoit de réserver des espaces pour les femmes noires. Contactée par LCI, la mairie, propriétaire des lieux, indique qu’elle n’a pas « d’autorisation à délivrer sur les événements organisés dans un local qu’elle loue. » Elle condamne néanmoins toute manifestation qui aurait un caractère discriminant.

Né aux Etats-Unis dans les années 2000, le « natural hair movement » fait de plus en plus d’adeptes en France. En affichant leurs cheveux naturels, les femmes noires militent pour la reconnaissance de leur identité.
La cuvée 2017 de la traditionnelle Journée des Familles organisée chaque année par notre association « Tous Créoles ! » a été, de l’avis de tous, un bon cru ! Plafonnées à 130 personnes pour des raisons de sécurité et de logistique, les inscriptions se sont faites en réalité à guichets fermés.
Le 1er Congrès mondial de Traductologie qui se tiendra à l’université Paris Ouest-Nanterre-La Défense est organisé par la SoFT (Société française de traductologie, Université de Paris Ouest-Nanterre-La Défense), La SEPTET (Société d’Études des Pratiques et Théories en Traduction, Société de spécialité de la SAES), le Laboratoire MoDyCo (Modèles-Dynamiques-Corpus, UMR 7114, Université de Paris Ouest-Nanterre-La Défense), le CREA (Centre de Recherches anglophones, EA 370, Université de Paris Ouest-Nanterre-La Défense).
Les sections de la Ligue des Droits de l’Homme en GUADELOUPE expriment leur horreur à la suite de l’agression ignoble d’un enfant de 10 ans d’origine guadeloupéenne, élève à l’école primaire Marcel PAGNOL de Veauche (Loire), ville dans laquelle vivent ses parents depuis longtemps.
La culture locale est constitutive de l’être, de son bien- être, de sa solidité en un mot le fortifie. Sans ces éléments immatériels qui l’irriguent, il devient vite comme un fruit vidé de sa substance, car la vie n’est pas que matérielle…Beaucoup d’exemples .. . . C’est pourquoi nous parlons de « richesses culturelles …de richesses patrimoniales » ect ….C’est que la culture nourrit et enrichit la vie.
Ce texte a fait l’objet d’une première publication dans la revue Ethnologies volume 28, Numéro 1, 2006, Québec
Après les succès des éditions 2015 et 2016, Acrimed organisera, le 25 mars 2017, la troisième Journée de la critique des médias, de 13h30 à 21h30 au 2 bis rue Mercoeur (Paris 11e, métro Voltaire ou Charonne).
En France, les unions mixtes représentent un mariage sur quatre
Ceux qui se souviennent des débats sur l