— Par Roland Tell —
Voici ce qu’à la Collectivité Territoriale, on appelle la « plénière ». Maintenant s’entendent tous discours de ceux qui aiment discourir. Et d’un président d’exécutif, devenu point de mire des médias, qui se laisse à croire qu’il n’existe personne au-dessus de lui dans l’échelle politicienne. Rien ne s’oppose à ces diatribes, de type cyclone, jaillissant de sa gorge ! C’est le surréalisme en ses œuvres démagogiques ! Surréalisme, où notre président prétend jouir d’une supériorité absolue sur tous les autres élus.., autrement dit que la politique, le social, l’économie, le culturel, trouvent en lui seul, leur achêvement. Même le soit-disant président de la dite assemblée se fait poussière en son fauteuil présidentiel, pour servir le peu, attendu de lui.
Le surréalisme de Plateau Roy ne partage pas, puisque, en son bunker interdit d’accès, le Chef du national-droitisme fait en sorte que toutes paroles et toutes rumeurs se taisent pour l’écouter, lui seul, jusqu’à ce que, sur des licenciements professionnels, devenus soudain silencieux, pèsent la crainte et les tremblements. De telles pratiques, cultivées de longue date, sont au point de paraître, aujourd’hui, comme étant la marque de fabrique d’une politique paranoïa-critique, dont l’irritabilité nie les antinomies, les oppositions, les syndicats, et toutes réalités sociales extérieures.