— Par Yves-Léopold Monthieux —
On le sait, la liberté de la presse locale est totale à l’égard du pouvoir national français. Il est possible, en effet sans encourir le moindre risque, de dire ou écrire pis que pendre sur le préfet ou le président de la République et, d’une manière générale, sur la politique du gouvernement. Cette liberté s’observe y compris sur les antennes de la station publique. En revanche écrire ou proférer un jugement négatif sur le politique martiniquais expose le média à des sanctions immédiates. « Mettre la presse au diapason », telle avait été l’ambition souvent rappelée de l’un de nos princes. De sorte que lorsqu’on s’interroge sur le lieu du véritable pouvoir politique (hors budgétaire), il est permis à bien des égards de le domicilier en Martinique où la crainte de l’élu pèse de tout son poids sur les médias locaux. Ainsi, foin des articles 73 ou 74, en matière médiatique la liberté c’est l’autonomie voire l’indépendance à l’égard de Paris.
En dessous du pouvoir politique local vient la liberté des patrons de presse. Sous l’autorité sourcilleuse du politique, ils sont chargés comme par délégation de la police de la parole.

« Nous avons pensé qu’il y avait urgence à organiser cet échange autour du thème « Défendre nos droits fondamentaux contre les mesures liberticides du gouvernement français » parce que nous considérons que l’offensive menée pour imposer la vaccination obligatoire et le passe soi-disant sanitaire n’est que l’un des aspects d’une entreprise générale de fascisation de la société. Cette entreprise, qui concerne tous les pays impérialistes, s’abat avec une rigueur accentuée chez nous et elle nous appelle à la résistance. C’est pour cela qu’il est important que nous réfléchissions ensemble sur le contexte général qui explique cette marche vers la fascisation. Mon exposé comportera donc deux parties :
L’effondrement du pont de Soudon est une catastrophe de plus pour le Nord de la Martinique, dans la mesure où ce sont les populations du Robert et de tout le Nord de l’île qui se trouvent brutalement enclavées, en grand difficulté pour se rendre au travail à Ducos, au Lamentin ou à Fort-de-France. C’est dès 4h du matin qu’on part en vain du Lorrain, nous dit-on. Une pétition circule, mais sérieusement, on n’arrivera pas à régler le problème d’un coup de baguette magique.
Le plus cocasse, si ce n’était aussi tragique, c’est que l’incitation à revenir à un type de vaccin classique, largement supplanté par la technique moderne et prometteuse de l’ARN messager de Pfizer, émane du chef du parti soi-disant progressiste, à savoir le PPM ; c’est ce qui ressort principalement de la missive adressée par l’intéressé au gouvernement, en la personne du ministre de la santé Olivier VERAN, Le Dr Pierre ALIKER qui a toute sa vie milité pour que la population martiniquaise bénéficie des progrès les plus avancés de la médecine en matière sanitaire, à dû se retourner dans sa tombe devant cette volte-face de l’héritier infidèle.

Karine Jean-Pierre est porte-parole adjointe de la Maison Blanche. Elle a marqué l’histoire en mai 2021, en devenant la première femme ouvertement homosexuelle – et la deuxième femme noire – à prendre place, face aux journalistes, sur l’estrade de la salle de presse officielle de la présidence. Elle revient sur son enfance, la crise des migrants haïtiens aux États-Unis et la récente crise diplomatique avec la France dans une interview exclusive accordée à France 24.
Port-au-Prince – Désabusés face au chaos politique qui prévaut depuis des mois, les Haïtiens sont, depuis le début de la semaine, confrontés à une dégradation effrénée de leurs conditions de vie à cause des gangs qui contrôlent les accès aux terminaux pétroliers.
Kaboul – Une dizaine de femmes ont brièvement manifesté mardi matin à Kaboul, pour dénoncer le « silence » de la communauté internationale sur la « situation politique, sociale et économique » de l’Afghanistan, les talibans empêchant de nouveau la presse de s’approcher du cortège.
Lundi 18 octobre 2021, plusieurs centaines de soignants et autres personnels se sont rassemblés sur le site de l’hôpital Pierre Zobda-Quitman. Objectifs : dénoncer les brutalités commises par les forces de répression le vendredi 15 octobre et exiger de pouvoir accéder à leur poste de travail sans passe sanitaire. L’ampleur de ce rassemblement a contraint direction du CHUM, préfet et ARS, à reculer malgré une décision de justice qu’ils avaient sollicité et qui leur est favorable.
Au début de l’année 2022 les élèves du lycée Schœlcher devraient intégrer les nouveaux locaux construits sur le site de l’ancien établissement. Et voilà que des bruits circulent qui annoncent que ce haut lieu de la connaissance ne s’appellerait plus lycée Schoelcher et qu’une pétition cheminerait en vue de lui substituer une nouvelle appellation. S’il est donné une suite à ces échos on aurait ainsi la réponse politique officielle aux questions posées par la destruction des statues de Victor Schoelcher à Fort-de-France et dans la ville de Schoelcher, ainsi que le déboulonnement des bustes de l’abolitionniste en d’autres lieux. Il va sans dire que la décision aurait pour effet de cautionner les agissements des activistes, d’héroïser leurs 2 jeunes animatrices et de reconnaître à leur geste une portée historique.
La conviction que je voudrais partager avec vous aujourd’hui, vous qui êtes l’avant-garde de notre Peuple dans ce combat crucial et tellement difficile que nous menons actuellement, c’est que nous avons là l’occasion de remporter une victoire décisive pour l’histoire de notre pays.
Le Parlement européen a décerné mercredi le prix Sakharov 2021 de défense des droits de l’Homme et de la liberté de pensée à l’opposant russe emprisonné Alexeï Navalny, a annoncé le président de cette assemblée, l’Italien David Sassoli. « Il a combattu sans répit la corruption du régime de Vladimir Poutine. Cela lui a coûté sa liberté et presque sa vie », a indiqué sur Twitter le président du Parlement européen qui a également réitéré l’appel de l’institution à « la libération immédiate » de M. Navalny. Le choix d’Alexeï Navalny a immédiatement été salué par le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, sur fond de tensions entre la Russie et les Occidentaux. Ce prix est « la reconnaissance du rôle important qu’il a joué depuis de nombreuses années pour défendre les valeurs de la démocratie et être une voix forte en Russie », a dit le chef de l’Alliance atlantique devant la presse à Bruxelles.
L’épidémie due au virus SARS-CoV-2 (covid19), devenue rapidement une pandémie, affectant la planète entière, s’est avérée constituer l’exemple parfait d’une syndémie (Merrill Singer, puis Richard Horton) en ce qu’elle a révélé, à travers des disparités d’un pays à l’autre, comment des causes multifactorielles (dont, la pauvreté, la malnutrition – ou la « malbouffe » – les conditions d’hygiène, l’état des services de santé publique, etc.) pouvaient aggraver, sur les populations, les effets directs de la propagation d’un agent pathogène ; en nombre d’hospitalisations critiques, dépassant les possibilités « normales » d’accueil des hôpitaux, et, hélas, en nombre de décès.
Paris – Le
Serge Letchimy, président du Conseil exécutif de Martinique et président du Parti progressistes martiniquais (PPM), revient sur la notion de « créolisation », défendue par Jean-Luc Mélenchon, lors d’un débat face à Éric Zemmour. Selon lui, il s’agit du seul concept qui prenne en compte les changements qui agitent la France.
Ces derniers mois, la détérioration accélérée de la situation sécuritaire et politique en Haïti a mis en lumière le jeu macabre des contradictions et des intérêts communs de ses différents protagonistes, les acteurs nationaux et étrangers, ces derniers étant regroupés au sein d’une bienveillante et hyperactive coterie internationale dénommée « Core Group » (qui comprend les ambassadeurs d’Allemagne, du Brésil, du Canada, d’Espagne, des États-Unis d’Amérique, de France, de l’Union européenne, du Représentant spécial de l’Organisation des États Américains et de la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies). À l’opposé des justes revendications de la population portées par la société civile, le cartel politico-mafieux connu sous le nom de PHTK (Parti haïtien tèt kale ouvertement néo-duvaliériste) cristallise et organise depuis dix ans, avec l’aval décomplexé du « Core Group », une gouvernance du pays caractérisée par la dilapidation des fonds publics et des fonds du programme PetroCaribe (3,8 milliards de dollars), le blanchiment d’argent à grande échelle, l’extinction programmée des droits citoyens, la décapitation des institutions de l’État, la violente répression des protestations citoyennes publiques par l’instrumentalisation des corps répressifs de la Police nationale, la tolération et/ou la complicité de l’Éxécutif dans les assassinats ciblés et les massacres dans les quartiers populaires, la banalisation de la corruption et du népotisme installés à tous les étages de l’édifice social.
La collectivité territoriale de Martinique a annoncé mardi 12 octobre qu’elle allait se porter partie civile dans le procès pour empoisonnement au chlordécone, un pesticide qui a causé une importante pollution en Guadeloupe et en Martinique.
L’injonction au changement de la carte politique en France et en Guadeloupe nous renvoie tous à un sentiment diffus de l’accélération du temps. Et c’est notamment le cas pour Victorin Lurel qui s’apprête, selon notre toute récente analyse politique , à abattre sa dernière carte. 
Justin Daniel, Carine David
Le prix Nobel de la paix récompense deux symboles de l’indépendance de la presse. Il a été attribué conjointement à Maria Ressa et Dimitri Mouratov
Paris – Six mois après l’enlèvement du journaliste Olivier Dubois par un groupe jihadiste au Mali, sa famille a décidé de monter d’un cran dans sa mobilisation aidée par Reporters sans frontières (RSF) qui lance une campagne de soutien dans 13 villes françaises.