Parution du premier numéro de Charlie Hebdo le 23 novembre 1970
Mobilisation des planteurs de bananes le 23 novembre 1992 : la Martinique île morte
Charlie Hebdo est un journal hebdomadaire satirique français fondé en 1970 par François Cavanna et le professeur Choron. Il fait une large place aux illustrations, notamment aux caricatures politiques, et il pratique aussi le journalisme d’investigation en publiant des reportages à l’étranger ou sur les domaines les plus divers : les sectes, les religions, l’extrême droite, l’islamisme, la politique, la culture. Le journal paraît tous les mercredis. Il a publié également des hors-séries à périodicité variable.
Créé en 1970 pour remplacer la version hebdomadaire d’Hara-Kiri, édité par la même équipe et venant d’être interdite à la suite d’un titre sur la mort du général de Gaulle, il est publié régulièrement jusqu’en 1981. Défenseur acharné de la liberté de la presse, son positionnement politique est celui d’un journal de gauche critique, antimilitariste et anticlérical, dans une société profondément marquée par Mai 68. Après un unique numéro en 1982, la parution cesse jusqu’en 1992, date à laquelle une partie des membres de l’ancienne équipe, Cabu en tête, se retrouve pour relancer Charlie Hebdo avec de nouvelles personnes.

— Par Jean Samblé —
— Par Robert Lodimus —
— Par Jean Samblé —

— RS n° 421 lundi 17 novembre 2025 —
Une affaire administrative vieille de plus de vingt ans revient aujourd’hui au premier plan de la scène judiciaire et politique. À partir du 17 novembre, quatre personnalités majeures de la vie publique martiniquaise – Serge Letchimy, président du Conseil exécutif de la Collectivité territoriale de Martinique (CTM), le maire de Fort-de-France Didier Laguerre, son premier adjoint Yvon Pacquit, ainsi que l’ancien directeur général des services municipaux Max Bunod – sont appelées à comparaître devant la 32ᵉ chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris. Ils sont poursuivis pour détournement de fonds publics, recel ou complicité, dans une affaire complexe mêlant règles statutaires, principes constitutionnels et décisions administratives contestées.




Longtemps considérées comme des périphéries de la République, les collectivités françaises d’Amérique – la Martinique, la Guadeloupe, la Guyane, Saint-Martin, Saint-Barthélemy et Saint-Pierre-et-Miquelon – se trouvent aujourd’hui à la croisée des chemins. Entre appartenance européenne, ancrage caribéen et ambitions internationales, elles incarnent un enjeu stratégique majeur pour la France et l’Union européenne dans un bassin atlantique en pleine recomposition.

— Par Jean-Bernard Bayard —
Le Modem Martinique, conscient des difficultés engendrées en Jamaïque, une de nos îles sœurs anglophones des Antilles, par le cyclone Melissa, témoigne de sa profonde sympathie à son gouvernement ainsi qu’à toute sa population. 
— Par Robert Saé (*) —