
Le gouvernement britannique a présenté jeudi 6 juin ses « sincères regrets » aux vétérans de la révolte des Mau Mau, et a annoncé une indemnisation de 23,4 millions d’euros pour les tortures infligées il y a plus de cinquante ans à ces Kényans révoltés.
Entre larmes d’émotion et youyous enthousiastes, les quelque 160 anciens combattants Mau Mau âgés et frêles, rassemblés dans un hôtel de Nairobi, n’ont rien perdu des mots qu’ils attendaient depuis près de soixante ans. « Le gouvernement reconnaît que des Kényans ont été soumis à des tortures entre les mains de l’administration coloniale », a déclaré jeudi 6 juin Christian Turner, représentant de la Grande Bretagne au Kenya, réitérant les propos solennels tenus quelques minutes plus tôt par le chef de la diplomatie britannique, William Hague, devant la Chambre des communes à Londres.









Est-il possible d’envisager des réparations financières pour les crimes commis lors de l’esclavage ? En décrétant que «l’histoire ne peut pas faire l’objet d’une transaction», François Hollande vient de répondre négativement à cette question, le 10 mai, lors de la journée de commémoration de l’abolition de l’esclavage. La formule est habile. Pourtant, si l’on regarde les choses de plus près, la question est plus complexe, et ne peut être évacuée aussi facilement. Christiane Taubira, qui est à l’origine de la loi de 2001 reconnaissant la traite négrière et l’esclavage comme crime contre l’humanité, et instituant la journée du 10 mai, a eu raison de corriger immédiatement le tir présidentiel, en évoquant dès le lendemain la nécessité de réfléchir à des formes de politique foncière et de redistribution des terres en faveur des descendants d’esclaves dans les territoires français d’outre-mer. 





Le discours embrouillé de Max Tanic, directeur de feu la SHED, société gestionnaire de l’hôtel, depuis des mois n’aura trompé que quelques journalistes bien distraits. C’est sans surprise et presqu’avec soulagement que les salarié-e-s ont accueilli la nouvelle de la mise en liquidation. Qui pouvait croire à une procédure de « redressement » d’un hôtel en « chimpontong » , privé même d’eau et d’électricité, sans clients recherchés, en pleine saison dite basse, ayant épuisé les fonds de la SEMAVIL en paiement de salaires sans activité malgré toute la bonne volonté et les réclamations du personnel ? Dans la mer mouvementée du Diamant, le personnel a été mené en bateau, non pas vers le Rocher, mais vers un naufrage annoncé! C’est le Titanic de Tanic, mais hélas pas seulement de lui!


Face à ces votes rétrogrades d’élus martiniquais seul Letchimy a voté pour.
la Ville de Saint-Joseph organise une grande manifestation pour la dénomination de la rue Guy CABORT-MASSON le 04 Mai 2013 à 10:00 AM au Quartier Goureaud près de la Place des Fêtes de St Joseph. Ce dévoilement de plaques sera suivi d’une Conférence Débat au Centre Culturel MARCE.