—- D’après AFP —
En Outre-mer, les candidats sortants se positionnent plutôt bien avant le deuxième tour. La gauche domine largement les scrutins à l’exception de la Réunion.
Front national partout en France. Front national nul part outre-mer. Là, l’affrontement droite-gauche persiste. Parfois, le duel concerne même deux partis de gauche. Une situation qui détonne à la vue des résultats en france métropolitaine. Quatre territoires d’outre-mer votaient pour les régionales , un scrutin ouvert au niveau national par la Réunion dans l’océan Indien, trois heures avant l’Hexagone, et qui s’est clos avec la Guyane, la Guadeloupe et la Martinique dans la nuit de dimanche à lundi.
Guadeloupe : le duel de gauche
C’est une situation assez particulière dans l’île . Les batailles de partis semblent délaissées. Les critiques se concentrent vers un homme : Victorin Lurel , ancien ministre de l’outre-mer au sein du gouvernement Valls, qui peut se targuer d’une mainmise sur la région Guadeloupe depuis plusieurs années, y compris après sa sortie du gouvernement. Certains observateurs pensaient que le faible taux de participation en Guadeloupe (47,21% contre 49,81 % en 2010) profiterait à au président PS de région sortant, au détriment de son challenger, Ary Chalus (DVG), qui a réuni ce « front anti-Lurel » dans une liste d’ouverture, mais il n’en a rien été.

La défaite du pouvoir vénézuélien aux élections législatives a pris des allures de déroute. Dimanche 6 décembre, au terme d’une journée électorale marquée par une très forte participation (74,25 %), l’opposition a emporté 99 des 167 sièges de l’Assemblée nationale monocamérale. Le Parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV), la formation de l’ancien président Hugo Chavez (1999-2013) et de son successeur Nicolas Maduro, n’en conserve que 46. Vingt‐deux sièges sont encore en dispute, alors que 96 % des voix ont été comptabilisées. Selon la présidente du Conseil national électoral (CNE), Tibisay Lucena, les résultats définitifs devraient être annoncés dans les prochaines heures ou les prochains jours.
Je n’ai pas choisi Marcelin Nadeau contre Serge Letchimy, ni contre quiconque d’autre. Je ne pratique pas le culte de la personnalité. Je n’ai que respect, amitié et considération pour ces deux soldats de la cause Martiniquaise. Je n’ai aucune raison d’opposer ces deux hommes brillants, totalement engagés et dévoués à la cause de leur peuple. De même que je tiens dans la plus haute estime Garcin Malsa et Jean-Philippe Nilor, ainsi que tous ceux, toutes celles qui honorent le mandat qui leur a été confié. Certes, je partage avec Serge Letchimy une histoire personnelle qui doit beaucoup à l’extraordinaire lucidité politique d’Aimé Césaire. Mais l’Histoire ne regarde pas dans le rétroviseur et si le génie poétique de Césaire est inscrit à jamais au plus haut du patrimoine de l’humanité, son projet politique porte la marque de son temps : celui où il lui a fallu, contre tous les modèles importés, inventer un forme originale de décolonisation, tracer un chemin nôtre vers la Responsabilité et la Dignité. La mise en place de la CTM incarne la vision césairienne d’une forme d’autonomie qui n’absolve pas la France de ses responsabilités historiques vis-à-vis des descendants d’Africains déportés et esclavagisés sur notre terre.
La publication le 26 novembre 2015 par le grand journal parisien « Le Monde »
A l’approche de la Cop 21, 24 militants écologistes ont été placés en résidence surveillée au nom de l’état d’urgence. Après les interdictions de manifester, les mesures sécuritaires faisant suite aux attentats du 13 novembre touchent toujours plus le mouvement social et écologiste.
Je consacre mon temps à conduire des activités commerciales et je n’ai donc guère de légitimité pour évoquer un sujet à la fois grave et polémique pour certains. Cela dit, j’ai exercé localement des responsabilités syndicales qui m’ont instruit qu’il faut de temps en temps savoir prendre la parole pour mettre un sujet sur la table. Par conséquent, face au silence qui entoure la question des réfugiés – aucun des débats en cours pour la prochaine élection régionale ne l’a abordée -, je souhaite appeler l’attention sur ce sujet et inciter nos responsables politiques et publics à en débattre et à passer à l’action à l’échelon régional.



C’est par un communiqué que le ministère des Outremer l’a fait savoir hier soir. « Le décret déclarant l’état d’urgence, pris le 14 novembre pour 12 jours, a été pris pour contrer une menace immédiate qui concernait prioritairement l’hexagone. Au regard des récentes évolutions annoncées par le Président de la République pour répondre à la menace terroriste, le gouvernement a décidé d’étendre pour une durée de trois mois l’état d’urgence à la Guadeloupe, à la Guyane, à la Martinique, à Mayotte, à La Réunion ainsi qu’à Saint-Barthélemy et Saint-Martin ». . ( Quid du carnaval?)
Des tirs nourris, un centre-ville bouclé et survolé par un hélicoptère: un assaut policier d’ampleur mercredi à Saint-Denis, aux portes de Paris, a visé Abdelhamid Abaaoud, planificateur présumé des attentats qui ont fait 129 morts vendredi.
L’apologie du terrorisme en public peut mener directement à la prison ferme. C’est ce qui est arrivé dimanche à un Montpelliérain. Voici pourquoi.
Introduction
Touchée en plein cœur, la France pleure. Elle pleure ses citoyens assassinés, innocents, victimes d’une violence inouïe et innommable. Parce que la barbarie a encore frappé, la France doit encore se lever.
« Le Figaro »
L’état d’urgence a été décrété le 14 novembre avec effet immédiat sur l’ensemble du territoire métropolitain et en Corse. Il ne s’applique pas aux outre-mer.

Génération mobile, précaire, brillante, exilée, révoltée, désabusée…