A l’heure du centenaire du génocide arménien, le festival Amnésie Internationale, parrainé par Charles Aznavour se tiendra au Trabendo à Paris le 10 novembre.
Après le succès de ses sept éditions marseillaises, le festival-événement Amnésie Internationale pose ses valises au Trabendo à Paris le 10 novembre ! Parce que la musique est plus forte que la haine, et pour marquer leur engagement en faveur du rapprochement entre les peuples, des artistes de renom ont accepté de prendre part à cette soirée contre l’oubli des génocides, à l’heure du centenaire du génocide arménien.
Parrainé par Charles Aznavour, cette première édition d’Amnésie Internationale démarrera dès 19H avec une Table Ronde sur le thème de la destruction culturelle, animée par les universitaires Soko Phay-Vakalis, Judith Lindenberg et Dickran Kouymjian. En ouverture de la partie concert, Anna Chedid, alias NACH, chantera quelques titres accompagnée de son piano.
Puis, c’est l’étoile montante Faada Freddy qui nous embarquera dans un voyage soul teinté de sonorités africaines. Norig, l’incontournable voix tzigane de Paris, sera également de le partie, avant que le génial pianiste arménien Tigran Hamasyan ne nous balade du jazz au rock pour clôturer la soirée.

La publication dans l’hebdomadaire Charlie Hebdo, de deux dessins relatifs au crash de l’Airbus A321 provoque une vive polémique en Russie. Sur l’une de ces caricatures, on voit des fragments de l’avion tomber sur la tête d’un djihadiste sous le titre: «L’aviation russe intensifie ses bombardements». Dans un autre dessin, sous le titre: «les dangers du low-cost russe», Charlie Hebdo représente le crâne d’une victime disant: «j’aurais dû prendre Air Cocaïne».
Avant les dernières municipales, on n’avait jamais entendu parler de Saillans. Depuis qu’une liste « collégiale », sans tête désignée jusqu’à son dépôt officiel, a remporté le scrutin, ce petit bourg de la Drôme est devenu la capitale de la démocratie participative.
Il est bien loin le temps où le maire d’une commune pouvait régner en autocrate sur son domaine. Ce temps où la population était contrainte d’afficher ou de simuler sa soumission aux autorités en place, ce temps où les opposants étaient honteusement persécutés, ce temps où les élus roitelets contraignaient les employés municipaux à être, en premier lieu, des rabatteurs électoraux où, pire, des exécuteurs de basses œuvres.
Du GONG à l’UPLG, en passant par divers succédanés de la mouvance indépendantiste, « l’abstention révolutionnaire » résuma un positionnement à l’égard de la nation française. Les élections, singulièrement les présidentielles et les législatives n’étaient que l’occasion de montrer symboliquement que nous n’en sommes pas, tout en vaquant par ailleurs à nos occupations civiles, professionnelles ou autres, de ressortissants français. Nous ne pouvions faire comme si nous vivions dans un pays indépendant, sous une autorité politique propre, comme conservée sous cloche. Aucun syndicaliste ou démocrate, fût-il du plus pur nationalisme, n’hésitait à s’appuyer sur certains dispositifs législatifs français, tant qu’ils garantissaient les droits du salarié, certaines libertés démocratiques, les Droits Humains en général. Parce qu’à l’intérieur de ces dispositifs se trouvaient les fruits de la lutte des classes laborieuses d’ici et de France.
Raef Badaoui a obtenu jeudi le prix Sakharov pour la liberté d’expression, décerné par le Parlement européen, selon des sources parlementaires. Animateur du site internet Liberal Saudi Network, Raef Badaoui a été choisi par les chefs de file des groupes politiques du Parlement comme lauréat 2015 de cette prestigieuse récompense, parfois considérée comme l’équivalent européen du prix Nobel de la paix. Raef Badaoui a été préféré aux deux autres nominés pour ce prix : une coalition d’opposants politiques au Venezuela et l’opposant russe assassiné Boris Nemtsov – dont le nom avait été présenté à titre posthume.
Il y a pire que d’être un migrant, c’est d’être un migrant noir. Et il y a pire que d’être un migrant noir, c’est d’être un migrant noir chrétien. Dans l’échelle du malheur des damnés de la mer, il y a, hélas, les damnés des damnés. Et la lecture émotionnelle, politique ou économique de la crise des migrants nous accapare tant qu’elle nous empêche souvent d’entrer dans la vérité des nuances et donc dans la compréhension. Jean-Paul Mari, grand reporter à l’Obs, a parcouru cet Orient compliqué, ses terres arabo-musulmanes et ses rivages méditerranéens pendant plus de trente ans. Il publie les Bateaux ivres*, récit de ses rencontres avec des réfugiés, fuyant les barbares islamistes, la dictature, la guerre. Comme Robiel l’Érythréen et Meylat sa compagne, qui traversent le Soudan jusqu’à la Libye et de-là rêvent d’un bateau sur la Méditerranée jusqu’à l’Europe. « Ils étaient soulagés d’avoir échappé au Soudan, ils ne savaient pas qu’ils entraient dans un monde archaïque et sauvage, celui de la traite des nègres, écrit l’auteur. Pour les musulmans libyens, le Noir est une marchandise dont il doit tirer un profit.
A l’heure où la CTM se met en place, avec ses pêchés originels : mode d’élection et organisation du pouvoir peu démocratiques, moyens d’action d’autant plus limités que grevés par le poids de la dette cumulée des deux assemblées précédentes, il n’est pas inutile de s’interroger sur la pertinence de l’orientation suivie jusqu’alors en matière de Développement .
Cinéastes, écrivains, philosophes, chercheurs, intellectuels… Tous se mobilisent pour alerter l’opinion publique sur le sort réservé aux migrants et réfugiés de la jungle de Calais. Ils lancent l’appel de Calais dont voici les 800 premiers signataires.
L’ancien président du Burkina Faso Thomas Sankara a été « criblé de balles » lors de son assassinat en 1987 selon le rapport d’autopsie présenté mardi à Ouagadougou, alors que les premières inculpations ont été annoncées 28 ans après sa mort.
Madame,
Exceptionnellement, les inscriptions sur les listes électorales sont ouvertes jusqu’au 30 septembre 2015 pour les élections régionales des 6 et 13 décembre prochains. Nous voterons pour élire les conseillers régionaux de la France métropolitaine, de la Guadeloupe et de la Réunion, ainsi que les conseillers des assemblées de Corse, Guyane et Martinique.
Alors que la date de la prise de la Bastille, le 14 juillet 1789, devient Fête nationale, celle de la proclamation de la République reste peu présente dans la mémoire populaire. Une éclosion constituée d’une succession d’événements politiques.
Le corps électoral guadeloupéen sera amené, les 6 et 13 décembre prochains, à élire une nouvelle équipe à la tête du Conseil Régional. Ces élections se dérouleront dans un contexte particulier.
Victime des convulsions du monde globalisé dans l’injustice et l’arrogance, le Mali compte et pleure ses morts. Il partage également la douleur des familles des autres victimes.
Les réactions de la majorité PPM au conseil Régional, après la mise en examen pour « recel d’abus de biens sociaux et banqueroute » de Catherine Conconne, 1ère vice présidente et chef d’entreprise mise en cause dans une affaire de banqueroute, démontre une fois de plus, l’absence de morale politique de ceux qui gèrent cette institution. Ainsi une élue qui a déjà eu à répondre devant la justice du non paiement de plus de 300 000 € de loyers pour son commerce, qui vient d’être mise en examen pour recel d’abus sociaux et banqueroute, serait apte à gérer des fonds publics. C’est ce que tente de nous démontrer scandaleusement le député et président du Conseil Régional, en refusant la démission de l’intéressée.
Trois jours après le premier tour des élections législatives, le Conseil électoral provisoire (CEP) a décidé d’annuler le scrutin dans la ville de Port-à-Piment. Selon des propos repris par le site d’information
A l’écoute des propos de certains dirigeants politiques, on est amené à se demander s’ils sont victimes d’une profonde inconscience ou coupables d’une totale absence d’éthique!
Aristophane, Eschyle, Euripide, Sophocle : Nous proposons de payer notre dette poélitique à la Grèce par une “Agora des mots et des idées“ où les artistes et les citoyens pourront dire à leur manière les mots d’hier et d’aujourd’hui le Jeudi 16 Juillet à 20h30 à la place du Petit Palais d’Avignon.
— Par François Bonnet —
Tribune libre dans The Guardian