—Par Romain Ligneul* —
Dans quelle mesure l’intelligence des électeurs a-t-elle déterminé l’issue des présidentielles américaines ? Une étude scientifique parue le 3 novembre s’est penchée sur la question.
Intitulé «Capacité cognitive et autoritarisme : comprendre le soutien pour Trump et Clinton», l’article de Becky Choma et Yaniv Hanoch décrit le rapport complexe existant entre capacité cognitive et soutien au nouveau président américain, Donald Trump.
Concrètement, les chercheurs ont invité 400 électeurs américains à remplir un test de quotient intellectuel (très abrégé, d’où l’emploi du terme vague de «capacité cognitive») et une série de questionnaires. Parmi ces derniers, des questions sur les intentions de vote et les opinions pro-Trump, mais également deux échelles de personnalité connues sous le nom de SDO (pour Social Dominance Orientation) et RWA (pour Right-Wing Authoritarism).
Le SDO est très fréquemment utilisé en psychologie pour évaluer la tendance à légitimer les rapports hiérarchiques au sein des sociétés (ex : hommes-femmes, blancs-minorités, etc.). Le RWA est quant à lui utilisé pour évaluer la tendance à désirer un gouvernement autoritaire, conservateur et faisant respecter les traditions, notamment religieuses.
Le lien indirect entre Trumpisme et intelligence
Si les résultats indiquent qu’il n’existe pas de lien direct entre intelligence et vote Trump, ils soulignent en revanche l’existence d’un lien indirect.

Le républicain est désormais certain d’être le 45e président américain même si son adversaire démocrate l’a devancé de plus de 180.000 voix. Explications.
Dès le mois de juillet, le documentariste américain Michael Moore prédisait la victoire du milliardaire républicain. Son article ne cesse d’être partagé sur les réseaux sociaux ce mercredi matin, depuis que son présage est devenu réalité.
La réponse de la Cour de cassation était très attendue. L’Etat a définitivement été condamné ce mercredi pour des contrôles d’identité discriminatoires. La juridiction a estimé dans un communiqué qu’il lui revenait de « démontrer l’absence de discrimination » quand une personne contrôlée dispose d’« éléments » laissant en présumer l’existence.
Les commentateurs et l’opinion publique qu’ils influencent, presque unanimement, parlent de séisme à propos de l’élection de Donald TRUMP. Selon eux, il y a quelques semaines encore, il était absolument impensable d’imaginer sa victoire. Celle-ci n’a en réalité rien de surprenant. Elle confirme, au contraire, qu’à l’échelle internationale, la démocratie représentative – même si elle n’était souvent qu’une façade – laisse de plus en plus place à la dictature des marchés. Quand un Donald remporte une élection présidentielle cela ne fait qu’illustrer la prise directe du pouvoir politique par les « Picsous ».
Lettre ouverte à Monsieur Le Président du Conseil Régional
Le mardi 8 novembre 2016, le 45 ème président des États-Unis sera élu, au terme d’une campagne électorale au cours de laquelle le républicain Donald Trump et la démocrate Hillary Clinton auront davantage brillé par leurs « dérives » et leurs « affaires »que par une véritable vision d’avenir pour la première puissance économique du monde.
Beaucoup parmi les partisans de la fusion du Département et de la Région au sein d’une collectivité unique baptisée C.T.M. ne voulaient y voir que des avantages : fin des chevauchements de compétences et des financements croisés entre ces deux collectivités de plein exercice ,économie de moyens humains, matériels et financiers, plus grande cohérence dans la définition et la conduite des politiques suivies ,poids plus important vis-à-vis des représentants de l’ETAT.
Un décret publié pendant la Toussaint (!) autorise désormais la création d’un immense fichier regroupant les données personnelles de 60 millions de Français. Nombreux sont ceux qui s’opposent aujourd’hui à son instauration. Explications.
L’insurrection de Budapest ou révolution de 1956 (en hongrois : 1956-os forradalom) désigne la révolte nationale spontanée contre la République populaire de Hongrie et ses politiques imposées par l’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) qui dura du 23 octobre au 10 novembre 1956.
—Propos recueillis par Sébastien Crépel —
Et si le but ultime du dessein secret de François Hollande, et la raison d’être de sa stratégie actuelle pour redresser la France, était de déconstruire idéologiquement le parti socialiste pour recomposer le paysage politique de la France .
Bien souvent déterminé par le marché éditorial des pays occidentaux, notre regard sur la littérature haïtienne contemporaine ne porte pas toujours aussi loin qu’il le devrait. Quand nous savons que ce qui vaut pour la littérature vaut aussi pour tout le reste, nous pensons qu’il est important que nous prenions l’habitude d’aller à la rencontre d’Haïti, en Haïti. C’est dans cette optique nous avons rencontré l’écrivain Lyonel Trouillot, qui vient de signer son accession à la direction éditoriale de C3 avec sept (7) nouveaux titres et deux (2) rééditions
Une plongée sans précédent dans les eaux troubles du « quatrième pouvoir » ! Aude Lancelin, ancienne directrice adjointe de L’Obs et de Marianne, raconte de l’intérieur un système médiatique français à la dérive… et en miroir, une gauche en pleine déliquescence qui a perdu tous ses repères.
Pour Évelyne Sire-Marin,’ex-présidente du Syndicat de la magistrature, seule une minorité de policiers oppose justice et police. Mais Évelyne Sire-Marin alerte sur la dureté du mouvement et sa remise en cause des institutions.
La rentrée politique de NOU PEP-LA à Terpsichora, au Lamentin, avait de la gueule. On se rappelle que Marcellin Nadeau avait su donner un air original à sa participation à l’élection de la collectivité de Martinique, en décembre 2015. Les adversaires les plus déterminés de l’indépendance avaient reconnu l’intelligence du discours de celui qui avait su élever le courant politique qu’il représente (GRS, CNCP et MODEMAS) à un niveau électoral jamais atteint. Ce ne sont pas ses vieux compagnons, les spécialistes du passé, qui diront le contraire. Seul le slogan, « An nou poté mannèv » , emprunté au vocabulaire guadeloupéen, pourrait faire tiquer les défenseurs de l’identité martiniquaise. Mais l’import en tous genres n’est-il pas devenu, avec la culture du passé, la marque de fabrique de la Martinique ?
Nous, chercheurs et enseignants-chercheurs des universités, condamnons avec indignation les faits au sujet desquels notre collègue Guillaume Vadot a porté plainte auprès du parquet de Bobigny ce 27 septembre. Ces faits sont les suivants : «abus d’autorité», «violences volontaires aggravées», «agression sexuelle aggravée», «menaces», «injures publiques» et «vol». Guillaume Vadot est doctorant et enseignant de statut précaire (attaché temporaire d’enseignement et de recherche, Ater) à la Sorbonne. Les menaces des policiers qui l’ont agressé («on va venir à la Sorbonne t’exterminer toi et tes collègues») s’inscrivent dans ce contexte plus large où la recherche en sciences sociales est de plus en plus accusée de fournir des excuses aux terroristes ou de relativiser l’horreur de leurs actes. Ces propos, relayés sous différentes formes par la majorité des élites politiques dans le contexte post-attentats, ne peuvent qu’être interprétés comme un chèque en blanc pour des pratiques toujours plus violentes et répressives.
Les élections législatives 2017 seront placées sous le sceau du non-cumul des mandats. Aussi les nouvelles dispositions législatives interdisent aux élus d’être à la fois député et maire, président de collectivité, conseiller exécutif ou président de collectivités d’agglomération. Cette incompatibilité frappe également les maires-adjoints et les vice-présidents des dites collectivités. Deux des élus sortants, s’ils sont réélus, répondent déjà aux exigences de ce nouveau format.
En adoptant en catimini le 5 octobre un amendement à la Loi Taubira, l’Assemblée nationale a créé une deuxième journée de commémoration autour de l’esclavage, consacrée aux « victimes de l’esclavage colonial » et entériné ainsi une vision racialiste de la nation française
Pour se défendre et se soigner Mumia Abu-Jamal a toujours besoin de votre soutien financier.
Dans une campagne présidentielle aux relents sexistes, Donald Trump joue face à Hillary Clinton la carte du mâle blanc délaissé. Selon l’activiste américain, cette rhétorique du genre s’inscrit dans l’histoire américaine depuis toujours. Le pouvoir symbolique peut-il aujourd’hui changer de sexe ?
Tribune à l’occasion de la Journée européenne contre la traite des êtres humains ce 18 octobre 2016.
TRIBUNE – Les sociétés des journalistes de 26 médias et associations de journalistes appellent à se mobiliser contre un projet de loi liberticide, qui enterre la loi de 1881 sur la liberté de la presse.