Dix jours après le passage de l’ouragan Matthew, les villages les plus touchés n’ont reçu ni assistance ni nourriture
Ils ont faim et leur estomac vide est le pire conseiller. A Glizan, un hameau situé à vingt minutes à peine à l’ouest de l’aéroport de Jérémie sur lequel sont stationnés les hélicoptères des Nations unies, ils sont une trentaine, massés au bord de la piste défoncée qui file en direction des petits bourgs de Bonbon et des Abricots. Fébrilement, ils guettent le passage de véhicules, convaincus que leurs chargements pourraient adoucir leur existence. Depuis le passage de l’ouragan Matthew et de ses rafales à 230 km/h qui ont causé au moins 546 morts, dans la nuit du 3 au 4 octobre, celle-ci ne tient plus qu’à un fil.
Pour signifier leur exaspération de n’avoir pas encore reçu d’aide, alimentaire ou autre, dix jours après la tempête, hommes, femmes et enfants – l’école a été détruite – ont érigé un barrage à l’aide de branchages et de câbles, jeudi 13 octobre. » Les aides passent, dans des voitures, des camions et des hélicoptères et, nous, on n’a rien « , s’insurge un quinquagénaire en créole en pointant la route et le ciel.

Identités fragilisées, intégration en panne, laïcité sous tension, éducation en crise… Les évêques publient vendredi une longue et sombre lettre « aux habitants de France », qui appelle à un constat « lucide » sur l’état du pays à quelques mois de la présidentielle.
Les députés ont approuvé mardi à une large majorité en première lecture le projet de loi sur l’égalité réelle outre-mer, qui vise à réduire les écarts de développement entre populations ultramarines et de métropole.
Paris, le 11 octobre 2016
La prise des tarmacs en Guadeloupe et en Martinique
L’affaire n’a pas eu l’écho mérité, mais elle est emblématique d’un combat idéologique qui fait rage aujourd’hui. A l’occasion d’une exposition, le Musée parisien du Quai Branly s’apprêtait à diffuser massivement et gratuitement, en particulier aux enfants scolarisés, une brochure dans laquelle on pouvait lire : « que les esclaves avaient été vendus à des européens par des africains », que ceux-ci « vendaient leurs frères et sœurs noirs », que parmi les esclaves, « certains étaient très malheureux et maltraités alors que d’autres avaient une vie plus agréable», que « la discrimination raciale avait pris fin aux Etats-Unis en 1964 ». Heureusement, la vigilance et la mobilisation de militants panafricanistes a fait échouer l’opération*.
La gauche, qui refuse la logique libérale avec laquelle François Hollande et Manuel Valls acceptent de composer, doit se rassembler pour l’élection présidentielle.
Les sociétés des journalistes signataires font part de leur vive inquiétude à propos du projet de loi intitulé « égalité et citoyenneté » qui pourrait réduire dangereusement la liberté de la presse.
Soyons clairs, la disparition des fonctionnaires métropolitains en Martinique n’est pas pour demain. Même en cas de séparation d’avec la France, les Martiniquais pourraient encore en être demandeurs. Cependant, l’image donnée par les réunions des chefs de service de l’Etat et de la justice ne laissent pas de choquer, à juste titre, en raison de la présence quasi exclusive de responsables métropolitains lors de ces rencontres.
Objet : Nuisances sonores et diverses
Ainsi donc, le ministre des sports vient de renouveler son désaccord pour l’affiliation directe du foot-ball martiniquais à la FIFA. C’est devenu l’obsession d’une ligue qui a échoué à faire avancer ce sport dans le cadre et selon l’esprit qu’elle s’est elle-même fixée depuis 40 ans. Mais tout, dans ce pays, se ramène à une affaire d’institutions et de pouvoirs qu’il nous manque. Il nous faut donc quitter la Fédération française pour être membre à part entière de la Fédération internationale. Dans le monde du foot-ball et sous le regard intéressé des politiques, la FIFA est devenue la nouvelle marotte.
La République bolivarienne du Venezuela, ébranlée par une crise à la fois économique, politique et humanitaire, est en passe, dans sa chute vertigineuse, de retrouver un niveau de son produit intérieur brut (PIB) par habitant inférieur à celui du début des années……soixante ! Bien évidemment, cette crise économique est à mettre en relation avec la diminution sensible du prix du pétrole à partir de 2013 – le cours du Brent passant en moyenne annuelle de 112 à 40 dollars entre 2012 et le premier semestre 2016 -, dans le cadre d’une économie nationale caractérisée par la « monoculture pétrolière ». Pour autant, la baisse du prix de l’or noir ne saurait tout expliquer du cataclysme en cours. Radiographie d’un chaos économique inédit dans l’histoire pétrolière du pays.
Le vieillissement de la population martiniquaise et les désordres sociaux, politiques et économiques qui pourraient en découler ont suscité la réaction de Raphaël Confiant dans sa dernière tribune, « L’illusion de la Sylver économie ». Il estime qu’il ne pourrait se développer une économie fondée sur le vieillissement de la population que dans le cadre d’une économie globale. Or, selon lui, cette économie n’existe pas en Martinique.
C’est un symbole qui se veut fort : Barack Obama a inauguré ce samedi 24 septembre 2016 à Washington un musée dédié à l’histoire afro-américaine. L’occasion pour lui d’esquisser la trace que laissera son passage à la Maison Blanche. Une cérémonie qui était donc très attendue.
Chaque passage du polémiste dans une émission vaudrait une condamnation. En quête d’audience, les journalistes continuent à l’inviter, reprenant à peine ses inepties.
Incroyable ! A les entendre tous aujourd’hui et ces derniers jours,la société Guadeloupéenne serait menacée d’implosion du fait de la violence ambiante !Le pire, c’est qu’ils sont aujourd’hui tous sincères dans leur lamento et leurs cris d’orfraie pour réclamer la visite urgente du ministre de l’intérieur , comme si cela pouvait changer la donne tant il est vrai que c’est la Guadeloupe qui est malade d’elle même de ses politiques et intellectuels .La Guadeloupe menacée ? La Martinique en panne ? Oui, ou pire encore… Avec la crise économique qui persiste et qui va aggraver le phénomène de l’accroissement des inégalités , celle en vue de la révolution numérique , la violence des jeunes , ces désastres qui vont mettre , l’un après l’autre , à mal l’idée même du projet guadeloupéen et de gran samblé en Martinique , la situation est sans précédent , avec pour couronner le tout une image d’impuissance de nos intellectuels !
– Les fonctionnaires, médecins, avocats, commerçants et les « bonnes à tout faire ».
À l’Espace Oscar Niemeyer
Ainsi donc, l’affaire du Green Parrot a été dépaysée à la demande du procureur général de la Martinique. N’est-ce pas un succès des partisans d’AMJ et de ses défenseurs ? En effet, la défense ne s’était pas privée de fournir les arguments qui auraient pu manquer à la Cour de Cassation pour prendre cette décision. Pour preuve la plainte déposée contre le procureur de la République, « Maitre Corbeaux », ainsi moqué par le chef de file des avocats. On aurait pu s’attendre à une avalanche de réactions sur les réseaux sociaux et dans la presse, les uns favorables, les autres hostiles, comme celles qui ont fusé au lendemain de phénomènes récents. Tout le monde est prudent car aucun parti politique ne se croit en situation de pouvoir tirer profit d’une éventuelle inéligibilité du président de l’exécutif de la CTM.
Nous n’allons pas expliciter les raisons de cet article en fonction d’une opportunité voulue par le Pouvoir. En effet il y a des lustres que subrepticement, efficacement surtout, les anciens et actuels gérants de la France s’entraînent à froisser et injurier les Martiniquais en utilisant le langage le plus raciste qui soit, avec la bénédiction et les silences de nos politiciens, « élus » locaux. Un discours de F. Fillon, ancien 1er ministre de droite vient s’ajouter à ce déluge de mauvaises manières ! Un excellent article de Lisa David en fait l’analyse. Constatons d’abord un épuisement de cette gauche plurielle si fragile et l’incapacité pour elle d’assumer le Pouvoir réel sans ajouter des raisons puériles à leurs difficultés d’assumer. Ici comme en France
Frédéric Lordon est l’une des figures de Nuit Debout. Très peu bavard dans les médias, l’économiste, directeur de recherche au CNRS, a accepté de répondre au Bondy Blog dans un long entretien. Au menu : Nuit debout, mort d’Adama Traoré, héritage de Michel Rocard. Interview.(Dessin du site
Cette intervention est une réaction à une partie du discours de François Fillon tenu le 28 août 2016 à Sablé sur Sarthe.
A Sablé-sur-Sarthe, ce dimanche 28 août, l’ancien premier ministre, François Fillon, candidat à la candidature présidentielle aux primaires de la droite et du centre s’est est pris aux programmes scolaires dont il pense le plus grand mal. Ce faisant, il s’intéressait à ce qui nous importe.
Toute personne développe en elle ce que lesAméricains appellent un « belief system » , c’est-à-dire un système de croyances, de valeurs, et de convictions, qui se révèle dans son comportement individuel, aussi bien dans le domaine religieux, que dans ses particularismes culturels et politiques. À cet égard, la différenciation est essentielle, pour former, à la Martinique, une communauté démocratique, sachant rester solidaire et ouverte. C’est pourquoi chaque Martiniquais s’efforce de se comporter en citoyen responsable, cherchant à maintenir le lien interne de la communauté de vie.