Dans les territoires d’Outre-mer, la situation des femmes victimes de violences sexistes et sexuelles est particulièrement préoccupante, selon un rapport de l’association En avant tout(e)s. De nombreux freins les empêchent de dénoncer cette situation : poids culturel, pression familiale, ou encore disparités géographiques.
Des femmes qui fuient la violence de leur conjoint, Yassimina Moumini, coordinatrice au CIDFF (Centre d’information sur les droits des femmes et des familles) de Mayotte, en accompagne au quotidien. En cette matinée de juillet, elle raconte avoir accueilli la jeune Fiona*, 23 ans. « Elle a poussé la porte de notre structure parce qu’elle n’avait plus de quoi nourrir ses deux enfants en bas âge après avoir quitté son mari qui la battait », relate-t-elle. « Elle n’avait que trois euros en poche, elle est très courageuse. »
Un récit malheureusement loin d’être isolé. À l’instar de Fiona, les femmes ultramarines sont beaucoup plus susceptibles d’être victimes de violences conjugales que les femmes en France métropolitaine. En Martinique et en Guadeloupe, une femme sur cinq subit des violences conjugales, contre une sur 10 dans l’Hexagone, selon une étude de l’Ined (Institut national d’études démographiques).

En France, la prévalence des violences intra-familiales sur les personnes mineures reste encore mal connue. L’enquête nationale sur les violences envers les femmes (Enveff) de 2000 a fourni de premières estimations pour les femmes durant l’enfance et l’adolescence [1]. Quinze ans après, l’enquête Violences et rapports de genre (Virage) réalisée en France métropolitaine en 2015 actualise les données en les enrichissant ; elle intègre un échantillon d’hommes et fournit de nouvelles estimations de la fréquence des violences physiques et sexuelles subies avant 18 ans et, pour la première fois, permet d’estimer l’importance des violences psychologiques et verbales, également considérées comme de la maltraitance par les textes internationaux [2].
Pour les 330 000 personnes sans domicile en France en 2023, les condamnations sont souvent plus sévères et leurs droits moins respectés. Un colloque sur la criminalisation des personnes à la rue a pointé cette répression systématique dont elles sont victimes.
Vous êtes en vacances et vous avez besoin de soins ? Le ministère de la Santé propose des solutions adaptables en fonction des situations, afin de limiter le recours systématique aux services d’urgences hospitaliers qui peuvent être sous tension lors de la période estivale.

Le manifeste 
— Par Maurice Ulrich —
Jean-François Hoarau est professeur de sciences économiques à l’université de La Réunion et membre du Centre d’Economie et de Management de l’Océan Indien (CEMOI). Spécialisé en macroéconomie internationale et du développement, ses travaux sont tournés vers l’empirisme et l’économétrie appliquée. Ils se consacrent particulièrement aux petites économies insulaires dont les territoires ultramarins français. Il publie deux ouvrages en 2016 chez L’Harmattan, Les petites économies insulaires. Nouveaux regards conceptuels et méthodologiques en collaboration avec Valérie Angeon et Spécialisation touristique et vulnérabilité. Réalités et enjeux pour le développement soutenable des petits territoires insulaires. L’auteur s’intéresse, ici, à l’impact des procédés institutionnels hérités de l’époque coloniale. Seul un fort engagement politique peut permettre une réelle avancée sur l’organisation structurelle économique et sociale qui est encore largement affectée par les rouages institutionnels de l’exploitation coloniale. Cette tribune a été publiée dans une version longue dans le journal Le Monde le 7 mai 2023
En visite sur le Caillou, le président de la République a entériné le fait que le territoire reste français.
Le nouvel indice de référence des loyers (IRL) a été publié le 13 juillet 2023 par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). L’indice du 2e trimestre 2023 s’élève désormais à 140,59, ce qui représente une hausse annuelle de 3,50 %. Pour rappel, il avait augmenté de 3,49 % au 1er trimestre 2023.
Commémoration d
Adieu mon Coco !
Les épisodes caniculaires, qui déstabilisent de nombreuses régions du monde depuis le début de l’été, ne sont pas dus au hasard selon une étude publiée par le WWA, un réseau de chercheurs. En cause : le dérèglement climatique qui menace de rendre ces épisodes de plus en plus extrêmes et fréquents.
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À propos
La production de matières textiles, dont la première destination est l’industrie de la mode, n’a cessé d’augmenter depuis le début du siècle. Celle-ci est passée de près de 60 millions de tonnes par an en 2000 à près de 110 en 2020, avec des prévisions estimant les volumes à près de 130 millions de tonnes par an en 2025, près de 150 en 2030. On est loin de la mode durable pourtant régulièrement vantée par les marques.
L’école Parallel 14, école supérieure spécialisée dans le numérique, organise pendant la période des grandes vacances ses ateliers ludo-pédagogiques appelés Numériklub by Parallel 14
Inflation, vie chère, coût de l’essence… Chacun y va de son couplet larmoyant sur la hausse des prix et la pwofitasyon.
Bel exemple de la malfaisance de la domination coloniale ! Des marins pêcheurs installés depuis des décennies sur une plage de Schoelcher ont reçu un courrier de la DEAL (Direction de l’environnement, de l’aménagement et du logement) les sommant de déplacer leur bateau sous un délai d’une semaine, délai après lequel ils devraient payer une amende de 100 euros par jour. La DEAL est l’une des administrations françaises qui sévit dans notre pays. Celles-ci, bien sur, sont toutes dirigées par des représentants du pouvoir colonial ou, si vous préférez, par ceux qui se qualifient eux-mêmes d’« expatriés ». Dans cette affaire, le Préfet français a tenu à rappeler la loi :
Il est stupéfiant que lorsque Jean-Luc Mélenchon réclame une 6ème république, qu’aucun journaliste ne lui demande s’il prévoit de supprimer le vote du président de la République au suffrage universel, ce qui constitue la clé de voûte de la 5ème République. Or sans la suppression de ce mode d’élection, pourrait-on vraiment parler de changement de la constitution ?