Hommages au journaliste Claude Bourgrainville

Adieu mon Coco !

Par Guy Flandrina

C’est avec une grande tristesse que j’apprends le décès de Claude BOURGRAINVILLE. C’était un Martiniquais, journaliste et militant communiste, se revendiquant comme tel.

Homme affable, toujours prêt à servir.

Il fut un grand président du Club presse où il officia, efficacement, pendant pas moins de sept ans !

Rieur et bon vivant, à de multiples occasions j’ai mis son sens de l’humour à l’épreuve.

Je lui témoignais une aussi affectueuse que chahuteuse amitié lui soulignant combien je tenais à « protéger mon coco car… espèce en voie de disparition ».

Ainsi, revenant de Chine, je lui ai ramené un billet (RMB) à l’effigie de Mao. Lui spécifiant que c’était le symbole du « capitalisme d’État » ; nous en avons rigolé.

De Géorgie, je lui ai envoyé une photo où, debout aux côtés de Staline, je lui précise que je donne la « main… droite » à ce dernier ; fou rire commun !

De Tchéquie, je lui expédie des photos du musée de Prague, rappelant l’invasion de la Tchécoslovaquie par les armées du Pacte de Varsovie. A mon retour, c’est un amical et intellectuel bras de fer qui s’instaura avec le militant, honnête et humble, que fut Claude.

Homme discret avec des convictions et des valeurs fortes… C’est, pour ma part, ce que je retiendrai de Claude BOURGRAINVILLE.

Que sa famille tous ses proches et ses camarades reçoivent mes sincères condoléances.

Guy FLANDRINA

D’autres réactions :
Un ami, un frère, un guerrier face à la maladie, un des « sénateurs » de l’Impé, qui restera dans notre mémoire.
Bénny René-Charles Suvélor

Justice et le PCM parti Communiste Martiniquais perdent un camarade chaleureux et fidèle. Claude a été un journaliste consciencieux, travailleur et efficace pendant de nombreuses années à Justice. Il a fait preuve d’une remarquable rigueur et en même temps d’un esprit critique aiguisé, si peu répandu aujourd’hui. Il n’a cessé de se former pour être à la hauteur des exigences et mutations de sa profession. Nous savons combien il a souffert ces dernières années, du fait de sa santé fragile. Adieu camarade Claude.
Michel Branchi – rédacteur en chef du journal Justice.

Je garde de Claude Bourgrainville le souvenir d’un confrère sérieux, féru de politique et discret. J’adresse mes condoléances à sa famille et ses proches.
Mike Irasque – journaliste à Antilla

Un ami, un frère, un guerrier face à la maladie, un des « sénateurs » de l’Impé, qui restera dans notre mémoire.
Bénny René-Charles Suvélor

Justice et le PCM parti Communiste Martiniquais perdent un camarade chaleureux et fidèle. Claude a été un journaliste consciencieux, travailleur et efficace pendant de nombreuses années à Justice. Il a fait preuve d’une remarquable rigueur et en même temps d’un esprit critique aiguisé, si peu répandu aujourd’hui. Il n’a cessé de se former pour être à la hauteur des exigences et mutations de sa profession. Nous savons combien il a souffert ces dernières années, du fait de sa santé fragile. Adieu camarade Claude.
Michel Branchi – rédacteur en chef du journal Justice.

Je garde de Claude Bourgrainville le souvenir d’un confrère sérieux, féru de politique et discret. J’adresse mes condoléances à sa famille et ses proches.
Mike Irasque – journaliste à Antilla

Claude était un professionnel consciencieux et d’une grande rigueur, un homme chaleureux, généreux, d’une rare simplicité, qui avait su gagner le respect et l’affection de celles et ceux qui côtoyaient.
Francis Carole.

Claude c’était l’engagement, la gentillesse, la sincérité, la générosité, une présence. Il était engagé et de tous les combats. C’était un homme de parole, c’est quelqu’un sur qui on pouvait compter, qui s’intéressait vraiment aux autres. Il œuvrait pour le bien commun, pour la justice, pour le journalisme.
Laura Chatenay-Rivauday

C’était un boute-en-train. Il se joignait facilement aux autres, il aimait prendre part à la fête. Il voulait tout découvrir. Il était plein de vie et extrêmement courageux malgré sa santé fragile. Il bougeait, il sortait, il avait la volonté de rire, de savourer le moment, à humer l’air, à prendre part à l’instant. Il était toujours prêt à transmettre et à aider les jeunes journalistes. C’est lui qui m’a accueillie
Yvonne Guilon