— Par Sabrina Solar —
À travers le monde, la collision entre les préceptes religieux et les comportements perçus comme non conformes génère de vifs débats. Des mouvements de droite à inspiration chrétienne aux États-Unis à l’essor de l’extrême droite en Europe, une quête de retour aux valeurs traditionnelles se manifeste avec force. Souvent ancrés dans des convictions religieuses, ces mouvements prônent une stricte adhésion aux doctrines morales et éthiques, entraînant une réévaluation des normes sociales et familiales.
Au Burundi, cette quête de conformité aux valeurs traditionnelles a pris une tournure particulière autour de la problématique du concubinage. Influencé par des convictions chrétiennes profondes, le gouvernement actuel, dirigé par un couple présidentiel fervent pratiquant, a lancé une campagne pour éradiquer cette pratique, vue comme un obstacle au développement national. Cette initiative a suscité des réactions variées au sein de la population, révélant les tensions sous-jacentes entre tradition et modernité.
L’intervention gouvernementale dans les provinces du Nord
Depuis janvier 2024, dans deux provinces du nord du Burundi, les autorités locales appliquent cette politique avec zèle. Après une phase initiale de sensibilisation en novembre 2023, elles ont commencé à séparer de force les couples non mariés.

Entre 2014 et 2023, le réchauffement climatique a connu une accélération alarmante, avec une augmentation de 0,26°C, le taux le plus élevé depuis le début des relevés. Cette hausse rapide est largement attribuée aux activités humaines, principalement les émissions de gaz à effet de serre provenant de la combustion des énergies fossiles. La planète n’a jamais été aussi chaude que durant cette dernière décennie, et l’année 2023 a été particulièrement marquée par une augmentation de température de 1,43°C, accentuée par le phénomène El Niño.
Chaque année, les multinationales privent les États de près de 600 milliards de dollars d’impôts légitimes, exacerbant les défis mondiaux tels que le réchauffement climatique, l’insécurité alimentaire, et les pandémies. Ces pratiques d’évasion fiscale créent un déséquilibre profond, notamment pour les pays en développement qui en sont les premières victimes. Face à cette situation, un groupe de figures influentes, comparables aux chevaliers Jedi, s’élèvent pour rétablir la justice fiscale.
Mardi 28 mai 2024, une femme, une fille, une sœur, une mère, un(e) être humain(e), a été assassiné.e par son compagnon à Capesterre-Belle-Eau.
L’affaire des airbags défectueux de la marque Takata continue de provoquer des vagues, cette fois en Guadeloupe. Dix enquêtes ont été ouvertes, portant des chefs d’accusation d’« homicide » ou de « blessures involontaires », suite à des incidents graves impliquant des airbags de véhicules Citroën, Ford, Toyota et Nissan.
— Par Antoine
— Par Jean Samblé —
Port-au-Prince le 30 mai 2024
— Par Jean Samblé —
Depuis décembre 2000, la loi d’orientation pour l’Outremer ouvre la possibilité pour la Guadeloupe, en sa qualité de département d’outremer, de changer de statut en s’affranchissant du carcan institutionnel que représentait l’article 73 de la Constitution. La révision constitutionnelle du 28 mars 2003 relative à l’organisation décentralisée de la République précise les modalités juridiques d’une telle possibilité. Depuis, les Conseils départemental et régional ont enfilé les Congrès sur le thème de l’évolution institutionnelle, sans réellement parvenir à éveiller l’intérêt des Guadeloupéennes et des Guadeloupéens pour le sujet.
Rarement en Martinique des personnalités politiques de premier rang auront autant suscité la controverse qu’Alfred Marie-Jeanne et Serge Letchimy. C’est le premier rapprochement entre les deux premiers présidents du conseil exécutif de la collectivité territoriale de Martinique (CTM). Au cours d’une rencontre organisée dans le cadre d’élections législatives, l’adversaire du candidat Alfred Marie-Jeanne avait voulu embarrasser ce dernier en l’affublant, pour dénoncer ses méthodes autoritaires à la Région, du titre de « roi de Plateau Roy ». Il s’était produit l’effet inverse : rougissant d’aise, le Président avait répondu que cette référence suprême lui convenait parfaitement. Au cours de la récente interview accordée à Martinique-la-Première au Premier Martiniquais, on pouvait croire à une variante de cette anecdote. Sur le ton de la connivence, le nouveau président traduisit à son avantage l’embarras de la journaliste : “Si tu veux m’appeler président de Martinique, je ne vais pas me sentir insulté”. On ne peut mieux dire que Serge Letchimy et Alfred Marie-Jeanne se sont retrouvés au même niveau d’hubris.
— Par Jean-Marie Nol, économiste —
— Par Jean Samblé —
— Par Pierre Alex Marie-Anne —
Intercommunalités de France, la FNCCR et la FP2E dressent aujourd’hui le constat d’
Le député (GDR) de Martinique, Marcellin Nadeau, et quelques autres(*) soumet ce jeudi au vote de ses collègues de l’Assemblée nationale une proposition de résolution « visant à adapter nos politiques publiques au changement climatique », notamment en ce qui concerne le recul du trait de côte.
En 2023, le nombre d’exécutions a atteint un niveau inédit depuis une décennie, selon le rapport annuel d’Amnesty International. L’organisation de défense des droits humains, basée à Londres, a recensé 1 153 exécutions, marquant une hausse de plus de 30 % par rapport à 2022, où 883 exécutions avaient été enregistrées. Cette augmentation est principalement attribuable à l’Iran, qui représente à lui seul 74 % des exécutions mondiales avec 853 mises à mort, soit près de 50 % de plus qu’en 2022.
Au programme, 3 minutes « d’interpellation théâtrale «
— Par Sabrina Solar —
— Communiqué de Johnny Hajjar —
Alors que plus de 40 % des ménages de la région métropolitaine de la capitale haïtienne ont subi un choc lié à l’insécurité, l’Agence alimentaire des Nations Unies s’est inquiétée, lundi, de l’insécurité alimentaire parmi la population, relevant que deux tiers des ménages de Port-au-Prince ne mangent pas assez.