Depuis décembre 2000, la loi d’orientation pour l’Outremer ouvre la possibilité pour la Guadeloupe, en sa qualité de département d’outremer, de changer de statut en s’affranchissant du carcan institutionnel que représentait l’article 73 de la Constitution. La révision constitutionnelle du 28 mars 2003 relative à l’organisation décentralisée de la République précise les modalités juridiques d’une telle possibilité. Depuis, les Conseils départemental et régional ont enfilé les Congrès sur le thème de l’évolution institutionnelle, sans réellement parvenir à éveiller l’intérêt des Guadeloupéennes et des Guadeloupéens pour le sujet.
La question du changement est posée en Guadeloupe depuis les années 50. À l’époque, sous un angle essentiellement politique. Elle divisait les départementalistes et les « progressistes » sur les thèmes de l’assimilation et de l‘émancipation. À partir des années 80, l’élément nouveau est l’introduction de la dimension gestionnaire dans la problématique du changement. Aujourd’hui, on ne peut pas dire que l’indifférence du public à l’égard des projets d’évolution institutionnelle soit directement liée à la difficulté pour les citoyens de maîtriser les subtilités techniques de ces projets. Elle s’expliquerait plutôt par le fait qu’il est impossible dans l’imaginaire commun en Guadeloupe, d’isoler la dimension gestionnaire d’une interrogation sur ses conséquences sur l’avenir politique de notre pays.

Rarement en Martinique des personnalités politiques de premier rang auront autant suscité la controverse qu’Alfred Marie-Jeanne et Serge Letchimy. C’est le premier rapprochement entre les deux premiers présidents du conseil exécutif de la collectivité territoriale de Martinique (CTM). Au cours d’une rencontre organisée dans le cadre d’élections législatives, l’adversaire du candidat Alfred Marie-Jeanne avait voulu embarrasser ce dernier en l’affublant, pour dénoncer ses méthodes autoritaires à la Région, du titre de « roi de Plateau Roy ». Il s’était produit l’effet inverse : rougissant d’aise, le Président avait répondu que cette référence suprême lui convenait parfaitement. Au cours de la récente interview accordée à Martinique-la-Première au Premier Martiniquais, on pouvait croire à une variante de cette anecdote. Sur le ton de la connivence, le nouveau président traduisit à son avantage l’embarras de la journaliste : “Si tu veux m’appeler président de Martinique, je ne vais pas me sentir insulté”. On ne peut mieux dire que Serge Letchimy et Alfred Marie-Jeanne se sont retrouvés au même niveau d’hubris.
— Par Jean-Marie Nol, économiste —
— Par Jean Samblé —
— Par Pierre Alex Marie-Anne —
Intercommunalités de France, la FNCCR et la FP2E dressent aujourd’hui le constat d’
Le député (GDR) de Martinique, Marcellin Nadeau, et quelques autres(*) soumet ce jeudi au vote de ses collègues de l’Assemblée nationale une proposition de résolution « visant à adapter nos politiques publiques au changement climatique », notamment en ce qui concerne le recul du trait de côte.
En 2023, le nombre d’exécutions a atteint un niveau inédit depuis une décennie, selon le rapport annuel d’Amnesty International. L’organisation de défense des droits humains, basée à Londres, a recensé 1 153 exécutions, marquant une hausse de plus de 30 % par rapport à 2022, où 883 exécutions avaient été enregistrées. Cette augmentation est principalement attribuable à l’Iran, qui représente à lui seul 74 % des exécutions mondiales avec 853 mises à mort, soit près de 50 % de plus qu’en 2022.
Au programme, 3 minutes « d’interpellation théâtrale «
— Par Sabrina Solar —
— Communiqué de Johnny Hajjar —
Alors que plus de 40 % des ménages de la région métropolitaine de la capitale haïtienne ont subi un choc lié à l’insécurité, l’Agence alimentaire des Nations Unies s’est inquiétée, lundi, de l’insécurité alimentaire parmi la population, relevant que deux tiers des ménages de Port-au-Prince ne mangent pas assez.
L’expression d’un malaise profond se fait de plus en plus ressentir dans les régions d’outre-mer françaises, notamment en Guadeloupe, Martinique, Guyane, Réunion, Polynésie et Nouvelle-Calédonie. Les causes de ce malaise sont multiples, mais elles trouvent leur origine principalement dans une société en mutation, une insatisfaction politique, une économie déséquilibrée, une violence en hausse et une gestion controversée de l’immigration. Ainsi un récent incident au large de Bouillante en Guadeloupe, où un voilier transportant 29 clandestins haïtiens a été arraisonné, soulève des questions sur la politique d’immigration en France. Malgré les efforts des autorités pour expulser les migrants, des obstacles juridiques ont retardé le processus, suscitant ainsi le mécontentement de la population locale.
— Par Sarha Fauré —
Depuis des décennies, la Guadeloupe s’efforce de briser les chaînes de l’injustice structurelle ancrée dans son économie, mais les promesses de changement semblent se dissiper dans un océan de déni et d’indifférence. C’est le système néo colonial en place qui se joue de l’intérêt bien compris d’un modèle productif en Guadeloupe.
L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.
Les conditions pour s’inscrire au permis de conduire via le compte personnel de formation (CPF) évoluent à compter du 19 mai 2024. Vous ne pouvez plus utiliser votre CPF pour financer une formation de conduite si vous êtes déjà titulaire d’un permis vous permettant de conduire un autre type de véhicule. Par exemple, si vous avez déjà le permis voiture vous ne pouvez pas financer votre permis moto avec votre CPF.
La crise en Nouvelle-Calédonie persiste, avec des antagonismes entre les acteurs qui semblent insurmontables. L’histoire complexe de l’archipel a laissé des cicatrices profondes, exacerbées par les inégalités persistantes et le manque d’éducation, entre autres facteurs. Oui sans aucun doute la France a œuvré au fil du temps pour que les kanaks restent prisonniers des criantes inégalités et d’une certaine absence d’érudition , d’où le piège de la manipulation du pouvoir central et les dommages collatéraux du recours des jeunes kanaks à la violence pour exprimer leurs frustrations et colères.
— — — Le n° 350 de « Révolution Socialiste », journal du G.R.S. —
Tous les citoyens français âgés de 16 à 25 ans doivent obligatoirement effectuer leur recensement citoyen, en ligne ou en mairie. Il doit être fait dans les 3 mois qui suivent le 16e anniversaire.
— Par Sabrina Solar —