Le nom de cette fête, Chandeleur, ou fête des chandelles, a une origine latine et païenne : la festa candelarum.
La Chandeleur (Fête des chandelles) est une fête religieuse chrétienne qui correspond à la Présentation du Christ au Temple.
Elle est actuellement fixée au 2 février, soit 40 jours après Noël.
Étymologie
Le nom de cette fête, Chandeleur, ou fête des chandelles, a une origine latine et païenne : la festa candelarum.
Historique
Chez les Romains, on fêtait les Lupercales aux environs du 15 février, fêtes inspirées de Lupercus, dieu de la fécondité et des troupeaux. À la même époque, on trouve également la fête de Feralia.
Les Lupercales ont fréquemment été liées à la fête de la Chandeleur, ainsi par le Cardinal Cesare Baronio au XVIe siècle, notamment de par la visée purificatrice que les deux fêtes peuvent avoir. En outre, le pape Gélase Ier a écrit une lettre au sénateur Andromachus4 – qui souhaitait rétablir les Lupercales et arguait qu’elles avaient un pouvoir purificateur – et le sacramentaire gélasien mentionne la fête de la Chandeleur, on conclut donc que Gélase avait remplacé la fête païenne à date environnante par la fête de la Présentation.

La perception du Semblable et de l’Autre différent évolue suivant les époques, influencée par des phénomènes politiques, sociaux, culturels et religieux. Quant au racisme, il sévit partout, pas seulement dans les partis d’extrême droite qui en font commerce. Il persiste en début de XXIe siècle malgré les grands progrès pour l’éradiquer.
Tribune. La victoire de Syriza est une bonne nouvelle pour la démocratie européenne. Ce parti a été caricaturé par certains médias comme incarnant une « gauche radicale » potentiellement antidémocratique. Il n’en est rien. Aube dorée, à l’inverse, fait un score médiocre : le peuple grec a choisi la voie de l’alternance démocratique plutôt qu’une « sortie de route » politique qui, en des circonstances voisines, fut celle de l’Europe des années 1930.
Le Prophète de l’islam est le plus impopulaire parmi les fondateurs de religion. Si vous évoquez Confucius, Bouddha ou Jésus chez les non-chrétiens, on vous prête l’oreille. Dès que vous évoquez Mahomet devant un non-musulman, celui-ci est dubitatif, à juste titre. On voit trop d’images horrifiantes à la télé commises en son nom pour être tenté d’avoir envie de le connaître. Mes compatriotes algériens ont manifesté dans les rues d’Alger pour exprimer leur indignation devant les caricatures de Charlie Hebdo et crier que les frères Kouachi sont des martyrs. Or, y a-t-il un seul verset dans le Coran qui appelle à mettre à mort celui ou celle qui insulte le Prophète ? Aucun verset ne légitime le meurtre d’un blasphémateur, d’un hérétique ou d’un apostat. Aucun !
Alors que je m’active à ramasser les quelques déchets laissés par les visiteurs de la réserve naturelle de Petite-Terre, Guadeloupe, en cette fin de samedi 24 janvier 2015, travail faisant partie de ma mission d’écovolontaire de l’association Ti-Té, mon regard butte sur un bouchon de bouteille en plastique : d’un bleu ciel inhabituel pour les bouteilles de Guadeloupe, il revêt également une inscription peu créole, Sidi Ali. Ayant un peu voyagé ces dernières années, je n’ai aucun doute quant à l’origine marocaine de ce bouchon. D’ailleurs après vérification, il s’agit bien d’un bouchon portant la marque d’une eau minérale d’Oulmès, Maroc, que je viens de trouver dans la laisse de mer de la journée parmi les sargasses et autres posidonies, au niveau de la cocoteraie de Petite-Terre. Je le montre à mes collègues qui n’ont alors qu’une question : mais comment est-il arrivé ici ? Peu de chance qu’un touriste ait eu dans son sac une bouteille d’eau marocaine.
Un ami, agacé, me réveille pour me demander mon point de vue sur, dit-il, « les attaques racistes dont fait l’objet la Guyane». L’auditeur qu’il vient d’entendre sur Radio-Guyane 1ère ne trouve pas de mots assez durs pour fustiger, et sur un ton des plus obscènes, les Guyanais coupables, à ses yeux, de n’avoir pas participé massivement, comme dans l’Hexagone, à la grande marche républicaine du 11 janvier dernier.
Il est fréquent d’imputer à l’école publique la réparation des dégâts que les politiques économiques libérales produisent. Plus de trois décennies de paupérisation, de précarisation, de destruction des services publics, ont eu des effets catastrophiques sur la vie quotidienne des classes populaires (et plus récemment sur celui des couches moyennes). Et l’on voudrait dans ce contexte que l’école puisse être un « sanctuaire » protégé des bruits et nuisances d’un environnement social en crise multiforme.
La femme que je suis, profondément attachée aux valeurs républicaines, fervente gardienne de la laïcité, psychologue légitimement préoccupée du respect du rythme de chacun, se pose des questions sur la notion de tolérance. Je me pose la question de la légitimité à regarder s’éteindre des consciences au profit d’une certaine idée de Dieu, édictée il y a quatorze siècles par des scribes adroits, n’ayant jamais rencontré ni Jésus, ni Mahomet, encore moins Moïse, Adam, Eve ou la pauvre Lilith.
Voici plusieurs années que Catherine Kintzler tente d’élaborer une construction philosophique du concept de laïcité. Elle en a proposé en 2007 (Qu’est-ce que la laïcité?, éd. Vrin) une exposition raisonnée de type « académique ». Il s’agit ici pour elle d’exposer et de reprendre cette réflexion de manière plus ample, tout particulièrement en la jugeant à l’aune de l’actualité. En effet, on doit pouvoir attendre d’une théorie qu’elle soit capable d’élucider le plus grand nombre possible de phénomènes entrant dans son champ, et qu’elle soit en mesure soit de prévoir de manière détaillée des phénomènes inédits, soit d’y faire face de manière tout aussi détaillée s’ils se présentent.
Un brutal coup de poing sur son visage, a dû sentir le premier malade diagnostiqué avec le Syndrome d´Immunodéficience Acquise (SIDA) à Cuba. La nouvelle était un coup anonyme qui le jetait sur le ring, le multipliant par zéro, le tirant sans merci du monde fin 1985.
En ces temps d’émotions, Montesquieu nous met en garde: «il ne faut toucher aux lois que d’une main tremblante». Cette maxime est particulièrement appropriée sur la difficile question de la fin de vie, où l’on ne saurait légiférer sans prudence.
Aujourd’hui, le monde est investi en totalité par la figure du capitalisme global, soumis à l’oligarchie internationale qui le régente, et asservi à l’abstraction monétaire comme seule figure reconnue de l’universalité.
Le 30 mai 2014, Dominique POTIER, député de Meurthe-et-Moselle, s’est vu confier par le Premier ministre une mission visant à établir des recommandations pour une nouvelle version du plan de réduction de l’utilisation des produits phytosanitaires, le plan Ecophyto.
Il y a un loup dans la loi Macron. Le projet de loi actuellement discuté à l’Assemblée nationale contient un amendement, glissé en catimini dans le texte, qui menace d’entraver le travail d’enquête des journalistes et, par conséquent, l’information éclairée du citoyen. Sous couvert de lutte contre l’espionnage industriel, le législateur instaure comme nouvelle arme de dissuasion massive contre le journalisme un « secret des affaires » dont la définition autorise ni plus ni moins une censure inédite en France.
Cette année, pour la première fois en Europe comme en France, le nombre de décès de femmes dus au cancer du poumon devrait dépasser ceux qui sont liés au cancer du sein.
Le 27 janvier 1945, l’armée soviétique libérait le camp d’Auschwitz-Birkenau, en Pologne, où 1,1 million de personnes ont été exterminées par les nazis, dont un million de juifs de différents pays d’Europe.
Les clameurs se sont (presque) tues. L’émotion n’est plus à son paroxysme. Le moment de l’analyse est venu.
Château-d’Eau, 14 h 30. Une femme en boubou s’avance en traînant une valise qu’elle ouvre en plein milieu d’un salon de coiffure. Elle en sort des boîtes en plastique de bonbons Haribo remplies de riz et de poisson tièdes. Les coiffeuses l’ignorent, une cliente lui lance quelques euros et commence à dépiauter son déjeuner du bout des doigts. L’odeur des solvants utilisés par les manucures qui travaillent derrière elle ne la perturbe pas. Le tressage reprend. Sur ses genoux, un koala en peluche piqué d’aiguilles, dont la coiffeuse se saisit une par une pour coudre les mèches à même les cheveux de sa cliente. Dans le salon, il n’y a que des Noirs, de la musique camerounaise, des affiches défraîchies montrant des femmes aux coiffures improbables, des sacs de voyage énormes, des fils électriques qui pendent. Sur le trottoir, des équipes de rabatteurs alpaguent les passants. Scène de vie ordinaire à Château-d’Eau, rendez-vous de l’Afrique à Paris depuis que cette partie du 10e arrondissement, nichée entre Strasbourg-Saint-Denis et la gare de l’Est, est devenue la Mecque de la coiffure afro.
Oui il existe en France des « black schools » qui scolarisent majoritairement des élèves issus de l’immigration. Notre système scolaire produit du séparatisme ethnique et social. Dans leur ouvrage sur L’Apartheid scolaire (Seuil, 2005), les sociologues Georges Felouzis, Françoise Liot et Joëlle Perroton ont levé ce tabou. Nous sommes en 2005, les statistiques ethniques n’ont pas droit de cité. La ségrégation ethnique n’est toujours pas mesurée de manière officielle.
Nous n’avons pas toujours conscience que notre art du moucatage est une façon très fine d’exercer une liberté d’expression la plus grande possible. L’art du moucatage est une manière toute réunionnaise de se moquer, souvent dans l’irrévérence, parfois brutalement, mais sans heurter ni offenser. C’est ce que faisait et devrait continuer à faire Charlie Hebdo.
« Ni rire, ni pleurer, comprendre » Spinoza
Cette manifestation avec tous ces chefs d’État à Paris en tête de cortège a entrainé une exaltation patriotique. La Marseillaise a été chantée dans plusieurs cortèges et à l’Assemblée nationale. Cela ne s’était pas vu depuis la Libération. Les Français ont fait peuple et ont clamé leur fierté.
La confusion, entretenue en France depuis trois siècles, entre la nation et la République est la matrice la plus propice à tous les amalgames. Depuis la Révolution, la tradition politique française fait le grand écart entre une construction ethnique de la nation et une conception universaliste de la République. Ce grand écart, fondé dans l’expérience coloniale et l’exploitation d’un empire mondialisé, s’incarne dans le concept d’État-nation, dans lequel les principes universels de la République sont soumis aux impératifs de la domination ethnique et de l’exclusion des différences.
Comment appréhender la liberté d’expression dans notre espace laïc après l’attentat du 7 janvier 2015 contre Charlie Hebdo et ses caricatures de Mahomet ?