Déclaration des Obédiences Européennes sur la situation des migrants,
(signée le 07 septembre 2015 par 28 Obédiences)
Les Obédiences maçonniques européennes alarmées par la tragédie vécue par les migrants qui fuient des pays en guerre et en proie à la misère en appellent aux gouvernements européens pour qu’ils mettent en œuvre les politiques communes indispensables à un accueil digne et humain de populations en détresse et en péril. L’incapacité des Etats à surmonter les égoïsmes nationaux est un nouveau signal d’une Europe malade où le chacun pour soi l’emporte sur l’intérêt général.
Les Obédiences maçonniques européennes rappellent que le respect des droits de l’homme et du principe de dignité humaine font partie des principes fondateurs de la construction européenne. C’est sur la base de tels principes que la solidarité entre les nations s’est mise en place. L’esprit de solidarité est encore plus nécessaire au vu des bouleversements qui affectent de nombreuses régions du monde.
Sans revenir sur l’histoire d’un continent qui s’est forgé au gré de nombreuses migrations, les drames présents doivent provoquer une prise de conscience et insuffler des politiques d’accueil innovantes.

Marxisme,orientalisme, cosmopolitisme. de Gilbert Achcar, Actes Sud, 256 pages, 21 euros.
Les femmes qui travaillent dans des milieux majoritairement masculins ont davantage tendance à être stressées, selon une toute récente étude américaine.
Au lendemain du passage meurtrier du cyclone Erika à la Martinique , la Solidarité Martiniquaise a parfaitement réagi. L’interview dans F.A du 04 Septembre 2015 du Consul Frampton est significative à ce sujet, éloquente même.
Dans une des cinq classes de l’école publique Ange-Guépin, située dans le quartier populaire de Malakoff à Nantes, qui met en pratique la méthode Freinet.
Comment penser philosophiquement l’égoïsme ? L’égoïsme est-il nécessairement immoral ? C’est à cette tâche que nous convie le philosophe Dominique Lecourt dans son dernier livre à paraître en septembre : L’égoïsme. Faut-il vraiment penser aux autres ? Pour cela, il revisite l’approche, trop méconnue en France, de la romancière et philosophe Ayn Rand. Celle-ci distinguait deux formes d’égoïsme (ou d’individualisme) : l’égoïsme rationnel et irrationnel. Seul le premier est vertueux. La société collectiviste impose une culpabilité imméritée aux hommes qui agissent suivant leur propre intérêt, écrivait Ayn Rand. Et elle ajoutait : « Ne commettez pas l’erreur de l’ignare qui pense que l’individualiste est celui qui affirme : « je ferai comme bon me semble au dépens d’autrui ». L’individualiste est celui qui reconnaît le caractère inaliénable des droits de l’homme – les siens comme ceux des autres. L’individualiste est celui qui affirme : « Je ne contrôlerai la vie de personne – et je ne laisserai personne contrôler la mienne. Le collectiviste dit : « Unissons-nous les gars ! Tout est permis ! » » (Ayn Rand, Textbook of Americanism, 1946).
Parmi d’autres, deux lectures de l’histoire de la codification de l’esclavage des Noirs sont en cours. Accompagnant dans Le Code Noir, ou le calvaire de Canaan l’exhumation en 1987 (PUF, l’édition en cours est la douzième) du Code Noir, l’une d’elles confronte cette codification aux idéologies de son temps, Grand Siècle, Lumières, Droits de l’homme et du citoyen, Révolution, République, Empire, Restauration et j’en oublie, en analyse et pondère chaque article, s’attarde sur les comportements des maîtres, insiste sur la licité scandaleuse de l’esclavage, la condamne en bloc et parle de « monstruosité juridique ».
La
(…) La tentation du mur n’est pas nouvelle. Chaque fois qu’une culture ou qu‘une civilisation n’a pas réussi à penser l’Autre, à se penser avec l’Autre, à penser l’Autre en soi, ces raides préservations de pierres, de fer, de barbelés, ou d’idéologies closes, se sont élevées, effondrées, et nous reviennent encore dans de nouvelles stridences. (…)
Les livres d’histoire racontent que dans la nuit du 4 août 1789, au cours d’une réunion houleuse de l’Assemblée Constituante, la décision a été prise d’abolir les dispositions du système féodal, en vigueur alors, et qui accordait des privilèges, notamment fiscaux, aux seigneurs, aux nobles et au clergé. Cette nuit est connue comme étant la nuit de l’abolition des privilèges. Le retour des privilèges, y compris sous formes de corporatismes, est tel, dans nos sociétés actuelles, que je consacrais deux chroniques à cette question, il y a 4 ans. La seconde s’appuyait directement sur les propos de deux grandes autorités morales de notre époque ; voici ce que j’en disais :
Depuis plusieurs années, la société française dans son ensemble et la société antillaise en particulier, sont confrontées à une crise importante qui a eu notamment pour effets de creuser les inégalités et générer du chômage et de l’exclusion.
De toutes les méga-sociétés folles furieuses,
Le Théâtre du Peuple de Bussang est né en 1895 d’une utopie humaniste et artistique : créer dans les montagnes vosgiennes une fête dramatique destinée à l’ensemble du peuple, en régénérant l’art de son temps. Depuis cent vingt ans, ce théâtre atypique dans le paysage culturel français maintient vivant l’idéal de son fondateur, Maurice Pottecher, résumé par la devise “Par l’art, pour l’humanité” inscrite au fronton de la scène. Dans cette bâtisse de bois classée Monument historique et dont le fond de scène s’ouvre sur la nature, est proposée chaque été, à l’occasion d’un rituel festif, populaire et familial, une programmation dramatique croisant créations et oeuvres de répertoire et mêlant professionnels et amateurs. Malgré les guerres, les évolutions sociétales, les changements dans le fonctionnement, l’organisation et la direction du lieu, ce projet a résisté au passage du temps, en se réinventant sans cesse, mais sans perdre son “esprit” originel. Dans l’Humanité => En s’appuyant sur des centaines d’entretiens, les deux auteurs, spécialistes en études théâtrales racontent l’aventure
de Bussang depuis sa fondation en 1895. Le Théâtre du Peuple
de Bussang.
Cent vingt ans d’histoire, de Bénédicte Boisson
et Marion Denizot.
Victime des convulsions du monde globalisé dans l’injustice et l’arrogance, le Mali compte et pleure ses morts. Il partage également la douleur des familles des autres victimes.
Julian Bond, l’une des grandes figures de la lutte des Noirs américains pour l’obtention de l’égalité des droits civiques, est décédé hier, à l’âge de 75 ans.
Charlotte Recoquillon est chercheuse à l’Institut français de géopolitique. Elle analyse dans une tribune au « Monde », la métamorphose de la contestation noire, et la réincarnation du « Black Power » en cinquante ans.
Les réactions de la majorité PPM au conseil Régional, après la mise en examen pour « recel d’abus de biens sociaux et banqueroute » de Catherine Conconne, 1ère vice présidente et chef d’entreprise mise en cause dans une affaire de banqueroute, démontre une fois de plus, l’absence de morale politique de ceux qui gèrent cette institution. Ainsi une élue qui a déjà eu à répondre devant la justice du non paiement de plus de 300 000 € de loyers pour son commerce, qui vient d’être mise en examen pour recel d’abus sociaux et banqueroute, serait apte à gérer des fonds publics. C’est ce que tente de nous démontrer scandaleusement le député et président du Conseil Régional, en refusant la démission de l’intéressée.
a position allemande face à Athènes a largement été commentée, analysée, débattue. Une étude réalisée par l’Institut Leibnitz de recherche économique (IWH) révèle que l’Allemagne a cependant largement profité de la crise grecque. Selon les résultats d’une étude publiée ce lundi, le pays a réalisé près de 100 milliards d’euros d’économies budgétaires depuis le début de la crise en 2010, soit environ 3% de son PIB. «Ces économies dépassent le coût engendré par la crise et ce même si la Grèce ne remboursait pas entièrement sa dette, commentent les économistes. L’Allemagne a donc dans tous les cas profité de la crise en Grèce».
Trois jours après le premier tour des élections législatives, le Conseil électoral provisoire (CEP) a décidé d’annuler le scrutin dans la ville de Port-à-Piment. Selon des propos repris par le site d’information