Pour Évelyne Sire-Marin,’ex-présidente du Syndicat de la magistrature, seule une minorité de policiers oppose justice et police. Mais Évelyne Sire-Marin alerte sur la dureté du mouvement et sa remise en cause des institutions.
Que signifie pour la magistrate que vous êtes des policiers qui se mettent hors-la-loi, en bravant leur obligation de réserve, pour manifester leur ras-le-bol ?
Cela signifie un immense malaise dans la police nationale et l’expression d’un sentiment de ne pas avoir d’interlocuteurs et de ne pas être entendus. C’est quand même très grave pour un corps dit « régalien », c’est-à-dire qui doit normalement préserver l’ordre public. Il y a un sentiment de peur, de danger dans l’exercice de leur fonction et de perte de sens. Quand on demande à un policier de la police judiciaire, qui travaille sur les dossiers, quel est le sens de sa fonction, il n’a aucun problème à y répondre. Je suis magistrat, j’ai été juge d’instruction, je travaille beaucoup sur des dossiers d’enquête de la police judiciaire et il n’y a pas de difficulté. Les policiers sont très conscients de leur fonction de faire des enquêtes, dans lesquelles ils font part d’initiatives pour les besoins de la justice.

La rentrée politique de NOU PEP-LA à Terpsichora, au Lamentin, avait de la gueule. On se rappelle que Marcellin Nadeau avait su donner un air original à sa participation à l’élection de la collectivité de Martinique, en décembre 2015. Les adversaires les plus déterminés de l’indépendance avaient reconnu l’intelligence du discours de celui qui avait su élever le courant politique qu’il représente (GRS, CNCP et MODEMAS) à un niveau électoral jamais atteint. Ce ne sont pas ses vieux compagnons, les spécialistes du passé, qui diront le contraire. Seul le slogan, « An nou poté mannèv » , emprunté au vocabulaire guadeloupéen, pourrait faire tiquer les défenseurs de l’identité martiniquaise. Mais l’import en tous genres n’est-il pas devenu, avec la culture du passé, la marque de fabrique de la Martinique ?
— Par Professeur Aimé Charles–Nicolas, Président de l’Association First Caraïbes —
A PROPOS DU PURGATOIRE ET DES IMAGES SAINTES
A l’ère de la réduction de la dépense publique et du tout numérique…
Face à l’intransigeance des États-Unis, la France souhaite désormais demander l’interruption des négociations du TTIP (Transatlantic Trade and Investment Partnership, appelé aussi Transatlantic Free Trade Agreement/Tafta).
Un collectif de collaboratrices parlementaires dénonce l’aggravation des agissements sexistes. Elles lancent un site lundi 17/10/2016 pour appeler les victimes à témoigner.
Sur neuf mois d’épidémie, les médecins sentinelles estiment à près de 10 000 le nombre de patients ayant consulté pour une contamination par le virus.
Harcelée par les intégristes et leurs provocations, caricaturée et moquée dans les médias anglo-saxons, la laïcité est devenue un enjeu mondial et passionnel.
Nous, chercheurs et enseignants-chercheurs des universités, condamnons avec indignation les faits au sujet desquels notre collègue Guillaume Vadot a porté plainte auprès du parquet de Bobigny ce 27 septembre. Ces faits sont les suivants : «abus d’autorité», «violences volontaires aggravées», «agression sexuelle aggravée», «menaces», «injures publiques» et «vol». Guillaume Vadot est doctorant et enseignant de statut précaire (attaché temporaire d’enseignement et de recherche, Ater) à la Sorbonne. Les menaces des policiers qui l’ont agressé («on va venir à la Sorbonne t’exterminer toi et tes collègues») s’inscrivent dans ce contexte plus large où la recherche en sciences sociales est de plus en plus accusée de fournir des excuses aux terroristes ou de relativiser l’horreur de leurs actes. Ces propos, relayés sous différentes formes par la majorité des élites politiques dans le contexte post-attentats, ne peuvent qu’être interprétés comme un chèque en blanc pour des pratiques toujours plus violentes et répressives.
Les élections législatives 2017 seront placées sous le sceau du non-cumul des mandats. Aussi les nouvelles dispositions législatives interdisent aux élus d’être à la fois député et maire, président de collectivité, conseiller exécutif ou président de collectivités d’agglomération. Cette incompatibilité frappe également les maires-adjoints et les vice-présidents des dites collectivités. Deux des élus sortants, s’ils sont réélus, répondent déjà aux exigences de ce nouveau format.
En adoptant en catimini le 5 octobre un amendement à la Loi Taubira, l’Assemblée nationale a créé une deuxième journée de commémoration autour de l’esclavage, consacrée aux « victimes de l’esclavage colonial » et entériné ainsi une vision racialiste de la nation française
Pour se défendre et se soigner Mumia Abu-Jamal a toujours besoin de votre soutien financier.
Ce 17 octobre, dans le cadre des rendez-vous du lundi à la Bibliothèque Universitaire, Steve Gadet, rejoint en dernière partie de son intervention par Corinne Plantin, nous présentait un ouvrage au titre prometteur, réalisé sous sa direction et publié en 2016 chez L’Harmattan, Les cultures urbaines dans la Caraïbe. Et cette double communication fut si riche, si enthousiaste et motivante que l’on peut sans doute regretter son caractère par trop confidentiel.
Dans une campagne présidentielle aux relents sexistes, Donald Trump joue face à Hillary Clinton la carte du mâle blanc délaissé. Selon l’activiste américain, cette rhétorique du genre s’inscrit dans l’histoire américaine depuis toujours. Le pouvoir symbolique peut-il aujourd’hui changer de sexe ?
Tribune à l’occasion de la Journée européenne contre la traite des êtres humains ce 18 octobre 2016.
La Société Martiniquaise d’Histoire de la Médecine organise une conférence à
Un millier de projets pour la » une » de » Charlie Hebdo » : c’est » Cabu s’est échappé ! « , un demi-siècle sous le trait féroce du dessinateur assassiné. Riss commente cinq croquis pour » Le Monde des livres « 

La nomination d’une enseignante métropolitaine pour un cours sur l’histoire de l’esclavage suscite un tollé et vire à la querelle identitaire.
TRIBUNE – Les sociétés des journalistes de 26 médias et associations de journalistes appellent à se mobiliser contre un projet de loi liberticide, qui enterre la loi de 1881 sur la liberté de la presse.