— Par Paule Masson* —
La culture est le parent pauvre des débats de campagne la électorale. Mais elle figure dans les programmes des candidats et tonifie le clivage gauche-droite.
Depuis trente ans, la culture étouffe sous l’emprise du marché. L’exception culturelle, maintes fois sauvée par les mobilisations sociales, reste boutée hors des traités commerciaux. Mais elle est dangereusement grignotée par les offensives marchandes de Vivendi, Apple, Amazon, LVMH et autres multinationales. Le mécénat gagne dans le financement de l’art, au détriment du service public. Depuis la crise de 2008, l’assèchement des budgets des collectivités territoriales a tari nombre de sources de financement, réduisant au silence des troupes de théâtres, compagnies de danse, festivals, amenant des bibliothèques, musées, maisons des jeunes et de la culture à fermer leurs portes ou réduire leur offre. La fracture des inégalités s’est creusée. Or, comme le dit le sociologue Edgar Morin, « la culture, c’est ce qui relie les savoirs et les féconde. »
La place accordée à la politique culturelle dans une campagne électorale est souvent le reflet d’une époque. Les élections présidentielles et législatives de 2017 ne dérogent pas à la règle : les propositions en matière de politique culturelle naviguent entre ombre et lumière.

Dix entreprises françaises sont présentes dans le top 50 d’un classement inédit des sociétés favorisant le plus l’égalité homme-femme dans le monde, l’Hexagone se plaçant à la huitième position, selon un rapport de l’organisation à but non lucratif Equileap diffusé mardi.
La cuvée 2017 de la traditionnelle Journée des Familles organisée chaque année par notre association « Tous Créoles ! » a été, de l’avis de tous, un bon cru ! Plafonnées à 130 personnes pour des raisons de sécurité et de logistique, les inscriptions se sont faites en réalité à guichets fermés.
Plus de deux guyanais sur trois considèrent que la situation économique de la Guyane s’est « plutôt dégradée » depuis 2009, contre 9 % pour qui elle s’est « améliorée » ; 24 % pensent qu’elle est restée inchangée.Presque dix ans de crise larvée depuis 2009, persistance d’un chômage de masse, nombreuses fractures sociales et une masse de problèmes non réglés – vis-à-vis des infrastructures comme du social -,des questions sécuritaires ou migratoires : le pays est sous tension . Car plus le temps passe, plus la Guyane devient inflammable. Les économistes parlent d’« équilibres multiples » : on peut très vite passer de l’un à l’autre, comme on l’a vu naguère en Grèce ou en Argentine. Le hiatus entre un pessimisme global et un optimisme personnel est une donnée souvent constatée. Ce n’est pas le cas ici : 58 % des Guyanais estiment que leur situation économique et financière s’est détériorée, contre 12 % pour qui une amélioration est relevée. Cette position est à la fois rassurante et inquiétante. Rassurante, parce que tout continue comme avant, et qu’on ne vit pas si mal dans une partie de ce pays Guyane .
Jamais depuis la création de la première assemblée de la Martinique, le conseil général, il y a 200 ans, une opposition aussi virulente ne s’était manifestée entre la minorité et la majorité. L’opposition vient de refuser de siéger à la dernière assemblée plénière pour dénoncer le sort à ses yeux antidémocratique qui lui est réservé au sein de l’hémicycle. L’ouverture des séances plénières à un public indiscipliné n’arrange pas les choses. Le maire de Ducos, conseiller territorial, l’une des dernières prises électorales, d’avant décembre 2015, de Serge Letchimy n’a pas craint de se donner en spectacle. Seul sur les bancs de l’opposition EPMN, c’est une singularité qui n’est pas sans rappeler cette élue qui, le jour même de son arrivée à la région, refusait d’occuper la place qui lui avait été réservée, à côté de ses colistiers. Combien de temps faudra-t-il à Charles-André Mencé pour frapper à la porte du Gran sanblé pou ba péyi-a an chans ? La majorité de la CTM serait-elle prête à l’entendre ?
Depuis le 27 mars dernier, la Guyane vit au rythme d’une grève qui semble près de se terminer en eau de boudin . Entre revendication d’un peuple dans la tourmente et proposition du gouvernement , il semble que la Guyane se dirige dans une impasse . 
Mercredi 5 avril 2017, Reporters sans frontières et le collectif « Informer n’est pas un délit » organisent une journée de mobilisation pour défendre la liberté de l’information en France.
La maladie de Parkinson, décrite par James Parkinson en 1817, est une maladie neurologique chronique dégénérative (perte progressive des neurones) affectant le système nerveux central responsable de troubles progressifs : mouvements ralentis, tremblements, rigidité puis troubles cognitifs. C’est le second trouble neurodégénératif le plus fréquent1.
Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa.
Ils sont chanteurs, acteurs, écrivains, metteurs en scène ou plasticiens. Dans
Il aura donc fallu deux ans de mobilisation et deux procès pour que Mumia Abu-Jamal puisse enfin accéder à des soins médicaux pour traiter son hépatite.
Et voilà que la question institutionnelle s’invite au débat guyanais. En dépit de l’ampleur des mécontentements et de la présence du drapeau guyanais au cours des manifestations, il était apparu que les revendications s’inscrivaient dans le strict cadre d’appartenance à la république française. Les déclarations des communicants des « 500 frères » ne tarissaient pas de références à leur condition de Français. Devant l’échec des négociations une nouvelle revendication s’ajoute donc au cahier des doléances : la reconnaissance à la Guyane d’un nouveau statut politique. On est mal renseigné sur cette nouvelle donne, mais s’il s’agit d’un réflexe de dépit dû au moindre succès de la démarche, son expression était inévitable. En effet, ce n’est pas en deux ou trois jours, loin des bases du pouvoir de décision, que des sujets qui appellent une grande expertise et des accompagnements budgétaires significatifs, que des solutions définitives au problème soient proposées sans que le gouvernement ne soit accusé de démagogie. Par ailleurs, pour les partisans du progrès dans la République l’éruption guyanaise se produit au pire moment du calendrier politique, à moins d’un mois d’échéances électorales qui pourraient faire vaciller la 5ème République.
Les problèmes de gestion des Collectivités Publiques prennent de plus en plus d’importance à la Martinique. D’ailleurs, ils sont à l’origine de bien des formes de colère, qui se manifestent actuellement, tant de la part d’entrepreneurs, de transporteurs, d’ouvriers, d’agriculteurs, que de citoyens ordinaires, à l’endroit d’élus divers, préférant soit se boucher les oreilles, soit se faire le plus hautement stellaires par la grandeur présidentielle. En effet, que de présidents à la Martinique !
Deux chercheurs du Massachussetts Institute of Technology (MIT) et de la Boston University viennent de publier une étude sur les effets de la robotisation sur l’emploi. Contrairement à leurs précédentes recherches, leurs conclusions sont assez inquiétantes.
Asamblea de los Pueblos del Caribe
Le 1er Congrès mondial de Traductologie qui se tiendra à l’université Paris Ouest-Nanterre-La Défense est organisé par la SoFT (Société française de traductologie, Université de Paris Ouest-Nanterre-La Défense), La SEPTET (Société d’Études des Pratiques et Théories en Traduction, Société de spécialité de la SAES), le Laboratoire MoDyCo (Modèles-Dynamiques-Corpus, UMR 7114, Université de Paris Ouest-Nanterre-La Défense), le CREA (Centre de Recherches anglophones, EA 370, Université de Paris Ouest-Nanterre-La Défense).
Le Traité de Rome signé le 25 mars 1957 par six pays (l’Allemagne, la Belgique, la France, l’Italie, le Luxembourg et les Pays-Bas) a jeté les bases de l’Union Européenne (UE), qui aujourd’hui regroupe 28 nations* et compte pas moins de 510 millions d’habitants, constituant ainsi le premier marché économique mondial.
A l’occasion du « Printemps de la solidarité mondiale », le Secours populaire français organise, en avril, partout en France, de grandes chasses aux oeufs. L’argent collecté permet de financer des projets de solidarité dans le monde et l’organisation de villages d’enfants « Copain du monde ».
Dans les salles obscures, cinéma par ex, les hôtesses, en même temps qu’elles placent leur client, s’évertuent à crier à leur adresse « Demandez le programme. » Celui du film. Notre avenir étant en jeu, nous nous adressons aux Martiniquais en leur demandant de réclamer et de lire les programmes de tous les candidats à la Présidentielle et à toutes les élections à venir. Lisez les et faites les vous expliquer dans le cas où vous buteriez sur une proposition équivoque. Imposez les dans tous les médias.
Les sections de la Ligue des Droits de l’Homme en GUADELOUPE expriment leur horreur à la suite de l’agression ignoble d’un enfant de 10 ans d’origine guadeloupéenne, élève à l’école primaire Marcel PAGNOL de Veauche (Loire), ville dans laquelle vivent ses parents depuis longtemps.
Plus d’habilitations, plus de responsabilité, comme entendu de la bouche d’un sénateur guyanais, ne changeront pas grand chose à l’affaire, les pouvoirs locaux n’ont pas démontré leur aptitude à mieux faire que l’Etat lorsque l’occasion leur est donnée. Et puis, comme le dit un observateur guyanais, personne ne parle d’autonomie ou d’indépendance. Pour sa part, traduisant sans doute l’opinion dominante, un député ne cache pas son impuissance. Il ne voit pas, dit-il, comment les choses peuvent se régler. Donc pas de proposition autre que sectorielle : sécurité d’abord, santé, école, etc… la norme, en quelque sorte. Ce sont les désidératas auxquelles s’ajoutent, comme pour faire couleur locale, des susurrements identitaires.