Par les temps qui courent, donner son opinion au café, dans un lieu de culte, sur la toile et les réseaux sociaux suite à un acte terroriste est risqué. Ca peut être considéré comme apologie du terrorisme et non liberté d’expression. Explication. Retour sur la condamnation de l’auteur des tweets se réjouissant de la mort du gendarme Arnaud Beltrame à un an de prison avec sursis.
Pourquoi ? Parce que, outre l’indécence des propos injurieux, user de ce mode d’expression par Internet et sur les réseaux sociaux ça craint. Quand ça dérape dans le cas précis d’actes terroristes, ce n’est plus une simple opinion relevant de la liberté d’expression (comme l’a plaidée l’avocate du prévenu) mais de l’apologie du terrorisme qui est un délit comme l’a jugé le tribunal correctionnel de Lisieux
Nous ne débattrons pas dans cette rubrique « Vos droits » de la frontière entre liberté d’expression et apologie du terrorisme ni du transfert de ce délit de la loi sur la liberté de la presse dans le code pénal (*)
Nous attirons simplement votre attention sur les propos que vous pouvez tenir sur la toile, les réseaux sociaux, dans l’espace public… même pour rire ou sous l’emprise de l’alcool.

Allocations pour les familles, pensions d’invalidité, chèque énergie, tarifs du gaz, carnet de santé, relations avec les banques : retrouvez dans ce dossier une sélection des nouveautés prévues en avril 2018.
Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.
Trois personnes ont été condamnées cette semaine en Mauritanie à des peines de 10 et 20 ans de prison ferme pour pratiques esclavagistes, a appris l’AFP aujourd’hui de sources concordantes. Les ONG de défense des droits de l’Homme accusent la Mauritanie de « déni » et de « censure » face à la persistance de cette pratique, officiellement abolie en 1981. La Mauritanie s’est cependant dotée en décembre 2015 de trois tribunaux spécialisés dans les affaires d’esclavage, à Nouakchott, Nouadhibou (nord-ouest) et Néma (sud-est). Ce dernier avait prononcé une première condamnation en mai 2016, à l’encontre de deux hommes, qui avaient écopé de cinq ans de prison ferme.
Quoique publié en anglais, cet ouvrage mérite d’être signalé, compte tenu de la valeur de son auteur. Mumia Abu Jamal publiait en juillet dernier chez City Lights Editions « Have Black Lives ever mattered ? ». Un ouvrage qui n’est pas passé inaperçu du côté de l’Amérique et qui mérite son temps de lecture.
L’ex-international français Lilian Thuram a estimé jeudi auprès de l’AFP que la «réelle volonté de la Fifa» de résoudre le problème du racisme «se vérifiera par un arrêt de match», à la suite des cris de singe lors du match amical Russie-France (1-3), mardi dans le pays-hôte du Mondial-2018.
Du Goût de l’autre
Quels
À la veille de la sortie nationale du 4ème Plan Autisme, MARTINIQUE AUTISME souhaite informer le plus grand nombre de personnes sur :
Corinne Mencé-Caster fut la dernière présidente de l’Université des Antilles et de la Guyane (UAG). À la fin de son mandat, la Guyane ayant fait sécession, elle ne présidait plus qu’une Université des Antilles (UA) elle-même en proie à de fortes tensions internes. Son livre intitulé « roman » sur la couverture mais dont tous les personnages sont reconnaissables par les initiés, est en réalité un plaidoyer pro domo qui vise à l’affranchir de toute responsabilité dans la situation dans laquelle elle a laissé l’université à son départ, marquée par la désaffection des étudiants.
Dans les Antilles françaises et en Guyane, les dispositifs de santé contre le sida et les infections sexuellement transmissibles ne correspondent ni aux territoires ni aux besoins des populations.
Pierre Pastel, sociologue et psychothérapeute propose un texte publié en 2008 (dans la revue Alizés) et qui a pour titre : Le BEAU
Des moyens pour l’espace d’écoute de l’Union des Femmes de la Martinique et les associations de luttes contre les discriminations sexistes.
La Martinique est-elle en passe de devenir le meilleur des mondes politiques pour les agents des Collectivités publiques ? Non ! s’il faut en croire les mouvements de grêve de ceux-ci, pour leur liberté, pour leur dignité au travail, au sein des services, des organismes, ou des ateliers, relevant des dites collectivités. Depuis le conflit mémorable du Parc naturel Régional, c’est devenu un trait assez commun d’avoir recours à des revendications, voire même à des affrontements, comme à Plateau Roy, dans le but de mettre en cause la culture électoraliste planifiée de gestion des travailleurs, dans les organisations administratives et techniques de nos collectivités. Ne va-t-on pas jusqu’à parler de favoritisme, d’élitisme, de domination, d’abus de pouvoir, par l’entremise de supertechnocrates, substituts des présidences élues, se croyant intouchables, tels des monarques de droit électif ! Au nom de quelle compétence, et pour quel profit ?
Au moment où le gouvernement a présenté le 18 janvier 2018 le projet de futur »PLAN PESTICIDES », (dont la date limite de dépôt des propositions est fixée au 30 mars 2018), nous remarquons qu’aucune communication n’a été faite à ce sujet par les Services de l’État, contrairement à la surmédiatisation sur la molécule Chlordécone, savamment orchestrée en Martinique par nos médias.
Je suis ici pour dire notre soutien à tous ceux qui luttent, depuis trois -semaines, contre la destruction d’une civilisation, associée à l’existence du service public, celle de l’égalité républicaine des droits, droits à l’éducation, à la santé, à la culture, à la recherche, à l’art, et, par-dessus tout, au travail. Je suis ici pour dire que nous comprenons ce mouvement profond, c’est-à-dire à la fois le désespoir et les espoirs qui s’y -expriment, et que nous ressentons aussi ; pour dire que nous ne comprenons pas (ou que nous ne comprenons que trop) ceux qui ne le comprennent pas, tel ce philosophe qui, dans Le Journal du -dimanche du 10 décembre, découvre avec stupéfaction » le gouffre entre la compréhension rationnelle du monde « , incarnée selon lui par Juppé – il le dit en toutes lettres –, » et le désir profond des gens « .
Aidez-nous !
Les affaires liées aux violences faites aux femmes plongent nos sociétés dans une sorte de panique morale, comme s’il s’agissait d’un phénomène récent. La parole libérée devrait plutôt nous inciter à revisiter notre histoire, à repenser les frontières entre différentes formes de violences en fonction des époques et à mettre fin à des invisibilités entretenues. A l’heure où les femmes osent susciter une défiance inédite, c’est aussi le moment ou jamais de mesurer la férocité de certains comportements actuels, d’apparence anodine et de se placer au cœur des changements en cours.
L’immobilisme du maire de Schœlcher a ceci de scandaleux qu’il fait semblant de bouger…pour ne rien changer ! Stratégie ou incompétence ?
Centre Administratif de la Ville des Trois-Ilets
Les vives réactions à l’annonce d’un possible retour de trois professeurs dont les lourdes sanctions disciplinaires ont été annulées en raison d’un problème de procédure mais non sur le fond, sont légitimes. Mais cette affaire largement médiatisée invite aussi à s’interroger sur le phénomène d’une corruption rampante qui semble se propager irrésistiblement par les canaux de l’économie globalisée, tous pays confondus. Création humaine, cette gangrène impactant en profondeur le fonctionnement des institutions, est-il une fatalité, ou pouvons-nous le combattre avec des chances de succès ?
— Par Paulo A. Paranagua—