Estimant la loi anticasseurs «non nécessaire et même dangereuse», un collectif de 51 associations dénonce une atteinte à la liberté de manifester. Lors d’une conférence de presse commune ce 11 avril, il a appelé à la faire abroger.
Un collectif de 51 associations, dont la Ligue des droits de l’homme (LDH) et Amnesty international, ont demandé l’abrogation de la loi anticasseurs instaurant notamment un délit de dissimulation du visage dans les manifestations et entrée en vigueur le 11 avril après avoir été partiellement censurée.
Liberté de manifester : abrogation de la loi
Communiqué de presse
Si la loi est votée par le Parlement au nom du peuple français, elle ne peut et elle ne doit pas porter atteinte à la libre expression du peuple. La loi adoptée par l’Assemblée nationale qui prétend encadrer le droit de manifester reste, malgré la censure partielle du Conseil constitutionnel, une atteinte grave aux libertés publiques et à l’équilibre des pouvoirs.
Les violences contre les personnes, les biens, les institutions qui ont eu lieu ne peuvent justifier qu’un exécutif s’arroge des pouvoirs exorbitants. Participer à une manifestation ne saurait signifier le risque pour chacun et chacune d’entre nous d’être poursuivi, fiché et condamné pénalement comme financièrement.