L’excision déclarée hors-la-loi
En 2020, une loi juste à promulguer…
La pratique, ancestrale mais barbare de l’excision, qui touche dans ce pays d’Afrique près de 9 femmes sur dix, est désormais en passe de disparaître. En effet, le Soudan va adopter une loi contre l’excision. Une forme de reconnaissance, une grande victoire pour les Soudanaises ! Une victoire d’étape, mais une grande victoire tout de même pour les femmes, dont une des revendications les plus emblématiques va donc prendre force de loi : l’excision sera désormais interdite au Soudan. Un amendement au Code pénal, qui rend leurs auteurs passibles de trois ans d’emprisonnement et d’amendes, a été approuvé fin avril. Il se trouve désormais en attente d’une promulgation. La mesure intervient une année après la chute du régime d’Omar el-Béchir, sous la pression de la rue. Tout sauf un hasard, alors que l’ex-autocrate, à la tête du pays durant trente ans après un coup d’État soutenu par les Islamistes, avait écarté un projet de loi contre l’excision en 2015.
Les femmes soudanaises ont elles-mêmes joué un rôle de premier plan dans la révolte qui a débouché, après la chute de l’ancien dictateur en avril 2019, sur la formation d’un gouvernement de transition vers un pouvoir civil l’été suivant.

Le comédien a confié à Mediapart une longue réflexion, lue face caméra chez lui, sur ce que la pandémie révèle du pays qui est le nôtre, la France, sixième puissance mondiale empêtrée dans le dénuement (sanitaire), puis le mensonge (gouvernemental) et désormais la colère (citoyenne). Un texte puissamment politique, avec un objectif: ne pas en rester là.
Un homme est soupçonné d’avoir vendu une partie des masques de protection volés dans un local du centre spatial à des commerces en libre-services de Kourou.
L’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) a mis en garde mercredi contre les risques accrus de trafics d’êtres humains en raison de la crise du coronavirus qui rend les victimes encore plus vulnérables.
Une culture sinistrée
Une commémoration essentielle
Le chef de l’État s’est entretenu ce mercredi matin avec des représentants de ce secteur en crise à cause de l’épidémie de Covid-1
Exaspérés par les coupures d’eau récurrentes, ils attaquent l’opérateur chargé notamment de la distribution dans le centre de l’île, par la voie d’un référé heure à heure devant le tribunal judiciaire.
Avec la crise actuelle du coronavirus et celle demain de la dette publique, le système de départementalisation est menacé d’implosion au sein même de ce qui est considéré comme étant son cœur, le modèle social français.
uite à l’entrevue de J. Attali sur ETV le 23/04/20 avec le journaliste Fundere et le Politologue G. Calixte. Jacques ATTALI : incidences du COVID-19 sur l’économie
La crise mondiale actuelle due à la pandémie de covid 19 aggrave spectaculairement une crise tout aussi mondiale qui existe depuis longtemps. La crise sanitaire aggrave la crise permanente comme un corps affaibli peut être gravement atteint par n’importe quel microbe ou virus qui passe.
Les élus de Guadeloupe s’opposent à un retour des élèves en établissement scolaire le 11 mai prochain comme annoncé par le gouvernement.
Le ministre de la culture n’a cependant pas encore tranché sur l’éventualité de leur accorder l’« année blanche » qu’ils réclament.
L’économiste et Prix Nobel de la paix 2006 appelle, dans une tribune au « Monde », à repenser le monde de l’après. Pour lui, la reconstruction doit être sociale et écologique, pour éviter une catastrophe qui pourrait être bien pire que l’actuelle.
— Par Olivier Lancien —
Les parlementaires américains s’interrogent sur la gestion de la crise « Covid-19 », concernant la Croisière Carnival, mais plus largement sur la propagation du virus dans la Caraïbe.
« En mai, fais ce qu’il te plaît », prétendait l’adage populaire, qui ne semble hélas ! plus avoir désormais raison d’être, le métaphorique « En avril, ne te découvre pas d’un fil » me paraissant davantage à l’ordre du jour !
— Par Hervé Brival —
Michel Houellebecq est écrivain. C’est la première fois qu’il s’exprime depuis le début de la pandémie. Dans cette lettre, il récuse l’idée de l’avènement d’un monde nouveau après la crise du coronavirus. Son texte et la lecture proposée par Augustin Trapenard, sont reproduits dans leur version intégrale.
Je ne relaie pas ces articles pour affirmer une quelconque prise de position qui serait mienne. La situation est grave, complexe, et nous y perdons notre latin ! Il ne doit pas être bien facile à l’heure présente de prendre des décisions qui soient justes, utiles, et sans danger. Je n’envie pas les responsables, qui ne s’attendaient pas à être confrontés à ce genre de fléau, qui doivent néanmoins trouver dans l’urgence des solutions, savoir comment réagir au mieux, tenter d’endiguer l’épidémie, sauvegarder nos vies, sauvegarder la culture et l’économie, assurer enfin l’avenir des jeunes générations… Je vis à la Martinique, où le virus progresse petit pas après petit pas, mais l’ensemble de ma famille réside dans le Grand Est où il s’est imposé dans toute sa férocité après y avoir pris pied, et c’est sans doute la raison pour laquelle les témoignages qui suivent m’ont plus que d’autres interpellée…
A l’échelle mondiale, l’organisation internationale du travail (OIT) alerte sur la crise massive du chômage qui arrive dans le monde.
2020 Mai 2 Tout à l’envers ou à l’endroit !
Si l’humanité continue d’ignorer les causes des zoonoses comme le Covid-19, elle risque d’être infectée par des virus encore plus redoutables, explique l’éthologue britannique dans une tribune au « Monde ».
On ne présente plus Monique et Michel Pinçon-Charlot, célèbres sociologues, spécialistes de la grande bourgeoisie et des élites. Les deux anciens directeurs de recherche au CNRS — ils ont pris leur retraite en 2007 — critiquent depuis des années le comportement des « ultra-riches » et leurs techniques pour garder le pouvoir à tout prix. Un engagement intellectuel devenu politique en 2017, lorsque Monique Pinçon Charlot est devenue candidate aux élections législatives pour le Parti communiste… Livres, BD, documentaires jeunesse, tous les moyens sont bons pour vulgariser leurs travaux ! Ils ont réalisé, en novembre 2019, un jeu didactique et drôle sur la “guerre des classes”. Un jeu qui questionne les rapports entre les classes sociales, et les stratégies « des dominants » pour garder leur position. Le stock, vite épuisé, a été reconstitué aujourd’hui. Un délicieux « cadeau empoisonné » pour vos « potes de droite »…
Rues désertes, transports peu fréquentés : en cette période de confinement, de nombreuses femmes témoignent du harcèlement et des agressions sexuelles subies dans l’espace public, où elles ont désormais « autant peur le jour que la nuit ».