Catégorie : Sciences Sociales

Parutions : nouveautés du 16 décembre 2018

Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.

Adolescebat autem obstinatum propositum erga haec et similia multa scrutanda, stimulos admovente regina, quae abrupte mariti fortunas trudebat in exitium praeceps, cum eum potius lenitate feminea ad veritatis humanitatisque viam reducere utilia suadendo deberet, ut in Gordianorum actibus factitasse Maximini truculenti illius imperatoris rettulimus coniugem.

Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.

Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa.

Huic Arabia est conserta, ex alio latere Nabataeis contigua; opima varietate conmerciorum castrisque oppleta validis et castellis, quae ad repellendos gentium vicinarum excursus sollicitudo pervigil veterum per oportunos saltus erexit et cautos. haec quoque civitates habet inter oppida quaedam ingentes Bostram et Gerasam atque Philadelphiam murorum firmitate cautissimas.

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Une performance en pleine manif des « Gilets jaunes »

Qui est Déborah de Robertis, l’artiste « sextrémiste » qui a réalisé une performance en pleine manif des « Gilets jaunes »

Tour à tour vierge ou putain, sainte ou salope, reine ou sorcière, « L’Obs » a rencontré cette artiste luxembourgeoise.

Par Marie Vaton
Photo : Christophe Archambault / AFP

Ce n’était pas des Femen mais bien une performance artistique qui s’est déroulée sur les Champs-Elysées samedi 15 décembre au matin, au début de l’acte 5 des « Gilets jaunes ».

Sein dévoilé, habillées en Marianne, faisant face aux gendarmes qui bloquaient l’avenue, cet happening est l’oeuvre de Deborah de Robertis, une artiste habituée aux performances souvent dénudées, qui lui valent des comparutions au tribunal, comme en septembre dernier, lorsqu’elle est apparue dénudée, grimée en vierge Marie au sanctuaire de Lourdes.

Cette jeune vidéaste de 34 ans est loin d’être folle.

A Lourdes, elle avait joué Marie et Marie-Madeleine à la fois, « la vierge et la putain », la sainte et la sorcière. La vidéo de sa performance se concluait sur un extrait de l’Evangile selon St Luc : « Magnifique le ventre qui t’a porté, Magnifique le sexe qui t’a enfanté », comme pour mieux rappeler que ce n’est pas le corps de la femme qui est obscène, mais le regard que pose l’Eglise dessus.

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Un seul coupable : le capitalisme et tous ses partisans !

— Par Max Dorléans —

out comme en Martinique en 2009, toutes sortes de bien-pensants refusant de regarder en face la violence quotidienne du capitalisme, se découvrent subitement défenseurs en France, de toutes celles et tous ceux qui demain, perdront leurs emplois en raison du mouvement des « gilets jaunes ».
Toutes sortes de bien-pensants prompts à n’être que sur le cliqué instantané, le présent, sans observer que les petites et moyennes en entreprises qui peut-être disparaitront, étaient déjà des canards boiteux, à qui le mouvement en question, n’aura fait que porter le coup fatal.
Alors, à tous ceux là, il faut leur signifier leur hypocrisie et leur veulerie.
En effet, lorsque les jours, semaines, mois et années précédents le mouvement en question, nombre de petites et moyennes entreprises se retrouvaient en difficulté, sinon en faillite, tout ce chœur de pleureur/euses d’aujourd’hui, avaient leur gueule fermée.
Aucun d’eux n’a jamais crié au scandale en raison du fonctionnement ordinaire du capitalisme où les grosses entreprises, tout comme les gros poissons qui mangent les petits, évinçaient les entreprises les plus faibles.
Où la domination exercée par les plus grandes entreprises avec la sous-traitance par exemple, conduisait dans bien des cas, à la liquidation des plus petites.

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CFTU : Y a-t-il un pilote dans l’avion ?

Lettre ouverte au président de la  CFTU
Monsieur Alain ALFRED

Fort de France, le 12 Décembre 2018

Par un accord signé le 20 janvier 2012 entre la Cacem et la CFTU qui prévoit que la CFTU bénéficie d’une délégation de service public (DSP), or à ce jour, elle est dans l’incapacité d’honorer son contrat.
Aujourd’hui, il appartient à l’autorité délégante d’assurer le service public sur son territoire conformément à la loi n° 2007-1224 du 21 Août 2007.
Même en cas de défaillance d’un affrété, le délégataire a obligation de tout mettre en œuvre pour pouvoir au remplacement, soit du personnel soit des transporteurs.
Il doit également s’engager à faire procéder aux réparations courantes, aux visites techniques règlementaires.
Rien de tout cela n’est fait, pourtant Mozaïk nous dit :

 

Monsieur le Président, vous n’êtes pas sans savoir que vous êtes tenu de réaliser différentes enquêtes de qualité permettant d’avoir une meilleure connaissance de la clientèle.

AUTM a réalisé cette enquête que vous pouvez consulter par ce lien. Vous constaterez que ; I pa bon !

 

Micro-trottoir réalisé par via ATV

 

Ceci nous amène à nous demander si la CFTU est bien gérée ?

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Respect de la loi, respect du service public, respect, respect, respect…

Lettre ouverte à
Monsieur le Président de Martinique Transport

Monsieur le Président,
Les statuts de Martinique Transport désignent le Président de la CTM, comme Président De l’organisme en charge du transport public en Martinique. Or, vous avez endossé des responsabilités que vous ne semblez pas vouloir totalement assumer.
Il y a en effet quelque temps, le service public du TCSP et des bus du réseau Mozaïk était interrompu pour fait de grève au sein de la société. Les raisons de cette interruption brutale et longue de service : le soutien à un agent mis à pied pour un comportement jugé inacceptable. Parallèlement le personnel invoquait un droit de retrait du fait de problèmes de sécurité. Pour autant ce droit de retrait a finalement été accepté pour partie (1 semaine) puis rejeté pour le reste du temps, par les services de la DIECCTE, qui considéraient qu’il n’avait plus lieu d’être du fait de l’évolution des négociations.
Malgré cela, vous n’avez pas enjoint la société à respecter ses engagements contractuels, en les obligeant à l’organisation du service minimum et donc de la continuité du service public de transport de personnes tel que la loi l’impose.

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Non à la révision de la loi de 1905 !

Des projets de révision de la Loi de 1905 seraient à l’étude. S’il s’agit de mieux encadrer des dérives intégristes mettant en cause les principes et valeurs de la République, le titre V de la loi, intitulé Police des cultes fournit l’arsenal juridique suffisant. S’il s’agit de financer les cultes de quelque manière que ce soit, on entrerait alors dans une procédure concordataire que la loi de 1905 avait précisément pour but d’abolir.

Les Organisations laïques soussignées, réunies le jeudi 22 novembre 2018 à Paris, mettent en garde contre toute modification de la loi de séparation des Églises et de l’État du 9 décembre 1905, quelles qu’en soient les voies. Cette loi est un pilier fondamental de la République. Pour assurer à chaque citoyen la liberté de conscience, elle a instauré un juste équilibre entre la garantie du libre exercice des cultes et la neutralité confessionnelle de l’État.

Les organisations signataires rappellent donc solennellement l’intangibilité des principes solidairement posés par la loi :

Article 1 : La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées ci-après dans l’intérêt de l’ordre public.

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La quête d’un hymne et d’un nouveau drapeau

Rouge-Vert-Noir-Bleu-Blanc-Rouge-Vert-Noir

 

— Par Sélène Agapé & AFP —

La Collectivité territoriale de Martinique a lancé des consultations pour choisir ses futurs emblèmes qui vont représenter l’île dans les événements sportifs et culturels. Mais la procédure adoptée ne fait pas l’unanimité.

À l’instar de l’Auvergne-Rhône-Alpes, la Provence-Alpes-Côte d’Azur ou encore la Guyane, la Martinique veut son drapeau pour orner ses institutions et ses ambassadeurs aux couleurs de l’île. Pour mener à bien cette mission, Alfred Marie-Jeanne, le président du conseil exécutif de la collectivité territoriale (CTM), a lancé des «consultations pour l’adoption d’un hymne et d’un drapeau représentant la Martinique». Ouvertes depuis le vendredi 30 novembre 2018, elles se tiennent jusqu’au jeudi 3 janvier 2019.

Ces deux symboles devront représenter les Martiniquais lors de compétitions sportives internationales comme la Concacaf (la Confédération de football pour la zone Amérique du Nord, centrale et Caraïbe), ainsi que des événements culturels et des rencontres d’échanges de coopération régionale.

Un «vulgaire logo»

Enthousiasmée par cette initiative, Eve Abrosi, une jeune Martiniquaise de 28 ans, a déchanté après avoir lu les conditions de participation aux consultations sur le site de la CTM.

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Les trois échecs d’E. Macron

 — Par Ali Babar Kenjah

Le Pdt E. Macron va jouer son sort et celui de la France sur sa prochaine intervention. Focalisant sur lui toutes les attentions, il peut potentiellement retourner la situation à son avantage. Il joue donc ce soir à quitte ou double. Quitte, comme lui susurre certains gilets jaunes ; ou double comme la double peine infligée par un régime dos au mur, qui refuse de se réformer et prolonge son agonie, à qui on demande du rêve… Quel que soit le lapin qui sortira du chapeau présidentiel, E. Macron sera considérablement fragilisé par cette séquence « Gilets Jaunes ». Son jeu présidentiel a aimanté les rancœurs, il a personnifié la colère populaire jusqu’au lynchage carnavalesque sur les réseaux sociaux. Cette descente aux enfers du dieu de l’Olympe résulte, en réalité, d’un triple échec de la stratégie macronienne.

  1. L’échec du « en même temps », dernier espoir de la social-démocratie libérale. La percée foudroyante d’E. Macron surfait sur le rejet concomitant de la droite et de la gauche, signant l’échec de trente-cinq ans de pseudo alternance.

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Gilets-jaunes : vers une « démocratie insurgeante » ?

— Par Jacky Dahomay

Difficile d’analyser des événements quand, soudain -ce qui arrive parfois- l’histoire se met à bégayer. Nous tentons tout de même cette analyse étant persuadé que sa confrontation nécessaire avec d’autres serait une contribution au débat devant traverser l’espace public dans ces temps quelque peu obscurs.
Beaucoup de jugements ont été portés sur ce mouvement inédit des Gilets jaunes. Comme il arrive toujours lorsqu’un phénomène nouveau émerge dans la société, on a recours au passé. Ainsi, certains ont cru percevoir un mouvement poujadiste, d’autres, une sorte de jacquerie d’Ancien régime, ou encore, un mouvement populiste, ou bien encore une sorte de refus de l’impôt, une passion de l’automobile, un désir de consommation, une contestation d’extrême-droite, et la liste de tels jugements pourrait être très longue. Ceci expliquerait sans doute –du moins en partie- que des syndicats (la CGT notamment) ont du mal à rejoindre un tel soulèvement populaire.

La vérité des Gilets jaunes.
Tout se passe cependant comme si la révolte des Gilets jaunes était en quelque sorte tout cela tout en étant autre chose. Cela nous fait bien sûr penser à la fameuse formule de Sartre « L’homme est ce qu’il n’est pas et n’est pas ce qu’il est » ce qui pour l’auteur de L’être et le néant est le signe de la liberté.

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Notre salaire est à la fois direct et indirect

— Par Max Dorléans (GRS) —

Dans les écoles, lycées et universités de la République française, on enseigne officiellement qu’en contrepartie de notre travail, il nous est versé par notre employeur – public comme privé – un salaire. Cet enseignement est universel, puisqu’en tous points sur la planète, il n’est pas enseigné autre chose. Mais, nulle part dans le monde également, n’est enseigné ce qui est effectivement, à savoir que ce qui nous est payé en contrepartie, non pas de notre travail, mais de notre « force de travail », est un salaire. Une différence fondamentale, développée par Marx dans son œuvre majeure « Le capital », qui met en avant le concept de « force de travail » achetée comme simple marchandise, et qui permet de saisir en profondeur la nature du capitalisme comme système basé sur l’exploitation de l’homme par l’homme. Plus précisément sur l’exploitation de travailleur/euses salarié/es par le patronat détenteur du capital.
Aujourd’hui, avec le mouvement des gilets jaunes à l’origine de la grave crise sociale et politique que connaît la France, la question de l’augmentation du salaire, constitue, avec quelques autres (pouvoir d’achat, vie chère, fiscalité…) l’une des revendications principales.

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Parutions : nouveautés du 09 décembre 2018

Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.

Adolescebat autem obstinatum propositum erga haec et similia multa scrutanda, stimulos admovente regina, quae abrupte mariti fortunas trudebat in exitium praeceps, cum eum potius lenitate feminea ad veritatis humanitatisque viam reducere utilia suadendo deberet, ut in Gordianorum actibus factitasse Maximini truculenti illius imperatoris rettulimus coniugem.

Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.

Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa.

Huic Arabia est conserta, ex alio latere Nabataeis contigua; opima varietate conmerciorum castrisque oppleta validis et castellis, quae ad repellendos gentium vicinarum excursus sollicitudo pervigil veterum per oportunos saltus erexit et cautos. haec quoque civitates habet inter oppida quaedam ingentes Bostram et Gerasam atque Philadelphiam murorum firmitate cautissimas.

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Edgar Morin : « Il manque une pensée directrice au mouvement des “ gilets jaunes ”»

En s’opposant à la taxe carbone, le mouvement des « gilets jaunes » se montre aveugle à ce qui peut être leur salut : l’élaboration d’une politique écologique multiforme.

— Par Edgar Morin —

Tribune. La jaunisse est le signe d’une crise de foie. Les « gilets jaunes » sont le signe d’une crise de foi. Crise de la foi dans l’Etat, dans les institutions, dans les partis, dans la démocratie, dans ce que les partis appellent le système tout en faisant partie du système.

L’irruption soudaine de ce mouvement imprévu, son ampleur, ses désordres, puis les violences du samedi 1er décembre nous obligent à réviser les modes de penser prééminents sur notre société, sur sa civilisation, sur leurs carences et misères tant physiques que morales, sur notre République, sur notre présent, notre avenir et à repenser notre politique.

La longue apathie de nos concitoyens devant les multiples restrictions et suppressions appelées réformes donnait l’illusion de l’acceptation ou de la résignation. Alors qu’une fois de plus un feu couvait dans le sous-sol d’un édifice qu’on croyait stable, et la taxe carbone a fait la brèche qui l’a déchaîné.

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La montagne est-elle toujours verte ?


— Par Roland Tell —

Le progrès dans la conscience de l’histoire esclavagiste est définitivement acquis à la Martinique. C’est, bien là, la spécification éthique du peuple martiniquais. Cependant, la recherche d’un commun dénominateur, entre nègres et békés, crée délibérément la conscience d’une société sans conscience collective. Le moindre problème social se ramène à des principes de proportionnalité. Il n’y a pas de solution vers l’unité de la communauté ! Pas d’unité du corps social dans son ensemble, du fait du poids historique très lourd de l’esclavage. Le dernier politicien héros de la CTM, de droite, de gauche, ou indépendantiste, qu’il soit président ou conseiller exécutif, est chaque jour plus soucieux de construire sa propre image de gouvernant dogmatique, pour les générations à venir, comme exemplaire de « godillot » sur papier imprimé de l’alliance de gestion, que de chercher à unir les Martiniquais sur un minimum doctrinal.
Mais par quel moyen ? En avançant toujours leurs intérêts de militants tourmentés à entretenir la confusion entre le gain historique, et le chantage institutionnel. Chez eux donc, aux assises de leur doux silence pensant, appelant en souvenir les évènements passés, soupirant l’absence de viatiques communs, tel l’opium du peuple, l’émotionnalisme et l’intellectualisme superficiels entraînent ainsi, dans leur sillage, des déviations, des dérives, des désordres, qui empêchent toute conquête et toute réalisation de l’unité martiniquaise, pourtant si utile, par exemple, pour le travail des jeunes au chômage.

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Les Gilets Jaunes, l’économie morale et le pouvoir

Difficile de ne pas être saisi par le mouvement en cours. Tout y est déconcertant, y compris pour qui se fait profession de chercher et d’enseigner la science politique : ses acteurs et actrices, ses modes d’action, ses revendications. Certaines de nos croyances les mieux établies sont mises en cause, notamment celles qui tiennent aux conditions de possibilité et de félicité des mouvements sociaux. D’où sinon la nécessité, du moins l’envie, de mettre à plat quelques réflexions issues de la libre comparaison entre ce que l’on peut voir du mouvement et des connaissances portant sur de tout autres sujets. A côté des recherches sur le mouvement en cours, espérons que l’éclairage indirect que donne la confrontation à d’autres terrains pourra dire quelque chose de différent sur ce qui a lieu.

La situation

Les images rapportées par les médias comme les déambulations personnelles pendant les événements du 1er décembre ont donné à voir un Paris jamais vu, ni en 1995, ni en 2006, ni 2016, trois moments pourtant où l’espace-temps habituel des mobilisations parisiennes s’était trouvé profondément déformé. Certains ont pu parler d’émeutes ou de situation insurrectionnelle.

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Carlos Ghosn, « Ordinaire délinquant en col blanc »

— Par Cyprien Boganda —
Carlos Ghosn, désormais ancien PDG de Renault-Nissan, est accusé par la justice japonaise d’avoir dissimulé environ 62 millions d’euros de revenus au fisc nippon. L’« HD » a demandé à trois spécialistes de la « délinquance en col blanc » leur regard sur l’affaire.

Aussitôt connue, la nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre dans la presse mondiale. Carlos Ghosn, emblématique PDG de Renault-Nissan, est accusé d’avoir dissimulé au fisc environ 62 millions d’euros, ce qu’il a récemment nié selon des sources japonaises (AFP, 25 novembre). Les médias nippons font également état d’un possible emploi fictif concernant la sœur de Carlos Ghosn au sein de Nissan. La presse met en avant le parcours hors norme du PDG, sa stature internationale, ainsi que la « sévérité » de la justice japonaise pour démontrer le caractère « atypique » de l’affaire. Mais, à bien des égards, le « cas Ghosn » est tristement banal, comme l’explique Pierre Lascoumes, directeur de recherche au CNRS, spécialiste de la délinquance en col blanc (1) : « Ce type d’entrepreneur considère que son savoir-faire professionnel, son engagement et les résultats qu’il obtient ne sont jamais rétribués à un niveau suffisant.

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Évaluation des politiques publiques : pour l’utilisation d’indicateurs de bien-être

— Par Olivier Ernest Jean-Marie —

Le 9 décembre 2015, Alfred MARIE-JEANNE et Yan MONPLAISIR, dans l’entre-deux tours de l’élection des conseillers à l’Assemblée de Martinique, décident de fusionner les listes « Gran Sanblé Pour Réussir la Martinique » et « Ba Péyi-a An Chans ». Pour Clarifier leur démarche ils signent un contrat de mandature qui les engage en cas de victoire.

L’article 6 de ce contrat de mandature annonce la réalisation, tous les 2 ans, d’une évaluation des politiques publiques mises en œuvre.

A ma connaissance, à ce jour, la coalition « Gran Sanblé pou Ba Péyi-a An Chans » n’a pas encore publié sa première évaluation des politiques publiques.

La Martinique désirable que j’imagine est une Martinique où l’évaluation des politiques publiques ne resterait pas l’affaire des seuls élus, experts et cadres administratifs.

Dans cette démocratie martiniquaise désirable, les citoyens, premiers bénéficiaires des politiques publiques, seraient considérés comme des acteurs de l’évaluation. Des citoyens impliqués dans des dispositifs participatifs d’évaluation sincères et transparents.

De tels dispositifs permettraient aux citoyens d’indiquer ce qui compte vraiment pour eux et de suivre les évaluations une fois qu’elles auraient été réalisées.

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De l’interpellation de dizaines de lycéens à Mantes-la-Jolie…


« Les collégiens cernés et gazés au poivre par des flics accompagnés de chiens n’oublieront pas de sitôt ce moment de leur vie où s’est formé décisivement leur rapport à la police et, dans deux ans, cinq ans, cette police oublieuse qui les croisera de nouveau s’émouvra de la détestation brute qu’elle lira sur leur visages — et n’y comprendra rien. »

Frédéric Lordon

C’est l’Observatoire des violences policières, un outil mis en place pour recenser les violences des policiers qui a récupéré la vidéo sur un autre compte twitter appartenant à un policier. Ce dernier aurait supprimé la vidéo peu après l’avoir partagé … Son authenticité ne fait toutefois aucun doute.

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La Compagnie Foyalaise de Transport Urbain va-t-elle survivre ?

— Par Pierre Alex Marie-Anne —

Rien n’est moins sûr car la donne a radicalement changée avec l’apparition d’un gendarme des transports en la personne morale de Martinique Transport.

Celui-ci ne pourra tolérer plus longtemps, sauf à se décrédibiliser, les dysfonctionnements à répétition de cette entreprise, censée assurer théoriquement un service public aux frais du contribuable.

Les syndicalistes dévoyés qui ont pris le contrôle de cette société, véritable bateau-ivre, en se vautrant dans la plus grande illégalité ,affichent en permanence le plus grand mépris à l’égard des modestes usagers, qu’ils mettent cyniquement à pied sans préavis et sans le moindre service minimum.

Ils ne se rendent pas compte que se faisant, ils sont en train de scier la branche sur laquelle ils sont assis ; c’est sur un cadavre ,rendu exsangue par l’accumulation de pertes d’exploitation successives qu’ils dansent frénétiquement ,sous l’œil complaisant d’un PDG d’opérette qui , après avoir demandé à la Direction du Travail (Dieccte)de dire le DROIT ,s’est empressé de s’asseoir dessus pour faire exactement le contraire de ce qu’implique le respect de la loi .

On est en plein » Bololo″, pour parler comme l’autre .

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« Nous, écoles françaises d’art, refusons la hausse des frais d’inscription pour les étudiants africains »


Dans une tribune, 44 établissements dénoncent la stratégie « discriminatoire » que représente l’augmentation des droits universitaires pour les étrangers.
Les oppositions à la hausse des frais d’inscription des étudiants étrangers en France se multiplient dans le milieu universitaire. Mercredi, c’est le conseil d’administration de l’Association nationale des écoles supérieures d’art ( ANDEA) qui s’est exprimé dans une tribune publiée par le journal Le Monde.

Regroupant ainsi 44 établissements, l’association dénonce une stratégie «discriminatoire», surtout envers les étudiants issus de pays d’Afrique. «Ce qui apparaît est une règle économique de base : modifier la clientèle par le prix de l’objet (une inscription à 2 770 euros au lieu de 170 en licence, de 3 770 euros au lieu de 243 en master et 380 en doctorat), écrivent les signataires. Les étudiants africains peuvent, a minima, se sentir les laissés-pour-compte de cette nouvelle stratégie.»

En outre, l’Association nationale des écoles supérieures d’art exprime son refus de participer à cette démarche, tant qu’elle ne sera pas augmentée «d’une véritable politique concertée avec les pays extra-européens en question», au moment où la France entreprend par ailleurs une restitution du patrimoine culturel africain aux pays concernés.

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Misié Joj

— Par Daniel M. Berté —

Lè Man moun ka pasé ek ka ratibwazé
I toujou san fouté si’y ka fè moun kriyé
Nou pa la pou pléré ni pou sa rigrété
Men nou pa ka bliyé épi nou ka sonjé

Joj Elétèw Movwa, misié lawa dé mo
Nonm ki palé anpil ek ki matjé an lo
Adan lé piès téat i mété kréyol wo
Ek sa’y kité ba nou sé pa dé pawol flo

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Appel aux peuples du monde

— Par Collectif —

En 2017, les dépenses militaires mondiales ont atteint 1739 milliards de dollars, soit 230 dollars pour chaque habitant que compte la planète ! Ces seuls chiffres suffisent à prouver que le monde dispose largement des moyens de garantir une vie digne à tous et à toutes.

Oui, Il est possible de mettre fin à la misère ! Il est possible de lutter contre les épidémies qui déciment les populations ! Il est possible d’agir pour diminuer les causes des catastrophes naturelles et affronter leurs conséquences! Il est possible de réduire le nombre et l’intensité des conflits grâce à un partage équitable des richesses entre pays et au sein de chaque société. Il est possible de développer des relations fécondes entre les peuples grâce à la généralisation d’une politique éducative et culturelle nourrissant la connaissance, la compréhension et la tolérance.

C’est une minorité d’individus égoïstes et cyniques, à la tête d’une poignée de pays impérialistes et jouissant de la complicité des classes parasites dans les pays dominés, qui fait obstacle à notre droit de vivre décemment et heureux. Aucun compromis n’est ni possible, ni souhaitable, avec ces prédateurs qui imposent leur pouvoir politique et économique au moyen d’institutions perverses et de législations iniques.

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Colloque international sur la démoustication

Du 5 au 7 décembre 2018 

La Collectivité Territoriale de Martinique organise un colloque international sur la démoustication à Fort-de-France.Un évènement de haut niveau scientifique
La région des Caraïbes a été affectée ces dernières années par des épidémies de dengue, de chikungunya et de Zika dont l’impact a été considérable dans les domaines de la santé publique et de l’économie de nos différents pays.

Les menaces de nouvelles épidémies demeurent lourdes et nous obligent à renforcer notre coopération afin d’anticiper les crises qui pourront survenir et de mieux y faire face collectivement.

C’est pourquoi le colloque international sur la démoustication, organisé en partenariat avec l’Agence Régionale de Santé (ARS) de la Martinique, portera sur le thème de « La lutte contre les moustiques et autres insectes d’intérêt médical : enjeux environnementaux, sanitaires et économiques ».

Cet événement de haut niveau scientifique dressera un état des lieux de ce qui se fait dans la Caraïbe et dans le monde, sur les méthodes alternatives et sur les perspectives de contrôle des moustiques. Durant trois jours, ce seront ainsi quelques-uns des plus grands spécialistes mondiaux de la démoustication opérationnelle ou « de laboratoire » qui viendront faire part de leur expérience et la confronter à celle de Martinique.

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Ouvrons enfin le débat sur la fiscalité !

— Par Max Dorléans du G.R.S. —

Tous ces jours-ci, on entend assez régulièrement dans les médias, sur la question de la fiscalité qui a fini par s’inviter sur la place publique avec les « gilets jaunes », une chansonnette selon laquelle entre 40 et 50 % des ménages ne paient pas d’impôts.

Il s’agit, comme une partie non négligeable des affirmations qui nous sont assénées régulièrement, d’un mensonge.

Car tout un chacun/e, du chômeur au très riche paye au quotidien, dans chacun de ses actes élémentaires de consommation et achats de services, des impôts et des taxes. Des impôts indirects et taxes (TVA et autres impôts sur les produits genre carburants, tabac, assurances, boissons…) que l’on ne voit pas immédiatement en passant à la caisse, mais qui pèsent d’un poids autrement plus lourd pour celui qui gagne le SMIC ou qui touche une allocation de misère, que pour un Hayot ou un Parfait.

Ainsi, si un chômeur ou un allocataire du RSA ne paie effectivement pas d’impôt direct, eh bien ce dernier paye néanmoins en totalité environ 15% d’impôts sur ses revenus.

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« Sonnons l’alarme climatique »

Plus de 60 associations appellent à se mobiliser pour une transition écologique « plus ambitieuse et plus juste »

Faire sonner l’alarme climatique » : tel est le but de cette tribune, dont la publication coïncide avec l’ouverture de la COP24, en Pologne. Pour les signataires, une soixantaine d’associations, dont Attac, la Fondation pour la Nature et l’Homme présidée par Audrey Pulvar et Oxfam France, représentée par Cécile Duflot, « il est encore temps d’agir » pour « engager une transition énergétique plus ambitieuse et plus juste, à la hauteur de l’urgence climatique ». Ils s’expriment alors que doit avoir lieu une marche mondiale pour le climat, samedi 8 décembre, après le succès des marches du 8 septembre et du 13 octobre derniers.


Le 8 décembre, sonnons l’alarme climatique. Associations et syndicats s’engagent à rejoindre les mobilisations du 8 décembre et appellent à amplifier le réveil citoyen pour la justice sociale et écologique.

En décembre 2015, alors que les chefs d’Etats célébraient la signature de l’Accord de Paris, le mouvement pour la justice climatique se mobilisait pour dresser des lignes rouges et pointer l’insuffisance des engagements des États pour limiter le réchauffement mondial à 1,5°C.

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La mort de Georges Éleuthère Mauvois

Comme un dernier salut!

Georges Éleuthère Mauvois est décédé ce jour à 13 h 30, mardi 4 décembre 2018, presqu’à la date anniversaire de la mort de son fils Ti-Jo.
Georges Mauvois était un grand écrivain, essayiste, dramaturge, poète, biographe, au style talentueux et parfait créoliste.
Nous avions une relation très forte et je suis bouleversé par son décès. Il a été aussi un ex dirigeant du Parti communiste dont il s’était éloigné, très doucement, avec ménagement et sans éclat à partir de 1973 et il s’était alors beaucoup plus investi dans la littérature et la réflexion. J’avais trouvé un homme charmant, curieux et attentif sans pour autant renier ses idéaux de jeunesse et son positionnement pour une société juste, pour la libre pensée, pour la laïcité, pour l’affirmation de la culture martiniquaise et de l’identité caribéenne.
Mes condoléances à Laure, Yves et Roger, mes trois amis et camarades depuis la pré-adolescence, à leurs enfants et petits enfants.

Gilbert Pago

 

Georges Élteuthère Mauvois est né le 28 janvier 1922 à Fort-de-France (Martinique), d’un père policier municipal et d’une mère petite commerçante.

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