Il s’agit de la plus vaste enquête jamais réalisée par l’Agence européenne des droits fondamentaux (FRA)
La peur, la violence et la discrimination restent élevées chez les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres (LGBTI), même si elles sont aujourd’hui plus nombreuses à évoquer ouvertement leur identité, révèle une enquête de l’Agence européenne des droits fondamentaux (FRA), publiée ce jeudi.
Dans les douze mois ayant précédé le questionnaire, les LGBTI sont 43 % à s’être sentis discriminés, un chiffre en augmentation de 6 points par rapport à la dernière enquête effectuée en 2012. Pour les transgenres, cette proportion monte même à 60 %.
Des « zones sans idéologie LGBTI »
Les personnes transgenres et intersexuées sont deux fois plus nombreuses que les autres groupes LGBTI à faire état d’une agression dans l’année précédant l’enquête. La moitié d’entre elles déclarent avoir des difficultés à subvenir à leurs besoins. La FRA a interrogé en 2019 140.000 personnes LGBTI dans les 27 pays de l’Union européenne (UE), au Royaume-Uni, en Serbie et en Macédoine du Nord. Pour la première fois, son enquête inclut les expériences des personnes intersexuées et des adolescents âgés entre 15 et 17 ans.