Le ministère des Outre-mer et l’Agence française de développement (AFD) ont signé lundi un plan doté d’un milliard d’euros pour accompagner les collectivités locales et les entreprises ultramarines dans la crise sanitaire et économique liée au coronavirus.
Ce plan, baptisé «Outre-mer en commun», se veut «une réponse à la crise sanitaire mais aussi à son impact économique», dans le cadre de la «trajectoire outre-mer 5.0 »(déclinaison des objectifs de développement durable pour les territoires ultramarins, ndlr), lancée depuis avril 2019, explique un communiqué commun. Ce plan se décline notamment en trois points : une réponse sanitaire, une réponse économique et une réponse environnementale.
Relance des investissements
En matière sanitaire, l’AFD va renforcer «son appui aux réseaux régionaux de surveillance épidémiologique» et va «contribuer au plan de réforme et de relance des investissements» pour les hôpitaux d’Outre-mer, précise le communiqué, sans donner de chiffres.
Pour «soutenir le tissu économique», l’AFD va examiner «avec bienveillance les demandes de report d’échéances de 6 mois de ses prêts aux collectivités locales et aux entreprises», accélérer «ses décaissements» (à hauteur de 250 millions d’euros), «les instructions de prêts budgétaires annuels des grandes collectivités» (250 millions), et mettre en place des «prêts d’urgence d’aide à l’investissement sur 20 ans pour les collectivités ultramarines».