— Par Jean-Luc Bonniol, anthropologue —
Article paru initialement dans The Conversation
Depuis sa sortie le 25 décembre 2020 sur la plate-forme Netflix, la série La Chronique des Bridgerton connaît un indéniable succès, tempéré par quelques réserves face à ce que certains jugent comme une bluette superficielle…
Série américaine qui fait revivre un pan de l’histoire de la société britannique au temps de la Régence (au tout début du XIXe siècle), elle s’inscrit dans la veine des romans de Jane Austen, ainsi que dans la ligne des séries « en costume » à succès, comme Downton Abbey. Elle présente en effet le destin de deux familles de l’aristocratie britannique de l’époque, les Bridgerton et les Featherington, autour de la vie des enfants (notamment l’aînée des filles Bridgerton, Daphne), et de l’entourage de ces familles, avec la reconstitution des bals fastueux qui étaient donnés à l’occasion de la « saison » de présentation des jeunes filles à marier dans la bonne société de l’époque.