— Par Clément Daniez —
Le chercheur Yitzhak Melamed a été déclaré « persona non grata » par le rabbin de la synagogue portugaise d’Amsterdam. Une décision qui suscite stupeur et colère.
« J’ai d’abord cru à une blague », confie Yitzhak Melamed. Dimanche 28 novembre, cet expert de Baruch Spinoza (1632-1677) a appris avec stupeur qu’il n’était plus le bienvenu à la synagogue portugaise d’Amsterdam. Celle-là même à l’origine, en 1656, du bannissement du célèbre philosophe néerlandais. Dans une lettre cinglante, le rabbin Joseph Serfaty l’y « déclare persona non grata ». Sa faute ? « Avoir dédié sa vie à l’étude des travaux de Spinoza et au développement de ses idées », précise la missive, envoyée via Internet.
Rendue publique par le professeur Melamed, la lettre a mis en émoi le petit cercle des spinozistes. L’auteur de l’Éthique, un monument de la philosophie, suscite donc encore le courroux de rabbins d’Amsterdam. Et voici que l’histoire se répète : l’un des spécialistes de sa pensée se trouve à son tour banni ! « J’ai reçu des centaines de marques de soutien, du monde entier, dont des amis prêts à exiger du rabbin qu’il leur interdise à eux aussi de poser un pied dans la synagogue », s’amuse Yitzhak Melamed, basé à l’université Johns-Hopkins de Baltimore, aux États-Unis.

Une étude du magazine américain « Variety » montre que depuis le début de la crise du Covid-19, les minorités, et en particulier les personnages noirs et non-binaires, sont plus présentes à l’écran
Déconstruisons, désormais, les discours gouvernementaux à partir de ce simple postulat :
En Haïti, la violence contre les femmes prend des dimensions extrêmement alarmantes. Quasi quotidiennement, les femmes sont victimes de kidnapping, d’extorsion, d’assassinat politique, de viols et de massacres.
Le jury du prix « Press Club, humour et politique » a choisi parmi 16 « petites phrases » concourant au titre du mot le plus drôle de l’année en politique
Un réseau d’économistes a publié mardi 7 décembre, à l’initiative de l’École d’économie de Paris, son deuxième rapport sur l’état des inégalités dans le monde.
La journaliste philippine Maria Ressa a été autorisée lundi 6 décembre par la justice de son pays de se rendre à Oslo pour recevoir en personne le Prix Nobel de la paix. Maria Ressa, 58 ans, bénéficie actuellement d’une liberté conditionnelle en attendant un jugement en appel après sa condamnation l’an dernier pour diffamation, ce qui l’a contrainte à demander à trois tribunaux la permission d’aller chercher son prix. La cour d’appel fiscale a estimé dans une décision rendue publique lundi que la cofondatrice du site d’information Rappler pouvait se rendre en Norvège du 8 au 13 décembre.
L’essayiste et consultant Alain Minc vient de publier « Ma Vie avec Marx » (Gallimard), dans lequel il distingue un mauvais Marx communiste et révolutionnaire et un bon Marx social-démocrate et réformiste. Henri Peña-Ruiz, auteur notamment de « Marx quand même » (Plon), « Entretien avec Karl Marx » (Plon) et « Karl Marx penseur de l’écologie » (Seuil), lui répond.
Il en est des affaires des pays ce que sont les secrets de famille. Ces derniers sont réglés entre soi et, quelle que soit l’intensité des différends domestiques, la réserve prévaut vis-à-vis du voisin ou de l’étranger. De même il n’est pas sans intérêt pour les États, les pays ou collectivités d’adopter une pareille retenue lorsqu’il peut y en avoir besoin pour se présenter aux autres. La crise sanitaire, sociale et politique qui traverse nos territoires et portée par un malaise quasi-structurel, mettent en évidence un goût surprenant pour l’exposition de nos déboires sur la place publique étrangère. Nous n’aurions donc plus la fierté de notre image à l’étranger. Au vu de la situation de dépendance totale de nos territoires, on pourrait comparer cette disposition à l’autodénigrement ostentatoire à une joyeuse tentation suicidaire.
Un nouveau rapport vient de souligner que près de 50 % de la population mondiale souffre de malnutrition.
Fort-de-France – Le secteur du tourisme en Martinique enchaîne les coups durs: après deux ans de Covid et alors qu’il comptait sur la venue de la Transat Jacques Vabre pour lancer la saison, la crise sociale vient encore le fragiliser.
Moscou – L’émergence du variant Omicron du coronavirus est la « preuve ultime » du danger des inégalités face à la vaccination dans le monde, a estimé vendredi le président de la Croix-Rouge.
Redouté, le variant Omicron avance de plus en plus vite alors que douze cas ont été confirmés en France.
Dans ma communication précédente intitulée
Paris (AFP) – Phénomène mondial, la désinformation anti-vaccinale sur internet alimente la méfiance des citoyens, contribuant ainsi à peser sur les campagnes de vaccination. L’axe principal des infox: exagérer ou inventer les effets indésirables pour faire croire que les vaccins sont plus dangereux que le Covid.
Le SINAbécédaire que l’on pourrait littéralement nommer l’abécédaire de Sinamal, (Sinaray dans ses caricatures), vient de paraitre. Comme son nom l’indique, il est le fruit de l’imagination au service de la plume de feu Raymond Sinamal. Cet artiste caricaturiste a conçu la matière première si l’on peut dire, mais, trop tôt disparu, il n’a pas vu naitre l’ouvrage. 
Du 21 novembre au 3 décembre 1831 s’est produit le premier soulèvement d’ouvrières et ouvriers de la soie et des métiers rattachés au tissage, très implantés sur les pentes de la Croix-Rousse, à Lyon. L’historienne Michèle Riot-Sarcey nous raconte cette lutte contre l’exploitation et l’asservissement qui règnent dans les ateliers.
Sainte-Rose (France) – Les voitures sont garées par centaines sur le bas-côté en amont, les habitants passent à pied, pour se ravitailler, aller travailler ou toute autre activité. Impossible de traverser l’épais barrage du pont de La Boucan, bastion de la contestation qui secoue la Guadeloupe depuis deux semaines.
La Martinique traverse depuis mars 2020 une crise sanitaire, comme le reste du monde. La Martinique est entrée le 22 novembre dans une grève générale à l’appel d’une intersyndicale.
Le corps de l’homme est le nœud : il est l’originaire, le lieu natif d’où tout se met en mouvement et se propulse. Il est le support sur lequel tout vient se nouer. Traversé par la parole, il est la matrice en laquelle s’articule son rapport au temps, à l’espace et à la terre. Il est l’ultime où tout se joue. Il ne faut donc pas s’étonner qu’à chaque phase importante de l’évolution du monde, le corps constituât l’enjeu majeur, la mise décisive. 
À RETENIR :
À travers son ouvrage, l’auteure Yvette FARRAUDIÈRE nous relate l’histoire de l’école à la Martinique. Cette institution qui a formé à la lecture, l’écriture et au calcul, les citoyens que nos ancêtres et nous sommes devenus. L’histoire de l’école, en Martinique nous est ici retransmise, sous l’angle de ceux qui « font l’école », comme on aimait à le dire, comprendre le maitre d’école.