— ParFrançois Reffin(*) —
Ce matin, on a tapoté à la porte de ma chambre-bureau, au 101 rue de l’Université.
J’étais encore au lit, je n’ai pas réagi.
La porte s’est ouverte, j’ai grogné un “Je suis là”, et la porte s’est refermée avec un “Oh, pardon !”
Comme j’étais réveillé, je suis descendu au petit déjeuner.
Quand je suis remonté, les tapis de douche ne trainaient plus dans la salle de bain, la cuvette des toilettes était récurée, les serviettes changées, les poubelles vidées.
Le même miracle se reproduit tous les jours.
Ce n’est pas l’œuvre d’une fée, non, mais de femmes.
J’ai échangé avec elles, rapidement, dans les couloirs.
Elles arrivent à 6 h, elles repartent à 10 h.
Assez tôt pour ne pas déranger le travail des députés.
Du lundi au vendredi, ça leur fait une vingtaine d’heures par semaine.
A raison de 9 € de l’heure, leur paie s’élève à 600 € et quelques par mois.
Bénéficient-elles de tickets-restau ? Non.
Sont-elles un treizième mois ? Non.
Des primes de panier ? De salissure ? Non.
Seulement 50 % de réduction sur le pass Navigo.

Les risques de harcèlement s’accroissent pour les citadines célibataires ayant un statut de cadre ou de profession intellectuelle supérieure.
À la suite de la journée internationale du droit des femmes du 8 mars, nous avons voulu prolongé l’évènement et organiser une manifestation pour sensibiliser et soutenir l’association martiniquaise « Culture et Égalité » qui oeuvre depuis des années pour le droit des femmes.
Les Semaines de sensibilisation des jeunes à l’entrepreneuriat féminin démarrent ce vendredi 2 mars 2018 avec l’intervention de Mme Annick Girardin, Ministre des Outre-Mer au lycée Carnot de Pointe-à-Pitre
L’Union des Femmes de Martinique organise son
L’Union des Femmes de Martinique vous invite à son premier dîner-débat femmes et hommes vendredi 2 mars 2018 à partir de 18h.
« La langue française est truffée de sexisme. Elle porte en elle l’héritage d’une histoire marquée par la domination des hommes. Elle a été sculptée, structurée, modelée, réglementée par les hommes au travers des époques où les femmes étaient tenues à l’écart de la littérature, des institutions linguistiques et de l’espace public ».
Un fait divers défraie la chronique en ce moment, en Martinique. Une mère a alerté la police à propos de la disparition de sa fille à la sortie d’une boîte de nuit. La jeune femme ayant réapparu après 4 jours passés avec un homme, l’opinion publique se déchaîne et s’indigne ! En particulier, un message qui circule sur les réseaux dits sociaux, conseille – à sa mère, mais certainement aussi à toute personne « responsable » qui la croiserait – de lui administrer « an volée baton griyav, baton clous », et propose de faire de cette affaire le sujet du prochain vidé, de fabriquer un bwa-bwa à l’effigie de la jeune femme, afin que chacun.e le roue de coups de « liann’ tomarin » !
La population martiniquaise entière est en colère après ce crime affreux perpétré quatre mois seulement après le meurtre de Leïla et de ses deux enfants. Chaque fois, nous nous mobilisons, nous défilons, nous disons : PLUS JAMAIS ÇA – C’est utile et absolument nécessaire, mais ce n’est pas suffisant !
Malgré leur succès croissant, mis en lumière par Jazz à Saint-Germain-des-Prés et Jazz’Hum’ah notamment, les femmes du jazz peinent à obtenir la reconnaissance qu’elles méritent. Interview avec Marie Buscatto, auteure de l’édifiant livre « Femmes du jazz »
Contre cette barbarie machiste qui l’a tuée ce dimanche 21, qui blesse, rabaisse, prive de leurs droits des centaines de femmes au quotidien.
En Martinique, aujourd’hui, la barbarie machiste a encore frappé :
Nous venons d’apprendre avec stupeur et émoi l’horrible féminicide perpétré à Rivière Pilote cette nuit.
La tribune d’un collectif de 100 femmes, dont Catherine Deneuve, 
Une étude interdisciplinaire récente suggère que l’écart de taille entre les hommes et les femmes (de 6 à 18 cm en moyenne suivant les populations) aurait pour origine l’appropriation de la meilleure nourriture par les mâles aux dépens des femelles chez les Homo Sapiens depuis la nuit des temps. Spécialiste de l’anthropologie évolutive, la chercheuse Priscille Touraille montre que ce dimorphisme sexuel de stature n’est pas une adaptation « positive » du point de vue de la sélection naturelle. Elle estime que ce sont les femmes qui devraient être aussi grandes, voire plus grandes, que les hommes. Une remise en question de la pensée commune.
Dans « Se défendre », la chercheuse rend justice à la violence que les opprimés déploient face à leurs oppresseurs. Un superbe retour à la vérité charnelle de la politique.
Après le #balance ton porc et #meetoo beaucoup de femmes se sont manifestées en France et aux USA. Ici nous avons été nombreuses à adhérer par le biais des réseaux sociaux à apprécier ce mouvement et à dire OUI cela existe bien chez nous. Certains.es disaient : mais oui on ne peut plus draguer, être dans la séduction….oui certes mais quelle est la différence entre drague et harcèlement. Comment dire NON ? Pourquoi n’arrivons-nous pas à dire NON haut et fort ? Pourquoi notre non n’est pas entendu ? Pourquoi ne portons-nous pas plainte ?
Tribune. Un collectif de 100 personnalités demande au président d’augmenter le budget alloué à la lutte contre les violences faites aux femmes.
En 2015, les femmes ont gagné un quart de moins que les salariés masculins.
La philosophe Elsa Dorlin répond au président français sur sa rhétorique « féministe », qu’elle estime douteuse, et sur ses préjugés sur la surnatalité du continent.
« L’impact mondial de l’affaire Weinstein », 4/7. Après les actrices et les comédiennes, qui ont dénoncé la violence, des milliers de femmes sortent du silence.