— Par George HUYGHUES DES ETAGES – psychologue, auteure d’ouvrages éducatifs – (texte avec son enregistrement sur CD audio, extrait de son livre « A l’écoute de la Martinique ») —
Déjapouyonn, kwéyol sé an zouti ki ka sèvi nou pou lyennen épi anlo moun ka palé’y oliron latè : sépa selman Matnik, Gwadloup épi Giyan étila yo ka palé kwéyol, ni plis di 9 milyon moun ka palé kwéyol bokoté nou kon tel Ayti étila kwéyol sé lang ofisyel, Sentlysi, Dominik ki paka palé fwansé. Plilwen nou ni Lareynyion, Moris épi Séchel. Nou ka konpwann ki kwéyol sépa lang an réjyon Lafwans selman, sépa an lang réjyonal sé an lang ki minoritè pis pa ni anpil moun ka palè’y atè Lafwans .
Dézièm bagay : kwéyol sé an lang ki pé pewmet sé timanmay-la apwann dot lang ki ka sanblé sé mo-a ant ‘yo menm mannyè kon’y kontel langlé. Ki donk sa pé fasilité sé timanmay-la pou apwann sé lang tala –
Twazyèm bagay ki pli potalan anko pas sé pou lékilib mantal pèp-nou : kwéyol sé lang zanset-nou, lang manman nou é – ki nou lé ki nou palé – timanmay-nou ka lévé adan’y, ka benyen adan’y dépi yo fèt é sé lang tala ka pôté lespwi zanset nou, valé ek kilti pèp-nou é sé pousa fodwé pa nou kité ‘y mô (é sé pétèt pousa yo lé nou kité’y mô,pou nou blyé pasé-nou, pou nou fonn adan la « mondialisation » épi nou pèd tout nanm-nou, tousa ka fè nou ka santi nouka sanm, nou lyennen, nou soudé antnou).


« Tous Créoles ! » s’étonne qu’une polémique ait pu aboutir au report d’une opération pédagogique initiée par le lycée Joseph-Pernock du Lorrain, initialement prévue ce lundi 19 octobre 2015.
Sous l’égide du Centre International Recherches Echanges Coopération Caraïbes Amériques (CIRECCA), animé par l’écrivain Daniel Boukman, l’atelier d’étude du créole martiniquais 2015 – 2016 ouvre ses portes.
Le conflit qui a secoué l’établissement privé catholique n’a pas défrayé la chronique à cause de son ampleur ou de sa durée, mais au contraire du fait de sa rareté et de questions liées aux particularités de ce type d’établissements, à leurs rapports avec l’inspection académique d’un côté, et avec la hiérarchie de l’église de l’autre.
Lorsque après avoir enseigné en ZEP l’auteur est muté dans le lycée prestigieux d’un quartier chic, il découvre à quel point l’école est gangrenée par l’argent. Quand on a été élevé dans l’idée que l’école française se devait d’être publique, gratuite et méritocratique, c’est un vrai choc culturel.
La Fondation Clément organise le 1er forum des métiers du patrimoine, à l’occasion de la 32ème édition des journées européennes du patrimoine qui auront lieu les 19 et 20 septembre 2015 sous l’égide du ministère de la Culture. Avec un focus sur les métiers qui préservent le patrimoine de demain, ce forum s’insère dans la thématique nationale “Le patrimoine du XXIème siècle, une histoire d’avenir”.
Dans une des cinq classes de l’école publique Ange-Guépin, située dans le quartier populaire de Malakoff à Nantes, qui met en pratique la méthode Freinet.
En Martinique, l’École publique nous a été conquise par le Conseil général présidé à l’époque par Marius Hurard, l’illustre avocat qui fut également maire de Saint-Pierre et député. Cette conquête arrive bien avant que les militants de la Ligue de l’Enseignement, au nombre desquels Jean Macé, Jules Ferry, Léon Gambetta, Jean Jaurès, Joseph Combes… n’obtiennent en France l’Ecole de la République : l’Ecole publique gratuite obligatoire et laïque (soulignons bien le rude combat de la Ligue de l’Enseignement dans une France où l’instruction était considérée comme un luxe, donc non accessible à tous).
Dans notre précédente lettre ouverte, nous proposions à nos parlementaires de déposer un amendement à la loi de Modernisation de l’Outre-Mer, portant sur la création d’un Conseil Territorial des Jeunes. Une proposition qui s’inspire du livre blanc de la jeunesse (consultable sur notre site internet : lajenesdouvan.com) que nous avons présenté à l’ensemble des élus régionaux en Mai 2014.
( Y compris sur ce site 😳 )
Le Conseil constitutionnel avait jugé en juin 1999 la charte européenne contraire au principe que « la langue de la République est le français ».
Le mot « laïcité » a été élu mot de l’année 2015 par un jury de spécialistes lors du Festival du mot, à la Charité-sur-Loire (Nièvre).
Ils sont là, à tourner au-dessus de l’actualité qui les laisse dans la désespérance de l’indifférence, à épier la moindre occasion de sortir leur sifflet rouillé pour critiquer, fustiger, incendier. Ces donneurs de leçons se découvrent brusquement des dons de lucidité retrouvée sur la perception d’un pays. Brusquement, voilà qu’ils auraient découvert que gérer un pays uniquement sur la base de la distribution d’aides sociales et de billets d’avion n’était pas une vision moderne du développement, ni une volonté politique affichée de contribuer au progrès dans le respect et pour la dignité de leurs compatriotes.
Le propre des manipulateurs, c’est de toujours tenter de masquer leurs insuffisances sous une avalanche de prétextes et de boniments. C’est à cet exercice lamentable que le président de région s’est, une nouvelle fois, livré sur RCI, ce lundi 18 mai.
Extraits de l’intervention d’AMJ devant l’Assemblée nationale : Plus spécifiquement, c’est l’Université des Antilles et de la Guyane qui s’est lézardée il n’y a pas si longtemps.
Le mardi 28 avril 2015, France-Antilles publiait, sous le titre «
le 21 Mai 2015 de 8h30 à 11h30
— Par Maurice Belrose —
En 1967, Jean-Jacques Servan Schreiber, dans son célébrissime livre Le Défi Américain, pronostiquait avec 13 ans d’avance l’irruption du micro-ordinateur et démontrait que « l’arme absolue » mise en œuvre par les Américains pour dominer le monde était l’investissement dans les universités. « L’Amérique tire en ce moment un profit massif du plus rentable des investissements : la formation des hommes« , écrivait ce visionnaire, qui dirigeait alors l’hebdomadaire l’Express. A l’époque, voici 48 ans, les Etats-Unis comptaient déjà 45% d’une génération diplômée de l’enseignement supérieur. Aujourd’hui, la France commence à peine à atteindre ce chiffre.
Extraits « Le Canard Enchaîné » 6 mai 2015 :
Quelques jours après le passage à la Martinique du directeur de Médiapart, Edwy Plénel, a paru dans ce journal