— Par Stéphane Witkowski —

Les réformes récentes offrent des opportunités pour les entreprises françaises à Cuba, qui sont d’ailleurs déjà présentes dans un certain nombre de secteurs clés.
Matthias Fekl, secrétaire d’Etat chargé du Commerce extérieur, de la Promotion du tourisme et des Français de l’étranger, s’est rendu à Cuba du 5 au 8 mars. Après la visite de Laurent Fabius en avril 2014, première visite d’un ministre des Affaires étrangères depuis plus de trente ans, ce déplacement a permis de renforcer la coopération francocubaine, notamment dans la perspective de la visite du président de la République à La Havane le 11 mai prochain, la première d’un chef d’Etat français dans l’île. Accompagné par Bruno Bézard, directeur général du Trésor (au titre de président du Club de Paris chargé de la renégociation de la dette cubaine), de Stéphane Mousset, chef du bureau Amériques de la direction générale du Trésor et d’une délégation d’entreprises, Matthias Fekl s’est entretenu avec les ministres cubains du Commerce extérieur, des Relations extérieures, du vice-ministre du Tourisme et avec le président de la Banque nationale. Il a parrainé la signature d’un accord de coopération entre le centre de coopération internationale en recherche agronomique (Cirad) et le ministère cubain de l’Agriculture et a visité la zone de développement du port de Mariel.


1 / Un système en bout de course
L’association des Consommateurs et des Citoyens de la Caraïbe (A3C) avait alerté en novembre dernier le public martiniquais sur « la grande profitation » de France Telecom – Orange Caraïbes en matière d’Internet car les débits étaient minuscules pour un prix majuscule. Mieux, on pouvait découvrir derrière cette situation une attitude du groupe qui se retranchait derrière le fait que l’annonce d’un débit de 20 Mo n’était qu’un effet d’annonce puisqu’en fait il fallait entendre un débit compris entre 8 et 20 Mo. Presque trois fois moins que le chiffre annoncé! Depuis, la publicité d’Orange a évolué puisqu’on y parle de la vitesse d’Orange ou de sa qualité mais sans jamais évoquer de chiffres concernant la vitesse!
Arrêts maladie, absences au travail… deux chercheurs ont calculé le coût du tabac pour la collectivité. Verdict ? Si on demandait aux fumeurs de rééquilibrer la balance, le prix du paquet bondirait de… 87 %
— Par Stéphane Aubouard —
L’Institut de statistique règional (IMSEPP) annonce triomphalement le 27/01/2015 à une baisse des demandeurs d’emploi cat A en décembre 2014 de 1,57 % par rapport à novembre 2014. Il en conclut que cela est la confirmation de « la baisse tendancielle du nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois » et que c’est le signe d’une « reprise économique réelle ». La Martinique avance, n’est-ce pas ?
Le rapport annuel de l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale souligne que plus de la moitié des familles monoparentales sont pauvres
— Par Pierre-Yves Cusset, Hélène Garner, Mohamed Harfi, Frédéric Lainé et David Marguerit —
De l’écriture au choix des sujets, et aujourd’hui avec l’exemple de Yahoo! Québec jusqu’à la mise en scène de l’information, les algorithmes produisent instantanément du contenu très peu cher.
Le secteur touristique constitue l’un des hochets agités à longueur de propagande par le néo-PPM comme « preuve » que la Martinique avancerait. D’ailleurs, chacun se rappelle encore avec quel mépris l’équipe arrivée en 2010 à la tête de la Région avait traité le bilan de l’action de l’ancienne présidente du Comité Martiniquais du Tourisme, madame Madeleine de Grandmaison.
«Les différences entre le prix affiché et ce que paie au final l’acheteur sont presque systématiques», a souligné la secrétaire d’Etat Carole Delga, à l’occasion de la remise du rapport annuel de la DGCCRF, gendarme de la consommation.
Les familles endeuillées posent souvent la question du coût d’une prestation funéraire. Chaque année, nous sommes tributaires d’une augmentation de certaines prestations. Prestations incontournables lors de la perte d’un être cher.
Fallait-il l’annonce des élections anticipées grecques pour susciter des «sueurs froides» à Bruxelles, Francfort et dans les Bourses du monde ? Si pourtant tel est le cas, avec un pays qui ne représente que 2,5% tant du PIB que de la dette totale de la zone euro, cela devrait s’expliquer pas tellement par l’inquiétude des créanciers européens quant au sort de leurs créances, mais surtout par la première mise en cause de la «règle d’or» européenne, stipulant des déficits zéro, ainsi que des politiques d’austérité qui gouvernent, depuis un moment, tant l’Europe des Dix-Huit que celle des Vingt-Huit. Si au cours des cinq dernières années, la minuscule Grèce fut le «banc d’essai» pour la gestion de la dette par l’austérité, le test grec risque maintenant d’offrir des résultats négatifs pour l’ensemble de la zone euro. Avec l’austérité comme moyen de gestion de la dette, nous avons maintenant des bilans désastreux sur tous les fronts : les «sacrifices» ne paient pas, la croissance se transforme en récession et déflation, le chômage de masse explose, les dettes n’en finissent pas de croître par rapport aux PIB qui doivent les servir.
Plus que jamais, les plus radicaux des chavistes rêvent d’un grand soir vénézuélien, fait de nationalisations, contrôles et arrestations. Pour leur plus grande satisfaction, jeudi 5 février, deux directeurs de la chaîne de pharmacies Farmatodo ont été arrêtés, accusés de » boycott et déstabilisation de l’économie « . Quatre jours plus tôt, les 167 succursales de l’entreprise avaient été occupées par la police. La force publique a également investi, lundi, les 36 magasins de la chaîne de supermarchés Dia a Dia.
JUSQU’À la crise financière mondiale de 2008, la pensée macroéconomique dominante aux États-Unis ne se souciait guère des fluctuations de la production et de l’emploi. La crise a démontré que ce point de vue était erroné et qu’une réévaluation en profondeur s’impose. L’insouciance tenait à la fois à des facteurs internes et à une conjoncture externe qui semblait, en fait, de plus en plus favorable depuis des années. qu’une réévaluation en profondeur s’impose. L’insouciance tenait à la fois à des facteurs internes et à une conjoncture externe qui semblait, en fait, de plus en plus favorable depuis des années.
PRINCIPE en deux mots : Les salariés passent à 4 jours par semaine, 32 heures, sans réduction de salaire, grâce à une baisse des charges pour les entreprises : les entreprises qui rendent effective cette RTT et embauchent sont exonérées des cotisations chômage.
Au moment où le Parlement français sera bientôt saisi, pour transposition dans le droit national français, de la décision du 17 décembre 2014 du Conseil de l’Union Européenne, relative au nouveau cadre juridique applicable entre le 1er juillet 2015 et le 31 décembre 2020 de la taxe dite « octroi de mer », il y a peut-être lieu de rappeler un anniversaire, passé de manière complètement inaperçue, celui de l’institution le 18 janvier 1985 par la Région Martinique, d’un « droit additionnel à l’octroi de mer ».
Cessons de diaboliser la dette
Les Économistes atterrés dénoncent la décision de la BCE qui viole la démocratie, renie ses propres engagements à tout faire pour éviter la déflation et pour sauver la zone Euro et fait le lit des forces politiques réactionnaires qui prospèrent toujours sur fond de crise totale. Ils appellent tous les démocrates à s’opposer avec la dernière énergie à cette décision inique de la BCE. Les choix du peuple Grec doivent être respectés.
La justice américaine s’est penchée sur la lourde responsabilité de l’agence de notation dans la crise des subprimes. Mais Standard and Poor’s accepte de payer une lourde amende pour éviter un procès qui aurait pu être historique. L’agence Standard and Poor’s a accepté de payer une amende de 1,37 milliard de dollars aux autorités américaines pour avoir trompé les investisseurs sur la qualité des crédits immobiliers dits « subprime », à l’origine de la crise financière. S&P, si elle admet sa culpabilité, évite en payant cette amende un long procès qui aurait permis d’étaler au grand jour les pratiques des agences de notation, de dévoiler les conflits d’intérêts dans lesquels elles sont plongées autant leur incompétence.
Tribune. La victoire de Syriza est une bonne nouvelle pour la démocratie européenne. Ce parti a été caricaturé par certains médias comme incarnant une « gauche radicale » potentiellement antidémocratique. Il n’en est rien. Aube dorée, à l’inverse, fait un score médiocre : le peuple grec a choisi la voie de l’alternance démocratique plutôt qu’une « sortie de route » politique qui, en des circonstances voisines, fut celle de l’Europe des années 1930.
Château-d’Eau, 14 h 30. Une femme en boubou s’avance en traînant une valise qu’elle ouvre en plein milieu d’un salon de coiffure. Elle en sort des boîtes en plastique de bonbons Haribo remplies de riz et de poisson tièdes. Les coiffeuses l’ignorent, une cliente lui lance quelques euros et commence à dépiauter son déjeuner du bout des doigts. L’odeur des solvants utilisés par les manucures qui travaillent derrière elle ne la perturbe pas. Le tressage reprend. Sur ses genoux, un koala en peluche piqué d’aiguilles, dont la coiffeuse se saisit une par une pour coudre les mèches à même les cheveux de sa cliente. Dans le salon, il n’y a que des Noirs, de la musique camerounaise, des affiches défraîchies montrant des femmes aux coiffures improbables, des sacs de voyage énormes, des fils électriques qui pendent. Sur le trottoir, des équipes de rabatteurs alpaguent les passants. Scène de vie ordinaire à Château-d’Eau, rendez-vous de l’Afrique à Paris depuis que cette partie du 10e arrondissement, nichée entre Strasbourg-Saint-Denis et la gare de l’Est, est devenue la Mecque de la coiffure afro.
Ferraillant avec humour et rigueur avec les tenants de la pensée unique, c’était un universitaire de pointe, un éducateur généreux, un militant pugnace. Et aussi un romancier subtil et attachant.