Pour la saison théâtrale 2016/2017, l’association Textes en paroles lance un appel à écriture théâtrale.
Date limite d’envoi des textes : le 31 décembre 2016
Où que Vous soyez et qui que Vous soyez… Vous écrivez pour le théâtre en Français ou en créole, en lien avec la Caraïbe ou les Amériques…
Avec vos histoires, vos personnages… Textes en paroles veut faire vivre le spectacle-vivant en Guadeloupe et au-delà, au sein de notre large réseau (NB: Les textes pour le jeune public sont bienvenus!!)
Les textes sélectionnés seront soumis sous anonymat au Comité de Lecture de TEXTES EN PAROLES (composé de dramaturges, d’universitaires et de professionnels du théâtre), qui aura la charge d’identifier un maximum de six lauréats, parmi lesquels il distinguera le PRIX TEXTES EN PAROLES DU MEILLEUR TEXTE DRAMATIQUE 2017.
Tous les textes-lauréats seront promus à l’occasion de lectures publiques et de rencontres avec leur auteur, dans le but de favoriser leur création, et se verront ultérieurement publiés en format numérique aux Éditions Textes en Paroles sur le site internet.
NB : Tous les auteurs, dont les œuvres auront été admises à la sélection (lauréats ou non), recevront les notices critiques du Comité de Lecture.

Disparu mercredi à l’âge de 90 ans, Dario Fo, écrivain et dramaturge italien, prix Nobel de littérature en 1997, était l’un des auteurs italiens les plus novateurs et un homme de théâtre anticonformiste que l’obtention des plus prestigieuses distinctions n’avait pas assagi.
—Par Loïc Céry (ÉdouardGlissant.fr) — 
RENCONTRES LITTÉRAIRES
Il publie la Matière de l’absence, un livre puissant qui part d’un deuil personnel pour se hisser à l’universel humain en passant par la Martinique, qui brasse tant de cultures payées au prix fort, depuis la traite négrière jusqu’à la colonisation.
Patrick Chamoiseau part de lui-même pour nous livrer, à l’échelle de toute l’espèce, un vaste poème en prose aux bouffées épiques.
« Le bar des Amériques » par Alfred Alexandre édité chez « Mémoire d’encrier »
Éditions du Chêne
La Matière de l’absence
Ceci n’est pas une préface,
A l’occasion de la parution de dernier livre de Patrick Chamoiseau, « La matière de l’absence », l’Association Tout-monde a organisé une soirée poétique. Gérard Delver, président de l’association, s’est entretenu avec l’écrivain. Quelques extraits…
Des choses, pas belles, se sont passées, en France, entre 2017 et 2020. Les femmes, par la main de déesses grecques surgies de l’Olympe, ont pris le pouvoir détenu par les hommes depuis des millénaires. L’Apocalypse, prédite pour décembre 2012, n’a pas eu lieu. Les déesses sont venues se mélanger à la société française. Le Parti du Cercle a imposé ses règles. L’expérience a très mal tourné. Mais comment faire la lumière sur ce règne éphémère et probablement sanglant, alors qu’une amnésie collective a été décidée par référendum au terme de cette page d’histoire, en 2020 ? Une amnésie appelée le Grand Blanc, approuvée à l’unanimité par la population. C’est pour juger cette douloureuse parenthèse que s’ouvre un maxi-procès dans ce qui fut longtemps le Stade de France et qui abrite désormais le Tribunal du Grand Paris. Nous sommes en 2062. À la barre, la Sibylle, prophétesse de la révolution des femmes. Pièces à conviction à l’appui, elle déroule le fil de sa mémoire, et la généalogie des événements. Petit à petit, on découvre la réalité de ces années très spéciales.
Qu’elle fut belle, cette dernière après-midi de vacances, quand avant de reprendre, un peu nostalgique, le chemin de l’école, on a pu rêver encore et voguer dans l’imaginaire sous la houlette de Jean l’Océan ! Comme un sursis accordé, comme un dernier voyage immobile au pays des arbres et des sorcières, qui hantent les nuits noires et les forêts profondes.
Crépuscule du tourment, de Léonora Miano. Grasset, 286 pages, 19 euros.
La Mauricienne Nathacha Appanah, dans son sixième roman, s’attache aux traces d’un enfant noir recueilli par une Blanche qui, à l’adolescence, rejette violemment le monde de sa mère adoptive.
DISPARITION – L’auteure notamment du Rempart des béguines est morte à l’âge de 86 ans.
Édition publiée sous la direction d’Emmanuelle Lambert avec la collaboration de Philippe Artières, Patrick Autréaux, Arno Bertina, Sonia Chiambretto, Albert Dichy, Emmanuel Pinto et Oliver Rohe
Mayak, complexe nucléaire en Russie.
«Fraîchement restauré, le foyer de demandeurs d’asile à Rennes me fait penser à mon lycée. Une grande porte vitrée, d’interminables couloirs, sauf qu’ici au lieu des salles de classe on a des chambres pour les réfugiés. Dans le hall central il y a une carte du monde avec les petits drapeaux du pays des résidents. La misère du monde s’est donné rendez-vous à Rennes en cette fin d’été 1992.
Ils ont subi toutes sortes de violences. Ils n’ont le droit d’exister ni dans leurs corps ni dans leurs âmes. Se conformer à leur âge, parler leur propre langue dans leur propre pays ou épouser la personne qu’ils aiment leur est interdit. Leur enfance et leur intimité leur ont été volées, comme leur a été refusé le droit de vivre leur vie.
Le prix Nobel de la paix et rescapé de la Shoah Elie Wiesel est mort samedi à l’âge de 87 ans, après avoir consacré sa vie à perpétuer la mémoire de l’Holocauste.