Derek Alton Walcott poète, dramaturge et artiste saint-lucien de langue anglaise, né le 23 janvier 1930 à Castries est mort le 17 mars 2017 sur l’île de Sainte-Lucie.
Il est principalement connu pour son poème épique Omeros, une adaptation de l’Iliade aux Caraïbes. Son œuvre est réputée pour avoir donné une peinture vivante et pittoresque de la culture et des coutumes antillaises.
Il a reçu le prix Nobel de littérature en 1992, devenant ainsi le second auteur noir après Wole Soyinka à recevoir cette distinction. Et en 2010 il a reçu le prix T.S. Eliot.
Orphelin en bas âge, Walcott est élevé dans une famille métisse réduite à la pauvreté. Sa mère est obligée de faire des travaux de couture pour l’envoyer à l’école. Anglophone, il se voit séparé de la majorité francophone et catholique des Antilles. On retrouve plus tard, dans son œuvre, le besoin de surmonter la barrière des différents langages parlés dans les îles des Caraïbes. Il publie des poèmes dès la fin des années 1940 et poursuit des études en Jamaïque. De 1959 à 1976, il dirige un atelier théâtral à Trinité et y fait jouer certaines de ses pièces.

Montréal, le 16 mars 2017
« Bondissant sur ses jambes, l’Églantine va s’arc-bouter au grand mât et, aux lueurs fulgurantes, apparaît son visage diaboliquement radieux et ses grands yeux écarquillés. Les rires délirants de la mer et du ciel entourent sa joie vierge. »
Dans le cadre des Célébrations des 104 ans d’Aimé Césaire (1913-2017)*, nous proposons d’éditer un numéro spécial de notre revue Entre deux Rives entièrement consacré à Aimé Césaire
Femmes et hommes de Martinique, des Antilles et du monde, bonsoir.
— Par Sophie Joubert —
Gérald Tenenbaum
A l’occasion de la 23e édition du SIEL ( Salon Internatiponal de l’Edition et du Livre), l’Institut français a invité l’auteur et poète Patrick Chamoiseau pour présenter son dernier roman «La matière de l’absence». Avec le recul de l’artiste, il partage avec nous une vision élargie sur l’existant et l’impensable.
Texte adressé par Alfred Alexandre et paru sur le site 97land.com
Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa.
« Il y a des pays comme ça où la mer est par-devant la mer est par-derrière… »
Basée en Guadeloupe, l’association TEXTES EN PAROLES s’est donnée pour objet, depuis 2002, de promouvoir les écritures dramatiques contemporaines issues de, ou inspirées par l’univers de la Caraïbe ou des Amériques. Pour la saison théâtrale 2016 – 2017, l’association a lancé en fin d’année 2016 un nouvel appel à soumission de textes dramatiques inédits, écrits en langue française ou/et en langue créole.
Durant la deuxième partie du siècle vingtième et jusqu’à son dernier texte, Le Merisier, l’écrivain martiniquais Georges Mauvois n’a eu de cesse, dans le divers de son oeuvre, de porter le particulier de la Caraïbe, et singulièrement de son île, aux horizons du monde. Les regards protéens de son oeuvre disent avec ô délicatesse et virtuosité l’acuité et l’enthousiasme de sa pensée. Qu’il endosse le lin du dramaturge, du chroniqueur, du biographe, du conteur, du créoliste, du pédagogue, du traducteur, du poète, d’un livre l’autre, rien de commun. Pour donner à ressentir le baroque des existences martiniquaises, voire caribéennes, Georges Mauvois, en véritable esthéticien de l’hétérogénéité, fait, tel l’Orphée mythique, le voyage dans les profonds mêmes des cultures, des histoires locales et mondiales, des oralitures créoles, des littératures gréco-latines et françaises, ramenant ainsi, par l’écriture, tout le nuancier des vérités existentielles· Chez Mauvois, le personnage ne se contente jamais de paraître vraisemblable, il est ; toujours vrai, véritable, véridique, authentique, l’aura de réalité qui émane de ses corps projette le lecteur et/ou le spectateur dans l’immanence sensuelle du sublime comme dans la transcendance idéelle du Beau.
(A propos de Létidjan, le dernier ouvrage de Romain Bellay)
Courant 2011, suite aux défis majeurs induits par le tremblement de terre de 2010, quatre linguistes ont fait paraître le livre de référence «
Ce concours est ouvert à toute personne ayant plus de 18 ans,résidante et / ou originaire de la Caraïbe.
L’actualité nous en donne régulièrement des échos, les médias s’emparent de leurs odyssées, transcontinentales ou européennes, de préférence si elles se font tragiques, et puis on s’habitue, on vit près d’eux sans les voir sans les regarder sans leur faire même l’aumône d’un sourire, d’un signe de reconnaissance, d’une parole, qui viendraient à l’appui d’une possible aide matérielle.
La 44e édition du festival international de la bande dessinée vient de rendre son verdict. Eric Lambé et Philippe de Pierpont sont couronnés pour leur album poignant sur la reconstruction d’une femme confrontée au deuil.

Lors du GRAND ENTRETIEN du samedi 21 et dimanche 22 janvier 2017, la parole a été donnée à Joseph Jos présenté comme « homme des lettres [martiniquais] », qui déclare, entre autres, « je crois qu’il y a un génie martiniquais de la littérature. Nous avons eu des prix Renaudot, Goncourt, etc » et qui, à la question de l’interviewer (Peut-on parler d’une école martiniquaise de littérature ?), répond « Elle [l’école de littérature martiniquaise] devrait se construire ; nous sommes dans une période de création, à l’instar de ce que nous cherchons à faire dans le domaine des arts »).