
– Par Michel Lercoulois –
Est-ce un signe du déclin de la littérature, pourtant contredit par les centaines de romans qui se publient chaque année en France, les milliers de manuscrits refusés, les succès en librairie de certains écrivains souvent non dépourvus de qualité littéraire ? À regarder ces faits, en particulier le nombre d’aspirants auteurs dont tous ne vont pas jusqu’à soumettre leur manuscrit, on pourrait croire que les revues littéraires sont plébiscitées, tant il est important, quand on écrit, de se tenir au courant de ce qui se publie. Certes, parmi les apprentis nombreux sont ceux obéissant simplement à leur pulsion d’écrire, sans être nécessairement eux-mêmes des lecteurs, mais il en reste suffisamment des autres pour constituer un lectorat non négligeable. Ce n’est visiblement pas le cas, ces revues se portent mal. Cependant un éditeur digne de ce nom se doit d’avoir sa revue et Gallimard ne pouvait pas assassiner son emblème, la NRF, crée en 1908. Il a donc décidé de lui donner un nouveau départ, sous un autre format, avec une publication seulement semestrielle au lieu de bi-mensuelle et un contenu différent.

Aborigène
I ni an bel boutjé
Du 22 juin au 23 juillet 2023, le festival de littérature jeunesse
—Note de lecture de Mireille Jean-Gilles —
Lariya ka élé
— Par Georges-Henri Léotin —
« Artiste ! »
— Par Robert Berrouët-Oriol, l
Zot ki ba-nou lavi
Le temps d’un doux baiser,
Voulez vous danser grand-mère…Ti-makak… manman doudou.. Yo…
La « lodyans » littéraire haïtienne parle-t-elle la langue de l’« audiencier », de l’« audienceur », du
Discours d’ouverture du présient de Balisaille
Le samedi 20 mai 2023, en clôture du « Festival Mai. Poésie » organisé par l’association BALISAILLE, le jury a procédé à la remise du Prix international de l’invention poétique aux finalistes des catégories « français » et « créole ».
Cet article se propose d’expliquer l’usage actuel de l’expression « Bwa kale » dans le cadre de l’opération portant le même nom, initiée par des membres de la population haïtienne complètement abandonnée par les tenants du pouvoir afin de se défendre contre les bandits armés qui les massacrent sans pitié. À l’aide d’arguments scientifiques appropriés, il tentera d’appréhender la réalité en tenant compte de la situation de communication, du contexte dans lequel le syntagme nominal « Bwa kale » est utilisé. Il prendra le contre-pied des traductions et définitions relevées dans certains articles francophones de l’étranger.
Le nègre, le gibier des nations
Un jour mémorial
… ! J’ai besoin d’un AVOCAT qui ne me trahira pas,
Dictionnairique :
An gran neg lévé an wayom Dawomé
« Qui ne risque rien, n’a rien »…
« On connaît très mal un écrivain par un seul de ses livres : les harmoniques de l’œuvre nous échappent. »
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