Mardi 1er avril – 19h30 – Tropiques-Atrium
« Ce qu’il faut dire » est une œuvre de Léonora Miano, mise en scène par Catherine Vrignaud Cohen, qui interroge les rapports entre l’Occident et l’Afrique à travers une écriture percutante et sans compromis. La pièce se compose de trois tableaux, chacun explorant des facettes différentes des relations humaines, de l’histoire coloniale et de la quête identitaire. Loin des discours lissés et des prétentions à l’objectivité, le texte se caractérise par sa brutalité et sa poésie, deux registres qui se mêlent pour provoquer une réflexion intime et collective sur les injustices et les héritages du colonialisme.
La première partie, intitulée « La question blanche », s’attaque frontalement aux structures raciales établies par l’Occident, en évoquant la classification des couleurs de peau et l’inversion des rapports de domination dans la repentance occidentale. La seconde, « Le fond des choses », nous plonge dans l’histoire de la colonisation et de l’immigration, en mettant en lumière les paradoxes et les ambiguïtés des rapports entre l’Afrique et l’Europe, à la fois dans le passé et dans les enjeux contemporains.

La pièce Frida, écrite et mise en scène par Paõla Duniaud, propose une plongée dans la vie tumultueuse de l’artiste mexicaine Frida Kahlo, une figure iconique du XXe siècle. Après que l’univers de Frida ait été exploré à travers le cinéma et la télévision, Paõla Duniaud choisit le théâtre pour rendre hommage à cette femme hors du commun, en nous dévoilant les facettes complexes de son existence.
Dans une chambre de Port-au-Prince, à la lumière vacillante d’une bougie, un couple s’aime, se déchire, pleure et se souvient, comme deux âmes en quête de réconfort face à la violence d’une ville qui s’effondre. Zily, une jeune femme pleine de rêves et d’espoirs, souhaite quitter Haïti avec Ferah, son amour. Mais Ferah, malgré les assassinats, les émeutes et la violence omniprésente, refuse de partir. Il travaille à l’hôpital de la ville, un témoin quotidien du chaos qui défigure sa terre natale. Comment continuer à aimer dans un tel contexte ? Et comment aimer son île, tout en étant contraint de la fuir ?
— Par Selim Lander —
Mise en scène : Régis Vallée
Reprise d’un texte du 30 juillet 2023
Que dans Saigon, elle remonte le cours du temps vers le passé colonial du pays de ses origines, que dans Fraternité, elle nous projette dans un futur dystopique, Caroline Guiela Nguyen, voyageant dans l’espace et le temps, toujours se penche sur notre humanité souffrante, pour dire qu’au-delà des drames et des larmes se tissent entre les êtres d’indéfectibles liens. Attentive à ceux que par habitude ou indifférence on oublie de voir et voudrait tenir dans l’ombre, elle revendique un théâtre de l’émotion, à la fois engagé et poétique, mais qu’aucun didactisme ne vient entacher. Parce qu’on la sent sincère, que tout dans ses propositions respire l’authenticité, on croit à ce qu’elle nous montre, autant que l’on entre en empathie avec ses personnages – des personnages que l’on se plaît plutôt à identifier comme des personnes réelles, car si peu fictifs !
« Tout passe
Mano Nobili, formatrice en théâtre immersif et ses 18 comédiens présentent leur travail dans un « Jeu face caméra » ce vendredi 14 février à Fort-de-France. Mais c’est quoi le théâtre immersif?
Écrit et interprété par Fabrice Makandja Théodose, 
Libre adaptation du roman « Les Roses fauves »
« Sélune pour tous les noms de la terre » est un monologue fort et poignant écrit par Faubert Bolivar, un poète, écrivain, dramaturge et comédien haïtien, lauréat du prix décerné par l’association guadeloupéenne Textes en paroles. Ce texte est un tourbillon d’émotions où se mêlent la passion, le chagrin, l’espoir et la révolte.
( Pièce de Théâtre écrite par : Christophe Cazalis Troupe : Kant é Kant Durée : 1h00 + échange avec le public (1h environ) Cette pièce se propose, par le biais de l’humour et de dialogues savoureux, d’ouvrir le débat et de promouvoir la consommation des légumes pays en tenant compte de toute la problématique de la pollution par les pesticides et des solutions apportées, notamment par le programme de santé Jafa (jardins familiaux).
La pièce
Chères spectatrices, chers spectateurs, nous sommes au regret d ‘annuler la représentation de « Que demande le peuple ? » de ce samedi 12 octobre au TOM.
Au TAC du 16 au 18 janvier à 19h30
Spectacle musical Adaptation, mise en scène et jeu Xavier Simonin
Ti Kréol et les filles de Manman Dlo, texte Esy Kennenga et Marie-Line Ampigny, m.e.s. Marie-Line Ampigny
Samuel Beckett et Gérard Astor
Ils sont sept, prompts à se métamorphoser, à endosser des habits et des rôles différents, mais leur énergie communicative, leur fougue et leur jeu débridé sont tels que, le spectacle fini, ils nous sembleront avoir passé au crible de leur humour, iconoclaste et dévastateur, notre société tout entière !