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Le monologue du Gwo Pwèl « Abò ti-bis jònn-lan »

Mardi 14  & mercredi 15 février 2017 à 20 h

-Tropiques-Atrium –

« …Je n’ai jamais aimé m’épancher devant ces gens qui ont ce penchant pervers de se pencher sur le malheur des uns et des autres avec cette compassion hypocrite.
Ai toujours préféré sourire en silence, dans ce grinyen dan grimaçant de façade, faire face à l’autre, aux autres, en soignant ma devanture, avec comme enseigne tout va bien, ou du moins tout va pour le mieux… et pourvu que ça dure ! »
J’avais décidé d’être un homo rictus à défaut d’être un makoumè pleureur… car finalement sourire était la meilleure façon que j’avais trouvé de montrer les crocs à mon désespoir… »
Un homme seul, face à lui-même, dans la solitude de son désespoir, dans le chagrin d’amour antillais, le fameux Gwo Pwèl. Un one-man-show sous fond de texte de slam où le spectateur rentre dans l’intimité introspective d’un homme délaissé.

Narrateur : MaKanDJa
Pièce de théâtre slamée de : Fabrice Théodose
Mise en scène : Patrice Lenamouric
Lumière : Marc-Olivier René
Son : Didier Adréa
© visuel : Agnès Brézéphin
Coproduction : Migann’Art & Tropiques Atrium Scène nationale
Avec le soutien de : Ministère de la Culture et de la Communication (DAC Martinique) & Collectivité Territoriale de Martinique (CTM)

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Le Café littéraire – Poésie en voix avec le slameur et poète Fabrice Makandja Théodose

– Mercredi 16 septembre à 18h30 – Au Cloud Rooftop Bar – Fort-de-France

Le Café Littéraire continue son cycle Poésie en Voix, avec le slameur et poète Fabrice Makandja Théodose.

Nous échangerons sur son recueil paru récemment, Le Monologue du Gwo pwèl, et sur le slam, la poésie, la vie en somme ! 😎🎤

Lire aussi : Le monologue du Gwo Pwèl « Abò ti-bis jònn-lan »

Et après Fort-France, pour aller à la rencontre de son public dans le sud de l’île, le Café Littéraire part On Tour au Marin ! 

Pour ne rien rater, 2 dates disponibles : 

– Mercredi 16 septembre à 18h30 – Au Cloud Rooftop Bar – Fort-de-France

– Mercredi 23 septembre à 18h 30 – Au Blue working – Nouvelle marina du Marin

💛🖌️Concept du Café littéraire 🖌️💛

Chaque mois, évadez-vous entre littérature, rencontres et partages, perché sur le rooftop du Cloud. 

Un moment animé par Lola-Jeanne Cloquell, passionnée de littérature, autour d’un thème de prédilection. Partagez vos coups de cœurs, vos lectures, vos envies, et découvrez de nouveaux univers littéraires !

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 Des pièces de théâtre qui parlent de “nous”

— par Gladys Dubois —

Qui est Gladys ?

Diplômée en Droit et économie de l’Université Nancy 2 ainsi qu’en Arts du spectacle communication et médias de l’Université Toulouse-Jean Jaurès, Gladys Dubois a travaillé principalement en tant que chargée de communication pour des théâtres et des festivals de musique et de cinéma. Elle aime écrire des articles car elle est amoureuse des mots, surtout lorsqu’ils révèlent, dénoncent ou émeuvent…  Sa passion pour la culture, surtout celle de son pays, la Martinique, lui donne envie d’en découvrir toujours plus, et de la faire connaître au plus grand nombre.  Elle est correspondante en Martinique pour Kariculture.net, magazine culturel trilingue en ligne de la Caraïbe.

Ce 19 août 2020, alors que depuis le mois de mars nous sommes douloureusement privés de théâtre, Gladys Dubois nous permet de maintenir le lien avec nos artistes, en nous parlant de trois pièces : Cette guerre que nous n’avons pas faite, Le Monologue du Gwo Pwèl et Ladjablès, femme sauvage, trois spectacles que nous avons pu voir, en d’autres temps plus heureux, sur les scènes de Fort-de-France.

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Théâtre en pitt avec la Cie Track

Samedi 11 janvier 2020 à 19h – Pitt Colonnnette à Ducos

« Cyclones »

De et avec : Daniely Francisque et Gloriah Bonheur
Mise en scène : Patrice LeNamouric
Production : Compagnie T.R.A.C.K

Par une nuit de cyclone, une femme solitaire se barricade dans sa case délabrée, lorsqu’une jeune étrangère lui demande refuge…

Pluie forte. La radio annonce l’approche d’un cyclone.  Leyna s’affaire à barricader sa maison délabrée afin qu’elle résiste aux fortes rafales. Elle cloue des planches aux portes et aux fenêtres puis s’abrite sous une table, se préparant à une nuit tumultueuse, en serrant un verre d’alcool entre ses doigts fébriles.

Lire les critiques et la controverse  autour de la pièce sur Madinin’Art

On frappe à la porte. Leyna se redresse. Personne ne vient jamais chez elle. Elle a fermé sa porte au monde. On frappe en criant son nom. Elle se lève, arrache les clous et ouvre, armée d’une planche.
Une jeune étrangère grelotte devant elle, valise à la main, lui demandant refuge : Aline, 16 ans, qui déclare être sa soeur, photos de famille à l’appui. Leyna n’a pas de soeur.

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Remise du « Prix Textes en Paroles » à Faubert Bolivar

 Mercredi 31 mai 2017 20h au Mémorial ACTe

Participez à la remise du PRIX TEXTES EN PAROLES 2017 du meilleur texte dramatique, qui aura lieu le Mercredi 31 mai à partir de 20h au Mémorial ACTe, décerné à Faubert Bolivar pour sa pièce de théâtre «Les Revenants de l’impossible amour». Cette manifestation sera l’occasion de la première lecture publique de ce texte-lauréat par Karine Pedurand et Yohann Pisiou, dans une mise en lecture de Hassane Kassi Kouyaté.
Soirée en présence des 6 autres auteurs de la sélection TEXTES EN PAROLES 2017 : Mirna Bolus, Magali Solignat, Charlotte Boimare, Fabrice Théodose, Jacques Sabatier et Patrice Turlet.

LES REVENANTS DE L’IMPOSSIBLE AMOUR

« Une pièce qui traite des relations amoureuses et de la douleur de la trahison conjugale mais qui a la grande originalité d’être située dans un cimetière la nuit et donc de mettre en jeu des forces occultes, des ébats passionnés, pervers, enragés, où le désir de vie et de mort– Eros et Thanatos – se retrouve associé aux esprits vaudou avec Baron Samedi et de Brigitte, deux Guédés du panthéon vaudou.

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Textes en paroles 2017 : la liste des lauréats

Basée en Guadeloupe, l’association TEXTES EN PAROLES s’est donnée pour objet, depuis 2002, de promouvoir les écritures dramatiques contemporaines issues de, ou inspirées par l’univers de la Caraïbe ou des Amériques. Pour la saison théâtrale 2016 – 2017, l’association a lancé en fin d’année 2016 un nouvel appel à soumission de textes dramatiques inédits, écrits en langue française ou/et en langue créole.

Suite à cet appel à écriture théâtrale, Michèle MONTANTIN, présidente de TEXTES EN PAROLES, Stéphanie BERARD, présidente du Comité de Lecture, et l’ensemble des membres de son Comité ont le plaisir de vous faire connaître la sélection TEXTES EN PAROLES 2017.

Parmi les 48 oeuvres qui nous sont parvenues de Guadeloupe, Martinique, Guyane, Haïti, Colombie, Brésil et France hexagonale (dont les auteurs sont originaires ou résidents), 6 textes ont été sélectionnés et nominés au « PRIX TEXTES EN PAROLES DU MEILLEUR TEXTE DRAMATIQUE ».

Les textes lauréats sont :

1. « L’autre côté du fleuve », de Monsieur Jacques SABATIER (Guyane) ;

2. « Les revenants de l’impossible amour », de Monsieur Faubert BOLIVAR (Haïti / Martinique) ;

3.

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Analyse d’un échantillon de chansons créoles de la musique haïtienne

Par Fortenel Thélusma, linguiste et didacticien du FLE

I- Introduction

À propos du créole, la seule langue parlée par toute la population haïtienne, beaucoup de débats passionnés ont déjà été soulevés soit sur son statut (certains le considèrent comme un patois), soit sur son orthographe qu’ils qualifient de « laide »,  « américanisée », etc. ; d’autres pensent même qu’il faudrait changer son acte de baptême en l’appelant « ayisyen ». Mais des spécialistes en créolistique sont déjà intervenus sur ces questions, qui y ont apporté les éclairages nécessaires, parmi eux des linguistes haïtiens (Yves Déjean, Hugues Saint-Fort, Renaud Govain, Lemète Zéphyr, etc.). De plus, on sait que le créole est l’une des langues modernes faisant l’objet de plus de curiosité de la part des linguistes dans le monde entier (Mofwene, André Martinet, Albert Valdman, Lefebvre, Robert Damoiseau, etc.). « Rien, dans sa structure linguistique ne disqualifie, au départ, un créole comme langue de culture » (1980), a martelé le linguiste français, André Martinet. En effet, toutes les langues (humaines) ont la même valeur du point de vue de la science du langage et remplissent diverses fonctions telles celles attribuées au langage par le linguiste suisse Roman Jakobson :

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« Erzuli Dahomey, déssse de l’amour » : le théâtre antillais sur la bonne voie

— Par Roland Sabra —

Le fantôme d’un mort apparaît dans une maison frappée par le deuil sans être celui qui doit être enterré dans le caveau familial. Fantôme d’un autre, celui d’un autre monde, proche et éloigné, étrange et familier, manifeste et refoulé il est celui d’un fils. Cela suppose une mère. L’un ne va pas sans l’autre. En tout lieu et en tout temps. Afrique, Europe et Caraïbes. Blancs, noirs et métisses confondus. Là est l’essentiel, tout le reste est secondaire. La filiation voilà la grande affaire. Tel semble être une des thématiques récurrentes des œuvres de Jean-René Lemoine. Il en est d’autres corrélatives comme la demande infinie et toujours croissante d’un amour dont le sol se dérobe avec le temps. Éloignement inéluctable. Nostalgie d’un temps qui n’est plus, et qui sans doute n’a jamais été. La première pièce qu’il n’aura pas écrite et que va monter Jean-René Lemoine est La Cerisaie de Tchekhov⋅ Dans Erzuli Dahomey l’ancrage des personnages n’est pas à un passé révolu il est est à des préjugés, des dénégations⋅

Lire : « Face à la mère » entretien avec Jean-René Lemoine

Victoire Maison, ex-comédienne, la cinquantaine mène une vie retirée avec ses deux enfants jumeaux, Sissi et Frantz, seize ans d’âge, leur précepteur, le Père Denis, frère de son mari décédé.

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