Les 14, 15 & 16 juillet à 19h 30 à Tropiques-Atrium. Séances supplémentaires le 15 juillet à 16h (& le 16/07/23 à 16h30)
Gregory Maqoma revisite le Boléro de Ravel.
Figure de proue de la danse sud-africaine, Gregory Maqoma est de retour avec une pièce chorale qui réussit la symbiose de la voix et du corps. Et revisite avec neuf danseurs et quatre chanteurs l’un des chefs-d’œuvre du répertoire classique occidental.
La force vitale du chorégraphe lui permet d’aborder des thèmes douloureux sans pathos, mais avec une vigueur et une sensibilité incomparables. Les interprètes donnent corps à l’écriture poétique de Zakes Mda, passant de l’immobilité majestueuse à une énergie collective jusqu’à faire surgir des profondeurs le Boléro de Ravel. Compagnon de route de Sidi Larbi Cherkaoui, Akram Khan, Dada Masilo ou encore William Kentridge, Gregory Maqoma embrase la scène par son travail mélodique de la danse et sa vision opératique du groupe. Ici, avec les voix des chanteurs d’isicathamiya (chant a cappella provenant des Zoulous d’Afrique du Sud), il signe une épopée exaltante en forme de message d’espoir pour combattre la peur de la mort inhérente à l’humain.

Cette création de David Geselson repose sur une synthèse des recherches sur Néandertal, auxquelles la lecture de l’ADN a donné un nouveau souffle.La question qui hante tous les esprits est de savoir s’il existe une filiation directe entre Néandertal et Homo sapiens. Les résultats de ces programmes montreront que l’on a affaire à deux espèces humaines différentes et qu’il y a eu du métissage entre les deux espèces sur quoi débouche l’homme moderne.
K.,
La soumission à laquelle les femmes furent, au long des siècles, contraintes. La soumission à laquelle les femmes peuvent encore être forcées, selon le pays où elles vivent, la fonction qu’elles occupent au sein de la société, l’environnement politique, culturel, religieux qui est le leur : le théâtre, quand il s’inspire intelligemment de la réalité, sait la dénoncer, et cela sans exclure humour, poésie ni qualité littéraire.
Incontestablement Pauline Salles est la fabuliste d’aujourd’hui, du moins en France, elle n’en est pas à son coup d’essai. Régulièrement présente au off d’Avignon (
Avignon ne se lasse pas de Shakespeare, non moins que le théâtre en général. S’il survit aussi merveilleusement (littéralement parlant) , c’est bien sûr grace à son inépuisable richesse mais encore de par sa dimension immédiatement intemporelle et universelle. Chacun y trouvera à boire et à manger, selon sa soif et son appétit. Ses problématiques, aussi vieilles que le monde sont inépuisables. Dans cette comédie, la triangulation fonctionne à plein régime, Lysandre aime Hermia, qui est aussi aimée par Démétrius , qui est quant à lui aimé par Héléna. Et ça va tourner en rond, la machine amoureuse ronronne pour notre plus grand plaisir. C’est prévisible à cent pour cent mais ça fonctionne et ça nous amuse. Le mécanisme est exacerbé par l’intervention par l’intervention de malins génies: Obéron le roi des fées, Puck son fidèle serviteur et Titania, la reine de fées. La confusion qui s’ensuit est étourdissante . Sans oublier l’effet de « théâtre dans le théâtre » cher au monde baroque: c’est l’intervention d’une troupe de comédiens bouffons qui joue 
Elles sont trois sur scène, Sophie Delacollette, Alice Martinache et Héloïse Meire, nouvelle version des trois soeurs, à se partager le rôle de la legendaire Méduse, épaulées par la musique de Loïc Le Foll, présence discrète et efficace sur le plateau. Dans la plus entière complicité, elles vont faire revivre le mythe antique de Méduse, mais en écrivant leur propre version des faits, donnant la parole à Méduse elle-même. Ce n’est plus l’histoire contée par Ovide, ce n’est plus la story, ni l’history mais « l’herstory ». Le point de vue est celui de l’héroïne elle même qui nous conte à la première personne ses parents, ses soeurs, son enfance, son viol par Poseïdon et la haine d’Athéna qui la transforme en monstre.
L’Ecriture ou la vie 
Le texte de Henri alleg a été écrit en 1957. Ce n’est pas une fiction, c’est le témoignage sans concession de ce que son auteur a subi en fait de torture. Nous sommes en pleine guerre d’Algérie. Henri Alleg est arrêté en même temps que Georges Hadjadj et Maurice Audin. Les trois militants seront torturés impitoyablement et Maurice Audin mourra sous les coups. Henri Alleg résiste à un traitement dont la barbarie est sans égale. Miraculeusement il s’en sort vivant et décide de raconter par le menu les tortures qu’il a subies. Il écrit pour les autres, pour tous ceux qui sont morts sous les coups et pour alerter l’opinion, conformément à son éthique de journaliste. Jérôme Lindon décide courageusement d’éditer ce texte aux éditions de Minuit. Le texte fut écrit par morceaux sur du papier toilette que la femme d’Henri Alleg sortait clandestinement. Alors que les tortionnaires ont tous été amnistiés, Henri Alleg a continué à être inquiété. L’État français lui a longtemps gardé rancune d’avoir raconté ce dont ses sbires étaient capables et il commence à peine à reconnaître sa responsabilité.

Le monde du spectacle vivant s’inquiète de la situation très précaire des opéras et des orchestres français. Selon les syndicats, près de 500.000 spectateurs pourraient être perdus d’ici 2025.
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Plein Emploi ou Pôle Emploi ? Ce n’est pas la même chose et la secrétaire de Plein Emploi commence à en avoir plein le dos des appels pour Pôle Emploi qui arrivent sur son téléphone de la part de chômeurs qui ont confondu les deux termes. Mais comme elle leur dit (à peu près) : est-ce que vous avez déjà entendu quelqu’un au bout du fil quand vous appelez Pôle Emploi ? Non, bien sûr, vous n’avez jamais qu’un répondeur : ici, c’est différent. A ceci près que cette association d’insertion appelée Plein Emploi est pour l’essentiel une arnaque servant à accaparer les fonds publics. Parmi les chômeurs qui appellent il y a un certain M. Marie-Joseph (clin d’œil à l’intention des habitants de la Martinique où un Marie-Joseph célèbre, loin d’être au chômage, est propriétaire de plusieurs entreprises…). La pièce commence, muette, par la secrétaire Philomène (Rita Ravier) qui s’installe en prenant tout son temps. Arrive ensuite Pierre-Antoine (Virgil Venance), le patron de la boite, en tenue de cycliste. Il entreprendra de se changer mais ne metta jamais son pantalon, il restera jusqu’au bout en chemise-cravatte et les jambes nues sous sa culotte de vélo.
Entrée Libre
Les éditions JASOR ont le plaisir d’annoncer la sortie de l’autobiographie de Pierre-Édouard Décimus, intitulée « Pou zót. Kassav’- Love and Ka-dance », disponible depuis le 1er avril dernier. Ce livre retrace le parcours exceptionnel de cet artiste guadeloupéen qui a marqué l’histoire de la musique antillaise et caribéenne, notamment en créant le groupe Kassav’ et en contribuant à l’avènement du zouk.
Dans le cadre du Festival Itinérant de Textes En Paroles, ARTCENA, Centre national des arts du cirque, de la rue et du théâtre, présente l’atelier « Construire un budget de production et d’exploitation », le vendredi 30 juin 2023 de 9h00 à 16h30 à la Médiathèque Ernest J. Pépin de Lamentin
1991 – Canada – 59 min